L’énergie vitale (EV) est à la fois le résultat de notre hérédité et de ce que nous captons dans notre environnement (aliments, soleil, tellurisme, arômes, ionisation, etc.) ou reconstruisons durant notre sommeil. Elle est stockée et redistribuée dans notre organisme sous forme d’énergie nerveuse et glandulaire. C’est cette énergie neuro-glandulaire qui nous donnera nos capacités réactionnelles d’adaptation nous permettant par exemple de bien réagir et d’encaisser une phase inflammatoire telle que celle déclenchée lors d’une infection comme le Covid-19 par exemple.
Schématiquement, on explique que l’ EV se distribue au système cortical (pensée), au système digestif (digestion), au système cardio-respiratoire et musculaire (effort physique) et au système émonctoriel (organes de l’élimination). Une personne considérée comme ayant un haut niveau de vitalité pourra supporter des « charges de travail » importantes pour chacun de ces systèmes. Soumis à des stress psychologiques ou à de fortes agressions sensorielles (bruits, froid, chaleur…), un « sur-vital » s’adaptera là où un autre plus faible craquera. Par exemple, sur le plan digestif, cette personne « sur-vitale » aura une puissance enzymatique, une diversité du microbiote (…) qui lui permettra d’assimiler une grande quantité de nutriments sans manifester de ballonnement ou de fatigue postprandiale (après le repas). Une autre, plus fragile (sous-vitale) sera incapable de digérer un repas composé de trois plats sans souffrance.
Sur le plan physique, il est bien évident que la force, la résistance ou notre capacité à réaliser des efforts importants seront aussi très variables en fonction de nos réserves vitales. Il en est de même pour notre capacité neuro-glandulaire que l’on peut tester en se plongeant dans un bain froid. Les sur-vitaux feront face à ce type de situations « stressantes » en mobilisant efficacement leurs ressources sans que cela ait de conséquences dramatiques, alors que pour les sous-vitaux, cette mobilisation énergétique sera épuisante voir insuffisante.
Nous ne naissons donc pas égaux face à la santé, notre niveau de vitalité est certes dépendant de notre hérité mais la santé se gagne aussi en plaçant notre organisme dans des conditions de vie qui alternent temps de repos suffisants et suffisamment de stimulations régulières et adaptées pour améliorer notre EV sans négliger aucune dimension de nous-même. On appelle cela l’hormèse. C’est à ce prix que la santé se gagne ! A condition bien sûr de doser l’exposition aux stimulations !
La vitalité est donc ce « médecin intérieur » cher à Hippocrate qui agit dans le sens du maintien de la vie. Cependant cette force auto-guérisseuse, qui nous anime de la naissance à la tombe, décroît au fil du temps et ce d’autant plus vite que nous ne l’entretenons pas régulièrement. Nous disposons d’un capital santé qu’il s’agit de faire fructifier. Or notre mode de vie moderne nous pousse vers toujours plus de confort et donc vers un affaiblissement de nos capacités d’adaptation.
Être en bonne santé c’est d’abord être capable de s’adapter aux stress, d’encaisser des chocs inhabituels, de récupérer et d’éliminer rapidement, etc. Tout cela se construit et s’entretient en faisant les bons choix de vie qui viseront prioritairement à :
- respecter et améliorer la qualité des phases de récupération,
- améliorer la densité tissulaire,
- réduire l’état inflammatoire chronique.
Cependant, dans une société orientée vers la recherche du confort et du moindre effort, et avec un système médical peu soucieux de nous inciter à améliorer notre hygiène de vie et nos paramètres de vitalité, rien d’étonnant à ce que nous soyons confrontés à des crises sanitaires.
Si l’on comparait notre vitalité à celle de nos arrières grand- parents, c’est-à dire leur musculature, leur endurance, leur résistance au froid, au chaud, leurs capacités digestive, d’élimination, etc., nous ferions figures de mauviettes ! Ne nous contentons pas d’une vie aseptisée et trop confortable. L’épisode du Covid-19 est aussi là pour nous rappeler que nous avons besoin d’ « entraîner » régulièrement notre organisme pour le rendre plus adaptable. Sauriez-vous comment évaluer votre niveau de santé ? C’est ce que nous verrons dans le prochain article.
Auteur et rédacteur : Jean-Brice THIVENT.
Publication : Éric Klein | www.bioshiatsu.fr
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