Affaire de la petite Léa : fillette poignardée à 22 reprises, l’assassin Florian T., aujourd’hui en liberté (hors- série)
Audrey Marmignon, la mère de la petite Léa, s’effondre quand elle apprend que Florian T., le meurtrier de sa fille de deux ans, sort de prison dans les jours à venir, à peine six ans après le crime qui a bouleversé Mairieux et ému la France entière ce lundi 21 mai 2018.
UNE IMAGE QUE PERSONNE NE POURRA OUBLIER
« Il a tué Léa, il a tué ma petite-fille ! », hurle Alain Marmignon, en ramassant le menu corps qu’il avait d’abord pris pour une poupée. La fillette gît en partie immergée dans le ruisseau, nue, ensanglantée, les lèvres bleues, les yeux ouverts et retournés. L’enfant, qui présente des traces de strangulation, est lardée de blessures. Les cris d’effroi retentissent dans toute la rue de cette petite commune tranquille des Hauts-de-France. Le voisinage afflue. Les secours sont prévenus. Face à cette vision cauchemardesque, même les professionnels vacillent : « Des pompiers sont allés vomir » se souvient avec effroi Marie-Christine Marmignon, la grand-mère de la victime. On tente de sauver la fillette pendant trois heures, sans succès. Son décès est déclaré dans l’après-midi. L’autopsie révélera vingt-deux plaies thoraciques, infligées du vivant de l’enfant. Léa serait morte des suites d’une asphyxie.
La gendarmerie, une fois sur place, investigue ce qui s’impose comme une scène de crime. Près de la rivière on retrouve les vêtements de la fillette ainsi que sa couche, suspendue à une branche. Un petit trident de jardinage trône au pied de l’arbre, cet outil-là même qu’Alain Marmignon ne retrouvait pas après le repas, alors qu’il s’en servait initialement pour faire ses jardinières. Léa n’aurait jamais pu venir là d’elle-même. Le terrain est sécurisé par plusieurs clôtures, allant jusqu’à deux mètres de haut. « Je n’ai rien vu […] il a profité que je me retourne pour prendre des fleurs […] je m’en veux aujourd’hui […] je fais des cauchemars sans arrêt », avoue Alain Marmignon, affligé. L’enfant a été abusée sexuellement. On retrouve un poil pubien au niveau de l’appareil génital de la jeune victime, malheureusement l’ADN est inexploitable en raison de dégradations causées par l’eau.
EN CAVALE
Un témoin clé, Florian T. 14 ans, semble alors s’être volatilisé. Pour les Marmignon cela ne fait aucun doute, c’est lui l’auteur du meurtre. Marie-Christine est assistante familiale depuis une douzaine d’années et cela fait trois ans que le jeune homme lui a été confié, vivant avec la famille dans le pavillon de plain-pied. Des voisins l’ont vu s’enfuir juste après la découverte de la fillette. Une chasse à l’homme est lancée, seulement la brigade cynophile perd sa trace au niveau de l’église du village attenant. Le meurtrier présumé est parti sans affaires et sans téléphone, étudier sa géolocalisation est donc impossible. On publie un avis de recherche, des photos et sa description sont diffusées par la presse locale.
17 heures, le lendemain, Florian T. est interpellé dans un parc en Belgique sur la commune de Mons. Il aurait fait du stop, aidé par des habitants, il aurait gracieusement reçu un manteau et de la nourriture. Son but était de fuir en Italie pour retrouver de la famille. Immédiatement placé en garde à vue, l’adolescent fluet au regard très bleu, commence par nier les faits.
Il finit par reconnaître froidement et de manière décousue s’être saisi de la fillette, malgré la présence de ses proches, être allé jusqu’à la rivière en portant la jeune victime, après avoir préalablement découpé le grillage. « Ce jour-là c’est lui qui les surveillait, j’en suis convaincu » atteste Maître Hugo Van Cauwenberge, ex-avocat des Marmignon. Il s’en prend à Léa, avant de vouloir l’enterrer, commençant à creuser le sol avec ses mains, jusqu’à ce qu’il entende la famille s’affoler et qu’il décide de la laisser dans l’eau, inerte. Il est mis en examen pour homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans.
