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Mai 31, 2024 | PORTRAITS, Santé

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De la Kinésithérapie à l’Ostéothérapie Cognitive

Claude Mangeot est un professionnel de santé passionné par l’humain. Son diplôme d’État de l’école de Kinésithérapie de Nancy en poche en 1980, il ouvre rapidement ses champs de compétences vers d’autres disciplines dont les médecines orientales. Il se forme donc à la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC), est diplômé en 1984 de l’association française de massage chinois ainsi que de l’association française d’acupuncture après quatre années d’études.

Claude Mangeot enchaîne ensuite deux autres formations d’Ostéopathie et de Microkinésithérapie pour lesquels il est également diplômé respectivement en 1989 et 1992. Au Centre de formation à la Microkinésithérapie, il participe d’ailleurs à l’élaboration d’un cursus de formation à la Microkinésithérapie sur l’animal et il y enseigne de 1995 à 1997.

Ce passionné étudie également l’anatomie et la physiologie des animaux domestiques, la physique quantique, la biologie, la psychologie, la philosophie des sciences, le symbolisme du corps et même la robotique. Ce cheminement jalonné d’expériences et d’études le conduit à développer une nouvelle thérapie : l’Ostéothérapie Cognitive.

Le cheminement vers “l’Ostéothérapie Cognitive”

En 2007 Claude Mangeot pose les bases du concept de l’Ostéopathie Cognitive qu’il nomme ensuite “l’Ostéothérapie Cognitive”. Cette nouvelle appellation permet de ne pas limiter l’accès de cette étude du vivant et de la santé aux seuls Ostéopathes D.O.

Au fil de son évolution personnelle et professionnelle, certains faits auxquels se trouve confronté  Claude Mangeot, vont progressivement faire évoluer sa pratique. Il nous explique ce cheminement dans son parcours qu’il décrit ci-après.


Quelque soit la technique de soin que j’utilisais et indépendamment de celle-ci, j’avais accès à des informations qui apparaissaient spontanément à ma conscience et ceci sans les chercher. Elles concernaient toujours le contexte conditionnant l’apparition des symptômes de mes patients.

Quelque soit le protocole technique utilisé pour soigner, mes mains “prenaient très souvent des initiatives” à l’insu de la “conduite consciente” dudit protocole, comme si elles voulaient me signifier qu’elles savaient mieux que moi ce qui était à faire au bénéfice de mes patients. J’ai donc décidé de les laisser faire et d’observer les résultats de cette démarche tout en utilisant les informations captées spontanément au cours de mes traitements pour accompagner mes patients.

Au fur et à mesure de mon évolution professionnelle, j’ai observé que la relation avec mes patients changeait pour devenir plus intime, plus fluide, plus productive en termes de confiance, d’échanges, de disponibilité et de bienveillance. Je ressentais et vivais de plus en plus souvent une sorte de connivence quasi immédiate avec certains d’entre eux.

Une évolution significative des résultats s’en est suivie. La diversité des doléances de mes patients s’est alors accrue, mon plaisir et mes satisfactions personnelles dans l’exercice de mon travail étant progressivement décuplées.

Cette évolution a toutefois été accompagnée par un cortège de questions et par le besoin impérieux d’y répondre.

Ainsi, un de mes principaux défis fut d’essayer de montrer qu’il est possible d’interagir avec un organisme vivant humain ou animal, à des fins thérapeutiques, en m’imposant les contraintes énoncées ci-dessous : :

  • Ecouter la doléance de mon patient et me passer de tout diagnostic préalablement au traitement,
  • Ne pas utiliser de technique ou protocole de soin,
  • Et enfin, n’utiliser que ma disponibilité bienveillante et vigilante à mon patient, mes perceptions spontanées d’informations guidant à la fois mes mains pour des « corrections corporelles locales » et mes connaissances en tous genres pour l’accompagner dans le cadre strict de sa demande initiale. 

Une expérience de pensée pour relever ce défi

« Que se passerait-il si je prenais les quatre postulats suivants pour prémisses à l’exercice de ma pratique de santé ? »

« Quelles types de questions cette posture induirait-elle ? »


Postulat (1) • Seul le corps de mon patient ‘’connait’’ les informations relatives à l’apparition de sa symptomatologie et bien sûr à sa disparition. C’est donc lui le sachant apriori.

Question : Où sont stockées ces informations et sont-elles accessibles sans faire d’examens clinique ou paraclinique au préalable ?

Postulat (2) • Ces informations, ‘’contenues’’ quelque part dans le corps des patients, sont disponibles et utilisables à des fins thérapeutiques, il suffit d’y accéder.

Question : A quelles conditions ces informations “inscrites” sont-elles disponibles et comment les capter pour les utiliser ?

Postulat (3) • Il existe une posture ‘’d’écoute du corps’’ qui autorise le fait que mes mains trouvent sans les chercher, les zones où mon patient à besoin d’une aide manuelle pour résoudre le problème à la base de sa symptomatologie.

Question : Quels sont les mécanismes à l’œuvre dans l’exercice de cette pratique de soin et quel en est son “principe actif” ?

Postulat (4) • Classiquement nous définissons la cognition comme étant le processus par lequel un organisme acquiert la conscience des événements et objets de son environnement et plus généralement le processus de la connaissance. Ce processus est nourri des informations captées par les organes des sens.

