MICHAEL ERPELDING PRESENT AU FESTIVAL DE VIRTON
Trente et un films constitueront la programmation du 42e Festival du Film européen de Virton qui débutera le 10 novembre pour se terminer le 19 novembre. Thibaut Demeyer
Cela fait 42 ans que le mois de novembre est synonyme de Festival du Film européen de Virton. Un évènement incontournable dans notre province de Luxembourg et attendu avec impatience par les cinéphiles. Certains même ont économisé durant l’année pour s’offrir l’abonnement intégral. Il faut dire que ce Festival, à l’ambiance bon enfant, est particulier car on s’y sent bien.
Toutefois, une ambiance ne fait pas tout dans un festival. C’est surtout la programmation qui prime. Et là aussi, les festivaliers sont rarement déçus. Forcément, le Président du Festival, André Cadet, est avant tout un amoureux du cinéma. Dès lors, chaque année, il nous concocte une sélection éclectique qui s’adresse à un large public. Même les plus cinéphiles d’entre nous se font parfois surprendre par des œuvres qu’ils n’auraient jamais pu imaginer. Tenez par exemple, André Cadet n’avait pas hésité à programmer lors de son édition de 1988 « Tu ne tueras point » de Krzysztof Kieslowski ou en 2014 « Snow Therapy » dont le réalisateur Ruben Ostlünd allait quelques années plus tard décrocher deux Palmes d’Or (« The Square » en 2017 et « Sans filtre » en 2022). C’est donc pour cette ambiance et ces découvertes cinématographiques que le Festival du Film européen de Virton mérite ses lettres de noblesse.
Que voir cette année ?
C’est un peu la tradition de dévoiler avant tout les films d’ouverture et de clôture. Pour le premier nommé, il s’agit de « Couleurs de l’incendie » de et avec Clovis Cornillac avec Léa Drucker, Benoît Poelvoorde et Olivier Gourmet. Il s’agit de la suite de « Au revoir là-haut » initié par la trilogie de Pierre Lemaître. Quant au film de clôture, il s’agit d’une comédie policière intitulée « Le Parfum vert » avec Sandrine Kiberlain et Vincent Lacoste.
Entre ces deux longs métrages, nous retiendrons des œuvres tantôt hilarantes comme « L’innocent » de Louis Garrel ; « El Buen Patron » de Fernando Léon ; « Les Grands Seigneurs » de Sylvestre Sbille qui sera présent lors de la journée du cinéma belge et « Compétition officielle » de Gaston Duprat.
La sélection possède également son lot de longs métrages aux messages politiques comme « Holly Spider » dont l’actrice principale Zar Amir Ebrahimi a obtenu le Prix d’interprétation au dernier Festival de Cannes ou de sociétés comme « Vous n’aurez pas ma haine » ; « Close » de Lukas Dhont et son Grand Prix au dernier Festival de Cannes ; « R.M.N. » ; « Le Sixième enfant » et « Les Pires ».
Au passage, n’oublions pas de signaler l’excellent « Corsage » de Marie Kreutzer avec dans le rôle principal l’actrice luxembourgeoise Vicky Krieps lauréate du prix d’interprétation à Cannes dans la section « Un Certain Regard » ainsi que « Plus que Jamais » où l’actrice luxembourgeois partage l’affiche avec feu Gaspard Ulliel. « Les Amandiers » de Valéria Bruni-Tedeschi fait également partie des incontournables de cette 42e édition. Quant à « El Buco », il endossera le rôle du film qui suscitera le plus de commentaires car dans tout festival, il y a un film qui marque plus que les autres.
Quant à la traditionnelle journée du cinéma belge, outre la présence de Sylvestre Sbille pour « Les Grands Seigneurs », le Festival aura le plaisir d’accueillir l’acteur Michael Erpelding pour la présentation du court-métrage « Comme une empreinte » signé par les frères Callant.
Pour connaître le programme complet et les informations pratiques, rendez-vous sur le site www.cinepatria.be
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