UNE ATTITUDE PRÉOCCUPANTE
Octobre 2015, Marie-Christine Marmignon est sollicitée pour le placement d’un jeune garçon présentant des soucis d’ordre sexuel. Malgré l’insistance de l’institution elle ne cède pas, par volonté de protéger les autres enfants dont elle est en charge. Après plusieurs jours on la rappelle, cette fois au sujet d’un placement pour un jeune atteint d’épilepsie et sous Trileptal. Marie-Christine demande la confirmation que le garçon ne souffre d’aucune autre pathologie, on lui répond par la négative. Le couple accepte volontiers.
Dans les semaines qui suivent, le comportement de l’adolescent, qui avait déjà fait l’objet de signalements, inquiète les Marmignon. Il commence à se mutiler et à voler dans les magasins, comme au sein du domicile familial. Il met également feu aux draps de son lit avec un briquet et ouvre le robinet de gaz volontairement. La perquisition, organisée au domicile du couple, mettra en évidence plusieurs couteaux cachés dans sa chambre, entre deux planches d’un babyfoot. Florian T. avait déjà tenté de se rendre à l’école avec un couteau de cuisine, dissimulé dans son sac de cours.
« UN PROBLÈME AVEC LES PETITES FILLES »
Retrouvé entièrement nu, en érection partout dans la maison, il pénètre dans la chambre des Marmignon durant leur sommeil pour prendre leurs téléphones afin de regarder de la pornographie. Il se masturbe devant les autres enfants, y compris les petites-filles du couple, et s’enroule le tuyau du pommeau de douche autour du pénis jusqu’à rester coincé. Régulièrement, Florian T. se frotte contre les murs laissant du sperme dans la salle de bains, les toilettes ou sur les murs de sa chambre.
Dans son historique figurent des recherches autour de la façon de procéder pour déshabiller une enfant. On peut y lire entre autres : « comment enlever la culotte d’une petite fille » ou « comment voir le sexe d’une petite fille ». La perquisition révèle également que Florian T. visionnait du contenu pédopornographique, montrant jusqu’à de très jeunes enfants. Un éducateur sportif témoigne d’un incident lors d’une sortie à la piscine. L’adolescent a fixé une petite fille de deux ans, qui était nue dans les douches, et a fait des remarques qui ont nécessité son intervention pour le recadrer.
Florian T. aurait abusé sexuellement de sa petite sœur lors de ses visites au domicile parental. La jeune fille fait aujourd’hui des séjours réguliers en institution psychiatrique. Courant mai 2017, en pleine nuit, Marie-Christine Marmignon le surprend nu, en érection, près d’un autre enfant de sept ans, dont elle avait la garde. Le petit déclare qu’il lui avait demandé de retirer son pantalon. Cette tentative d’agression sexuelle n’est pas un épisode isolé : les Marmignon retrouvent Léa, couche à l’envers, à de multiples reprises comme lors de cet épisode où toute la famille cherche l’enfant et interroge Florian T. qui avait séquestré la fillette dans les toilettes avec lui. « C’est une certitude qu’il avait un problème avec les petites filles », affirme Maître Hugo Van Cauwenberge, qui évoque « une dimension pédophile » chez l’accusé.
QUAND LA MENACE EST IGNORÉE
Marie-Christine Marmignon, face à tous ces éléments, rédige des notes d’incident afin d’alerter la référente de Florian T. au sujet de ses comportements inquiétants. Ses appels, mails et autres tentatives pour la joindre resteront infructueux. Le couple va jusqu’à se déplacer, sans succès. Les années passent, sans résultat. « Si seulement on avait eu un seul retour, mais elle n’a jamais répondu à nos alertes », se désole-t-elle. Leur unique recours était le licenciement ou la démission, ce qui aurait entraîné la perte de tous les enfants dont ils avaient la charge.
