Rélfexions quant aux séquelles de la maladie du COVID long
Dans ma pratique je retrouve presque toujours la même perturbation dans la physiologie des patients présentant des symptômes de Covid longs et/ou d’effets secondaires liés à l’injection d’ARNm. Cette perturbation prédomine voire s’impose comme le marqueur principal dans ma perception du phénomène en Ostéothérapie cognitive.
Il s’agit d’une dysfonction du système cardio-vasculaire induite par une perturbation remarquable dans la relation historique entre les cellules souches du sang (situées dans les moelles osseuses) et le cœur. Je m’explique :
Les cellules se développant en périphérie de ces îlots donneront des angioblastes qui ébauchent la paroi des vaisseaux. Les cellules centrales donneront les cellules sanguines souches.
Ensuite la mise en place de l’appareil circulatoire se fait en 3 étapes successives :
► La 1ère étape : la circulation embryonnaire apparait à la 4ème semaine par la communication de l’ébauche cardiaque avec les artères et veines primitives qui se développent dans l’embryon à la même période.
► La 2ème étape : la circulation fœtale se met en place au début du 2ème mois et persiste pendant toute la grossesse, jusqu’à la naissance. Elle résulte de la transformation du tube cardiaque en un cœur à 4 cavités et c’est aussi le passage des vaisseaux primitifs en vaisseaux définitifs.
► La 3ème étape : la circulation définitive correspond aux modifications de pression dues à l’ouverture de la circulation pulmonaire et à l’arrêt de la circulation ombilicale. L’embryon va pouvoir utiliser son propre système.
L’embryologie nous montre que dès leur formation les ilots vasculosanguins sont pulsatiles. Voici donc mes convictions pour une interprétation possible de mes constatations en Ostéothérapie cognitive à propos des séquelles de la maladie du Covid long.
► 1 – Il doit exister, selon toute vraisemblance, un mécanisme de partage des informations de la “propriété de pulsatilité” entre les ilots extra embryonnaires et les ébauches intra embryonnaires du futur cœur et de son réseau vasculaire.
► 2 – A ma connaissance il n’y a pas d’observation montrant la disparition de cette relation au cours du temps.
► 3 – Cette relation serait de nature physique et non chimique, elle serait donc en rapport avec certaines propriétés des ondes de pression ou “pulsatilité” et notamment leur phase. En effet, toute onde se caractérise par, au plus, quatre paramètres : une fréquence f, une amplitude A, un angle de phase 𝜑 et éventuellement une vitesse de propagation v, dans le cas d’une onde non stationnaire. Pour en savoir plus voir : https://marchenry.org/2023/07/01/76ondes-vibrations-et-tutti-quanti/
De ces trois propositions je conjecture qu’il demeure tout au long de la vie une relation physique entre le système cardiovasculaire et les cellules souches du sang élaborées dans les moelles osseuses induisant la capacité du cœur à générer des ondes de pression ou “pulsatilité” s’exprimant en cohérence de phase.
En physiologie humaine, le rôle principal du cœur est conçu classiquement comme étant celui d’une pompe. Ce qui est vrai pour la macrocirculation.
Cependant je propose, ici, de ne pas négliger l’importance, cruciale pour la microcirculation, d’une autre de ces propriétés, celle de générer des ondes de pression cohérentes c’est-à-dire qui ont toutes le même angle de phase. Elles sont dites de pulsatilité et sont héritées des îlots vasculosanguins de Wolff et Pander.
Comment comprendre le phénomène de la pulsatilité et son utilité pour nos organes ?
Notre cœur a deux rôles bien distincts. Celui d’une pompe qui pousse le sang et les cellules qu’il contient dans les artères à gros diamètre. Mais quand nos artères deviennent des capillaires, quand leur diamètre diminue au point d’être inférieur à celui d’un globule rouge, alors vous imaginez aisément que ce travail de pompe ne suffit plus. Ou alors, il nous faudrait avoir un cœur cent fois plus puissant qui serait donc très volumineux et trop gros utilisateur d’énergie.
La nature a donc doté notre système circulatoire d’une autre propriété pour gérer cette problématique afin d’assurer la perfusion de nos organes. Cette problématique liée au diamètre de nos plus petits vaisseaux trouve sa solution grâce à la pulsatilité. La pulsatilité est un phénomène de nature ondulatoire donc physique également. Elle est caractérisée par une onde de pression, générée par notre cœur, qui se propage le long de la paroi de nos artères puis de nos artérioles et enfin de nos capillaires jusque dans l’intimité de nos organes. C’est cette onde qui va propulser notre sang, ses liquides, ses ions, ses cellules aux confins de notre corps pour entretenir et protéger nos organes.