Je postule qu’un organisme vivant peut capter et décoder des informations venant de son environnement sans faire appel à ses organes des sens.

Je nomme “perception extrasensorielle” cette capacité du vivant et considère qu’elle participe à la cognition donc au processus de la connaissance.

Question : Comment caractériser et justifier rationnellement ce mécanisme de perception extrasensorielle ?

Formations et séminaires

J’organise des formations et des séminaires depuis plus de 15 ans dont voici une liste ci-dessous :

  • Depuis 2007 à nos jours : enseignement de la pratique de soin en « L’Ostéothérapie Cognitive  » à des professionnels de santé (kinésithérapeutes, ostéopathes, médecins, vétérinaires),
  • A partir de 2007 le séminaire « La Relation Thérapeutique  » est intégré au début de la formation à L’Ostéothérapie Cognitive.
  • Novembre 2008 – Séminaire « Aide-toi à être toi même » en Alsace,
  • Octobre 2008 – Séminaire « Aide-toi à être toi même » en Région Parisienne,
  • Juin 2009 – Séminaire «  Aide-toi à être toi-même » au Cemogest de Metz,
  • Septembre 2009 – Séminaire «  Aide-toi à être toi même« au Cemogest de Metz,
  • Novembre et Décembre 2009 – Séminaire « La Relation Thérapeutique  »,  destiné à un public de thérapeutes en Alsace,
  • Novembre 2010 – Séminaire « Cognition et santé » à Louxor pour le Cemogest de Metz et le Cerelor de Nancy. Février 2011 – Séminaire « Cognition et santé » à Cancun pour le Cemogest de Metz et le Cerelor de Nancy.

Communications

J’ai participé et je suis intervenu à de nombreuses conférences et groupes de travail depuis plus de 20 ans dont voici une liste ci-dessous :

Groupe de travail

  • De 2010 à 2013 j’ai participé, en tant qu’invité expert de la conscience humaine et animale, à un groupe de travail missionné par l’Académie des Technologies, présidé par Philippe Coiffet et Gérard Sabah sur le thème : « Vers une technologie de la conscience ? » Un rapport de l’Académie a été publié en 2014 : ISBN 978-2-7598-1009-3,

Conférences

  • 2004 – « Une autre vision de la santé » – Strasbourg,
  • Mars 2005 – « La santé autrement » – Bayon,
  • Décembre 2007 – « L’Ostéothérapie Cognitive » – Grenoble,
  • Mars 2008 – « L’Ostéothérapie Cognitive » – Bayon,
  • Mars 2009 – « Cognition et Santé » – Nancy,
  • Mars 2009 – «  Santé et Cognition » – Fontainebleau,
  • Avril 2010 – «  Cognition et Santé » – Lyon,
  • Juillet 2021- “Qu’est-ce que le vivant ?” – Bassing,
  • juillet 2021- “Qu’est-ce que le vivant ?” – ​Hymenoptera,
  • Novembre 2021- “Conscience et santé” – Bassing,
  • Novembre 2022 – “Prendre soin de la vie” – Dieuze,
  • Mai 2024 – “Comment percevons et ressentons- nous le monde ? Quelles conséquences pour nos vies ?” – Saint-Avold.

Publications 

  • Janvier 2008 – Revue du Syndicat National des Kinésithérapeutes de Groupe « L’Ostéopathie Cognitive I»,
  • Mai 2008 – Revue du Syndicat National des Kinésithérapeutes de Groupe «L’Ostéopathie Cognitive II»,  
  • 2014 – Vers une technologie de la conscience ? “Académie des Technologies” : ISBN 978-2-7598-1009-3,
  • 2020 – Un nouveau regard sur la péri ménopause. Revue “Néo Santé”,
  • 2021 – La quête de sens en médecine aurait-elle un sens ?

Références professionnelles

Voici enfin ci-dessous une liste de références professionnelles dans le monde équin :

Suivi d’écurie

  • Depuis 1992 à nos jours – Suivi régulier de chevaux d’écuries professionnelles nationales et régionales et d’écuries pour amateurs,
  • 1995 à 1998 – Mise en place d’un suivi ostéopathique des chevaux de Saut d’Obstacles dans cinq des plus grandes écuries internationales françaises,
  • 1998 – Préparation de l’équipe d’Espagne en vue des JO d’Atlanta en CSO,
  • 1996 à 1999 – Suivi d’une écurie de Concours Complet en Suisse,
  • 2002 à 2005 – Suivi d’une écurie de Reining en Italie,
  • 2004 à 2009 – Suivi d’une écurie de Reining en Caroline du Nord USA.  

Permanences en compétition

  • 1996 et 1997 – Tournée de Floride à Wellington pour certains cavaliers américains et français,
  • 1998 – Championnats d’Europe  de CSO à Mannheim pour l’équipe de France,
  • 1998 – Coupe des nations de CSO à Giron pour l’équipe des USA,
  • 1998 – Championnats du monde de Reining à Oklahoma pour l’équipe d’Italie,
  • 2001 – Tournée du soleil à Xeres de la Frontera pour certains cavaliers français,
  • 2006 – Championnats du monde Reining à Oklahoma pour l’équipe du Canada. 2008 – Championnats du monde Reining à Oklahoma pour l’équipe du Canada.


  • Auteur et rédacteur : Claude Mangeot
  • Téléphone +33 6 07 64 88 43 et Courriel :  [email protected]

Publication : Éric Klein


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