Pour faire face à cette situation et vivant dans la peur, Alain Marmignon installe un système de sécurité sur la porte de chambre de Florian T. avec un flash et une sirène, pour que le couple soit averti si le jeune homme quitte la pièce en pleine nuit. À plusieurs reprises, l’adolescent réussit à contrer ce système en rampant. « On a quand même fait des alertes sérieuses […] pourquoi avoir fait la sourde oreille ? » s’interroge Alain Marmignon, encore dans l’incompréhension.
UNE INSTITUTION À REVOIR ?
Aujourd’hui la famille déplore la situation et dénonce cette absence totale de réponse, quand le département du Nord nie une quelconque responsabilité e t affirme ne pas avoir eu connaissance de ces éléments. « On n’a jamais eu d’excuses dans ce dossier, je trouve ça hallucinant », souligne Maître Hugo Van Cauwenberge. « Vous les laissez avec des jeunes avec de plus en plus de problèmes, sans aide […] il arrive ce qu’il arrive. S’il n’y avait pas eu de dysfonctionnement au niveau de la prise ne charge de l’auteur de crime, elle ne serait pas morte Léa ».
Le couple Marmignon clame l’existence d’erreurs de la part des services sociaux et veut faire reconnaître leurs dysfonctionnements. La famille de la fillette questionne la réalité des familles d’accueil aujourd’hui et souligne l’absence de changement sur le terrain depuis le drame. « Il y a un énorme problème dans l’ASE mais qui osera en parler ? », réagit Christine Delcourt, experte auprès des tribunaux. Militer pour une plus grande prise en compte des assistants familiaux, plus de transparence et de réactivité afin que personne ne soit confronté, à nouveau, à une situation semblable, est devenu leur combat. Les Marmignon ont intenté une procédure auprès du tribunal administratif dans le but de faire condamner le département du nord et projette de poursuivre l’ex-référente de Florian T. « L’assassin était chez nous, on a eu l’assassin dans nos murs […] les services sociaux nous ont livré un meurtrier […] s’ils avaient réagi Léa serait toujours là. On peut pas perdre un enfant à cause d’une erreur de personnes chargées de la protection de l’enfance ! » s’indigne Alain Marmignon.
UNE ATMOSPHÈRE INCESTUELLE
Né en 2004, Florian T. est le deuxième d’une fratrie de trois enfants. Son père, lui aussi, a été confié à l’Aide Sociale à l’Enfance et aurait été abusé par un cousin. Florian T. est placé dès les premiers mois de sa vie, en raison de carences éducatives et affectives. « Il le vit un peu comme un déchirement […] on a l’impression d’un jeune qui a subi le placement depuis le début » révèle Christine Delcourt, psychologue chargée de s’entretenir avec l’accusé.
Au moment du drame, il revoit sa famille biologique certains week-ends. À ces occasions il assiste aux ébats sexuels de ses parents, dort avec eux, visionne de la pornographie avec son père et l’embrasse sur la bouche. Christine Delcourt évoque « une atmosphère incestuelle» pour qualifier cet environnement, qu’on peut définir comme un climat intrafamilial proche de l’inceste.
DÉFICIENCE EN POKÉ BALL
Les experts qui s’entretiennent avec le jeune détenu mentionnent un trouble du spectre autistique, avec des difficultés de gestion émotionnelle. Selon Christine Delcourt, « c’est un jeune qui présente une déficience intellectuelle ». Pour l’experte, l’adolescent a une conscience morale limitée et une personnalité marquée par une « immaturité infantile ». « Il a cette culture du dessin animé où la vie et la mort c’est pas contradictoire (…) il l’a tuée mais elle peut revenir comme un jeu vidéo, reset, ça recommence » développe la psychothérapeute.
Florian T. s’est construit une forme de convention sociale qui lui est propre, l’interdit du meurtre est acquis mais est moins grave que de courir au bord d’une piscine. Cette échelle est déterminée en fonction de l’impact sur lui-même, explique-t-elle. Son échelle de valeurs est différente, comme son modèle de sanctions/récompenses, basé sur les cartes Pokémon. La clinicienne « ne comprend pas comment la pathologie de cet adolescent est passée inaperçue ». On finit par statuer sur une altération du discernement, mais pas une abolition.