Cette onde se comporte comme la houle sur l’océan, laquelle est aussi une onde de pression générée par le vent ou par un tremblement de terre sous-marin. Ce que l’on se doit de remarquer d’important pour notre propos est qu’à l’observation d’une molécule d’eau située à la surface de l’océan, nous constatons qu’elle ne se déplace que verticalement de haut en bas puis de bas en haut jusqu’à l’amortissement complet de la houle. Cette molécule ne se déplace pas dans le plan horizontal ! Seuls les courants, liés à des différences de température entre les masses d’eau, les font se déplacer dans ce plan.
En revanche dès que la houle s’approche de la plage, la profondeur d’eau diminuant, une vague se forme, se creuse et déferle sur le sable. C’est le phénomène conjoint – houle/remontée du fond de la mer – autrement dit la rencontre d’une onde de pression (s’exerçant sur un liquide incompressible comme l’eau) avec une surface solide qui contraint les molécules d’eau à se projeter vers l’avant emportant tous les objets sur leur passage.
C’est le même phénomène qui se produit dans nos artères. Leur diamètre diminuant, leurs parois jouant le rôle de la plage, la pulsatilité celui de la houle ainsi le sang peut projeter plus loin en avant ses liquides, ses globules et autres électrolytes alors que la seule pompe cardiaque ne pourrait plus les dynamiser.
Ce deuxième aspect des propriétés du cœur est bien pris en compte par les chirurgiens spécialistes de cet organe.
Ci-dessous voici quelques extraits utiles tirés d’une thèse de doctorat soutenue en 2012 par Frédéric Pinaud : Mécanotransduction de la pression et du débit dans la microcirculation : Rôle de la pulsatilité. Physiologie [q-bio.TO]. Université d’Angers, 2012. J’ai mis en gras les données importantes pour mon propos. NB : CEC = Circulation Extra Corporelle.
« 5.2.3. Bénéfices cliniques de la CEC pulsée ……………………………………………. p25
[…] Comparativement à une CEC pulsée qui maintien un flux lymphatique, une CEC non pulsée a pour conséquence une rétention hydrique, malgré une volémie normale, expliquant la formation d’œdèmes périphérique et pulmonaire altérant les échanges gazeux. […]
5.3.2. Preuves de la pulsatilité dans la microcirculation …………………………….. p27
[…] La disparition de la pulsatilité peut donc logiquement faire craindre un collapsus ou une sédimentation capillaire. Un shunt microcirculatoire interrompant l’apport nutritionnel cellulaire et un déplacement vers un métabolisme anaérobie en sont les conséquences redoutées. La microscopie intra vitale a apporté des preuves directes de l’effet de la pulsatilité sur la microcirculation.
[…] En 1994, Lee a pu ainsi observer que la pulsatilité existe dans le lit capillaire de muscle squelettique de chèvre et que l’utilisation d’une perfusion non pulsatile de façon prolongée conduit à une détérioration de la microcirculation pouvant compromettre la fonction des organes. […]
5.3.3. Impact de la pulsatilité …………………………………………………………………. p28
[…] Shepard a utilisé la consommation d’oxygène comme indicateur de la perfusion tissulaire au cours de CEC expérimentales pulsées et non pulsées ; une extraction plus importante d’oxygène et de lactate et moins de variations du pH ont été observées au cours des CEC pulsées.
[…] L’index respiratoire de ces patients a également été amélioré témoignant d’échanges gazeux alvéolaires plus performants. »
En conclusion, une partie des séquelles de la maladie Covid-19 et/ou des effets indésirables de sa prévention à ARNm me semble très certainement liée à une altération de la relation physique cœur/cellules souches du sang responsable, selon moi, du phénomène ondulatoire cohérent dit de pulsatilité.
Cette vision des choses pourrait expliquer une partie des troubles de la perfusion des organes constatés dans les formes graves de la maladie ou/et des effets indésirables des injections et enfin nous permettre de comprendre certaines séquelles persistant dans la maladie du Covid long comme la fatigue chronique, par exemple.
Chaque personne atteinte par ce déficit de pulsatilité manifesterait une symptomatologie corrélée à ses fragilités de terrain, qu’elles soient déjà exprimées avant la maladie du Covid 19 ou révélées par elle. D’où l’ampleur et la diversité des symptômes constatés.
Après avoir fait le nécessaire en Ostéothérapie cognitive pour rétablir la cohérence de ces ondes de pulsatilité, bon nombre de mes patients atteints de ce syndrome ont vu leur symptomatologie reculer très sensiblement, voire disparaitre pour certains. Ceci en quelques jours ou quelques semaines. Cependant, en plus de cette perturbation de nature ondulatoire, la maladie Covid 19 et/ou sa prévention à ARNm génèrent également des perturbations du système immunitaire. De nature chimique cette fois. Malheureusement elles ne sont pas concernées directement par mon travail et restent à traiter à cette échelle de notre physiologie.
- Auteur et rédacteur : Claude Mangeot
- Téléphone +33 6 07 64 88 43 et Courriel : [email protected]
Publication : Éric Klein
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