REDOUANE BOUGHERABA Enflamme la salle Poirel de Nancy
C’est dans la magnifique Salle Poirel, au cœur de Nancy, que le spectacle se joue ce soir. Place à l’humour avec Redouane Bougheraba et Nino Arial.
Nino Arial assure la 1ère partie
En première partie, on retrouve Nino Arial, jeune humoriste ayant ses preuves auprès d’Alban Ivanov ou encore Mathieu Madénian.
Il assume totalement le fait de n’être qu’une première partie. Et c’est avec beaucoup d’auto-dérision qu’il s’en amuse et fait rire la salle. Nino précise bien qu’il est là pour nous introduire en douceur. Il fait de la prévention et nous met en condition pour éviter le choc de l’hydrocution de ce qui va arriver ensuite.
Il nous parle de ses anecdotes sur le mariage. Et comme il le dit si bien : « Quitte à claquer 15000 euros pour une journée, ça se fera avec ses potes à Las Vegas, mais sûrement pas avec sa meuf ! »
Il enchaîne avec le thème du racisme, où il dépeint les ‘’Arabes’ ’avec des clichés… Il est très bon et il a rempli sa part du contrat avec brio.
Place à Redouane Bougheraba
Nous sommes prêts à affronter Redouane Bougheraba !
Plus de 820 personnes se sont déplacées pour lui ce soir à Nancy.
Sa marque de fabrique à lui, c’est de déglinguer les spectateurs du premier rang, et ce soir, individuellement, pas de pardon : qu’il soit valide ou handicapé, tout le monde va en prendre pour son grade, Français, Algérien, Marocain, Tunisien, Libanais…
Il a une telle répartie, il est désopilant !
Il enchaîne avec une tranche de vie, où il s’est vu proposer des spectacles avec Gad Elmaleh, pendant le premier confinement, à Dubaï .
Gad part en First, et lui, il se retrouve en classe éco à ‘’crever la dalle’’ et à négocier les restes des autres passagers, jusqu’à ce qu’une hôtesse lui annonce qu’il est surclassé .
Redouane rejoint son acolyte, et découvre le caviar et le champagne. Il ne veut pas boire.
Il est inconcevable pour lui de dire : « Je suis musulman », dans un avion, de peur d’être envoyé à Guantanamo. »
La salle Poirel réagit et éclate de rire !
Finalement, il se dit qu’à 15000 m d’altitude, il passe au-dessus des radars de l’Islam ; il s’enfilera le magnum de Dom Pérignon. Bourré, il finira le vol à se prendre pour Johnny.
Le pire dans tout ça, c’est qu’arrivé à Dubaï, il ne pourra pas travailler. En effet, il n’a pas reçu son permis de travail, à moins de travailler son spectacle derrière le rideau. Mais ça, ça ne lui fait pas peu. Si les femmes voilées y arrivent, il ne voit pas pourquoi, lui, n’y parviendrait pas !
Un humour sans limites à Nancy
Il est terrible, pas de tabou, pas de limites, il est sans filtre !
Il finira son show avec des anecdotes sur sa rencontre avec une prostituée brésilienne. Les spectateurs sont en larmes, mais on ne va pas vous la raconter…
Il est phénoménal.
Allez le découvrir, il sera de nouveau bientôt dans la région, au mois de Décembre aux « Arènes de Metz » !
Journaliste : Sonia Degliame
Photographe : 2 La X Photographie https://www.facebook.com/2laxphotographie
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