DESSEIN DE VENGEANCE
« C’est un jeune pris dans la pulsion, qui n’a aucun frein intellectuel, aucun frein moral […] il n’y a pas de mécanisme […] suffisamment bordant pour contenir un passage à l’acte […] Ce qui est frappant c’est l’absence d’émotion quand il va décrire le meurtre de Léa […] il n’a aucune culpabilité. Pour lui les poules, le téléphone portable et Léa c’est pareil », explique la psychologue. Capable de décrire les faits mais sans honte ou réel sentiment de culpabilité, les experts s’accordent à souligner la froideur émotionnelle du jeune accusé, son intolérance à la frustration et son absence d’empathie.
Le rapport de la cour d’appel de Douai soulève l’hypothèse d’une jalousie envers la fillette. Ayant un sentiment de colère et d’injustice, Florian T. explique son passage à l’acte comme une vengeance qu’il nourrit depuis sa petite enfance envers les familles d’accueil.
YAOURT ET FOURCHETTE : UNE INCARCÉRATION MOUVEMENTÉE
14 juin 2019, le verdict du tribunal pour mineurs d’Avesnes-sur-Helpe tombe, après les quelques jours de procès à huis-clos. L’accusé, décrit comme détaché, « étranger à son procès », est condamné à huit ans d’incarcération. La peine sera d’ailleurs confirmée le 26 novembre de la même année, en appel. Florian T. commence sa peine à Quiévrechain, puis est transféré dans un centre pénitentiaire à Soissons après sa majorité.
Selon plusieurs sources, le condamné a un parcours agité en détention. Au cours de l’automne 2018 il s’en prend à un surveillant qui lui confisque sa pochette de cartes Pokémon. A nouveau, en février 2019, il gifle un codétenu pour finir par, le mois suivant, tenter de poignarder un autre détenu avec une fourchette en raison d’un conflit de parfum de yaourt.
LIBÉRATION D’UN FUTUR RÉCIDIVISTE ?
Au domicile familial, aujourd’hui encore, tout semble figé depuis mai 2018. La chaise de Léa est toujours installée à table, les vêtements sont restés sur cintres. Rien n’a bougé. C’est la veille de ce qui aurait dû être les neuf ans de la jeune victime, que ses proches apprennent avec une « profonde tristesse » et un « écœurement total » la libération anticipée de Florian T., sorti le 5 octobre dernier, après avoir été incarcéré six ans et quatre mois. Suite à une convocation au tribunal d’Avesnes-sur-Helpe pour se voir expliquer cette décision, les Marmignon apprennent, par le juge d’application des peines, que l’auteur du meurtre est soumis à un suivi socio-judiciaire jusqu’au 7 octobre 2034. Une mesure plus qu’insuffisante pour cette famille endeuillée.
Le condamné, âgé de vingt ans maintenant, a également interdiction de rentrer en contact avec les Marmignon, le non-respect de cette modalité pouvant entraîner la révocation de sa libération conditionnelle. La famille redoute, cependant, les possibles représailles de celui qui a proféré des menaces à leur encontre : « Je vais prendre un katana chez mon père […] je vais détruire tous leurs préférés, les plus précieux pour eux », nous rapporte Christine Delcourt. L’ex-famille d’accueil qui s’inquiète de la connaissance que Florian T. peut avoir des lieux, y ayant résidé, vit « dans la peur et l’angoisse ». Les serrures ont été changées, des caméras de surveillance installées. Florian T. serait retourné chez ses parents, résidant à à peine six kilomètres. Audrey Marmignon, qui « s’est totalement effondrée » nous confie son père, n’est plus en mesure de sortir seule et doit être accompagnée même pour se recueillir sur la tombe de sa fille. « La douleur de voir celui qui a causé tant de souffrance retrouver la liberté est difficile à porter » continue-t-il, évoquant « un sentiment d’injustice et d’impuissance ».
