GUILLAUME BATS Sera le Vendredi 16 Juin au ROx de Rouvroy pour un spectacle inédit !
Venez voir Guillaume Bats pour :
– Ne plus avoir peur de lui !
– Perdre vos idées reçues sur le handicap !
– Découvrir quelques techniques pour choper des nanas en leur faisant pitié !
– Avoir honte de rire avec lui
Guillaume Bats est touchant, irrévérencieux, explosif et repousse vos limites et celles de l’humour…
IL REVIENT !
La bête noire de l’humour est de retour avec son spectacle décapant. Est-il contagieux ? Est-ce qu’il penche à droite par conviction politique ? Est-ce qu’il s’appelle «Bats» parce qu’on le confond souvent avec une chauve souris ?
Guillaume Bats est touchant, irrévérencieux, explosif et repousse vos limites et celles de l’humour.
Son nouveau spectacle est co-produit par Eric Antoine et Jérémy Ferrari
Préventes disponibles dès le 01 Avril :
– Pharmacie Clément Rouvroy
– Euroviande Virton
– Boulangerie Baillot Ethe
– Les Mardis entre 18 et 20h au ROX de Rouvroy
Au prix de 23 euros 🙂
Pour toutes informations 0479 31 12 32.
Le spectacle est déconseillé aux enfants moins de 12 ans.
Gagnez 2×2 places
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Ecrit et mis en scène par Guillaume Bats et Jérémy Ferrari
Présentation : Venez voir Guillaume Bats pour :
– Ne plus avoir peur de lui
– Perdre vos idées reçues sur le handicap
– Découvrir quelques techniques pour choper des nanas en leur
faisant pitié
– Avoir honte de rire avec lui
Guillaume Bats est touchant, irrévérencieux, explosif et repousse vos limites et celles de l’humour…
Mon avis : Au bout d’un quart d’heure de spectacle, je ne voyais plus sur scène un handicapé mais un
humoriste accompli !
Ne tombant jamais dans le pathos, au contraire, Guillaume Bats porte l’autodérision à son plus haut
niveau. Son seul en scène est un véritable hymne à la vie, une formidable leçon de courage. Mais c’est
aussi un grand moment de rires partagés car le jeune homme est une machine à vannes à haut
rendement. Ça n’arrête pas une seconde ! Dans cela, dans ce rythme soutenu, dans ce ton à la fois
désinvolte et terriblement acide, on reconnaît la patte de Jérémy Ferrari. Leur association est d’une
redoutable efficacité.
Dès son entrée en scène, Guillaume ne se cache pas derrière son petit doigt. Il nous dit, ne nous épargne
rien. Avec le cynisme d’un bouilleur de cru se réjouissant à l’avance des cirrhoses qu’il va provoquer, il
nous distille un humour noir particulièrement corsé. L’oeil rigolard, le sourire (forcément) en coin, il nous
raconte sa vie de handicapé en l’émaillant d’anecdotes et de digressions savoureuses. Il n’élude rien : son
enfance, l’abandon, les familles d’accueil, ses études, la recherche d’emploi, les cours de théâtre, la
drague, la sexualité, la religion, l’homophobie, le mariage pour tous, les dommages collatéraux des
attentats… La seule fois où il semble se laisser aller à un peu d’émotion, il ponctue ce moment d’une
pirouette dévastatrice. C’est plus fort que lui, il ne veut pas que l’on s’apitoie sur son sort.
Sa façon de nous décrire les situations, le plus souvent navrantes, cruelles ou révoltantes, que son
handicap a engendrées, déclenche paradoxalement chez nous un rire libérateur qui nous désinhibe et
efface le sentiment de gêne que l’on pourrait éprouver. Plus il nous secoue, plus il nous nargue, plus il
nous provoque, et plus on rit. Excellent comédien, il installe entre son public et lui une aimable
connivence ; une passerelle sur laquelle l’amour circule dans les deux sens. Il se nourrit visiblement de
cette affection, de nos rires et de nos bravos pour consolider son fragile squelette de verre. C’est son
réconfort, sa récompense, son collagène…
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