SAINT AVOLD > OPERA ROCK > LES LAMPES DANS LA NUIT

L’ultime représentation : une forte émotion

Un projet réfléchi et réalisé de main de maître

À l’issue d’une série de représentations entre Freyming-Merlebach et Saint-Avold, Jacky Locks et Damien Blanchot nous ont offert l’écriture d’un opéra Rock riche en scénario et un chef-d’œuvre musical. Accompagnés d’Aurélia, la fille de  Jacky, ils mettent en lumière ce spectacle retraçant l’histoire des sites miniers. Tout est paramétré afin que le public soit en immersion totale comme s’il était transporté à cette époque. Le pari est réussi puisque les spectateurs sont scotchés et évoluent à la même intensité que les protagonistes. Ils ont affiché complet sur toutes les dates et le public en redemande, tellement le spectacle est apprécié. Ils veulent le Galaxie. Ce serait pour eux la consécration de deux ans d’un travail remarquable.

Artistique et musicalité au top

Alicia Minaire est la chorégraphe, et elle compte à son actif plusieurs récompenses : trois médailles de bronze et une médaille d’or au niveau national pour sa participation aux “Regards Chorégraphiques” de la Fédération Française de Danse en tant que chorégraphe. Les chorégraphies de ce spectacle sont à l’image de la tonalité de chaque chanson interprétée, c’est-à-dire qu’elles sont le fruit d’un résultat digne des plus grands. « La chorégraphie est à la source de tous les arts qui s’expriment d’abord par la personne humaine. L’art de construire est à la source des arts qui s’expriment à l’extérieur de la personne humaine, et en définitive, ils se rejoignent. » C’est une citation d’Henry Havelock Ellis. Elle résume ce que nous pouvons voir sur cette scène : les chorégraphies ne font qu’un avec chaque personne qui les interprète.

Une émotion intense pour la dernière

Une belle émotion pour Jacky Locks, car, pour lui, cette création symbolise un esprit familial avec tout le temps qu’il a consacré à cette œuvre et les liens affectifs qu’il a créés avec tout le monde. Pour renforcer ce spectacle et qu’il devienne encore plus fort, nous y ajoutons le chœur additionnel et ses choristes. Une quarantaine de choristes qui offrent à cette scène la stabilité nécessaire à l’interprétation scénique dont le Choeur de la Moselle a la responsabilité. Le lien continue de frapper fort avec les danseuses et la maîtrise de la Cathédrale de Metz. Tout s’assemble, rien n’est laissé au hasard ! Ce spectacle a entraîné le public dans une dimension de rêve, dans un voyage imaginaire plongé dans le réel des sites miniers, historique et militant, dont le spectateur sera l’acteur.

Merci à tous d’avoir fait de ce spectacle une tirade sympathique à regarder et un vibrant hommage à tous ceux qui ont laissé la vie au fond des puits. Formidable !

Journaliste : Teddy CLAUSSE

Photographe : Olivier LIEGEOIS