La famille de la fillette, scandalisée, crie sa colère de savoir un tueur d’enfant, répertorié sur le Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais), dans la rue. Les experts ont pourtant été formels en soulignant la dangerosité dite « très importante » du sujet et le « fort potentiel » de récidive en raison de son anesthésie affective et de son âge précoce pour un passage à l’acte aussi violent. Le grand-père de la victime se confie sur son compte Facebook, qualifiant cette décision de « malheureuse nouvelle, qui résonne comme un coup de tonnerre […] venant raviver avec émotion, de douloureux souvenirs ». « Nous sommes en train de supporter l’insupportable », ajoute le sexagénaire.
On se retrouve dans « Portraits Criminels par Swen » tous les premiers vendredis du mois pour une nouvelle affaire. En attendant, vous pouvez accéder à différents dossiers criminels, sous la forme de vidéos documentaires, sur la chaîne Youtube : Swen True Crime.
Contact :
Instagram & Tiktok : swen.truecrime
Mail : [email protected]
Youtube : https://www.youtube.com/@Swentruecrime/videos
Tipeee : https://fr.tipeee.com/swen-true-crime
RUBRIQUE PORTRAITS CRIMINELS PAR SWEN :
- PORTRAITS CRIMINELS > SWEN > PETITE LÉAAffaire de la petite Léa : fillette poignardée à 22 reprises, l’assassin Florian T., aujourd’hui en liberté (hors- série) Audrey Marmignon, la mère de la petite Léa, s’effondre quand elle apprend que Florian T., le meurtrier de sa fille de deux ans, sort de prison dans les jours à venir, à peine six ans après le crime qui a bouleversé Mairieux et ému la France entière ce lundi 21 mai 2018. UNE IMAGE QUE PERSONNE NE POURRA OUBLIER « Il a tué Léa, il a tué ma petite-fille ! », hurle Alain Marmignon, en ramassant le menu corps qu’il avait d’abord pris pour… Lire la suite : PORTRAITS CRIMINELS > SWEN > PETITE LÉA
- PORTRAITS CRIMINELS > SWEN > SEAN GILLISSean Gillis : quand des fantasmes nécrophiles obsèdent un serial killer (L’autre tueur de Bâton Rouge) 1h20, en pleine nuit, ce 29 avril 2004. Les forces de l’ordre de Bâton Rouge défoncent la porte du 545 Burgin Avenue. L’épais nuage des fumigènes envahit les pièces. Sean Gillis, en état d’arrestation, est arraché à sa compagne qui exige de savoir ce qu’il se passe. « Vous ne savez pas que vous vivez avec un tueur en série ? » UN PRINCE (PAS SI) CHARMANT C’est par l’intermédiaire d’un ami que Sean Gillis rencontre celle qui partagera ses dernières années de liberté. Terri Lemoine. Une… Lire la suite : PORTRAITS CRIMINELS > SWEN > SEAN GILLIS
- PORTRAITS CRIMINELS > SWEN > ROBERT BEN RHOADESRobert Ben Rhoades et sa chambre de torture sur roues (Truck Stop Killer) 1er avril 1990 au matin. L’officier d’État Mike Miller repère un camion sur le bas-côté de l’Interstate 10, tout près de Casa Grande. Interpellé par les feux de détresse du véhicule, il s’approche pour l’inspecter. Il y découvre une scène d’horreur, l’œuvre de celui qu’on surnommera « le tueur d’auto-stoppeuses ». UN ROUTIER PAS COMME LES AUTRES A l’intérieur de la cabine, une femme nue, identifiée plus tard comme Kathleen Vine, 27 ans. Attachée, elle parvient à hurler malgré le mors de cheval disposé dans sa bouche. Son corps est… Lire la suite : PORTRAITS CRIMINELS > SWEN > ROBERT BEN RHOADES
- PORTRAITS CRIMINELS > SWEN > WAYNE WILLIAMSWayne Williams : bouc émissaire ou tueur en série ? Ce 22 mai 1981, des policiers en service de nuit, près d’un pont surplombant la rivière Chattahoochee arrêtent une voiture pour en interroger le conducteur, suspecté d’avoir jeté quelque chose dans l’eau. Celui qui est ébloui par le rayonnement aveuglant de la lampe torche, caché derrière la monture argentée de ses lunettes, c’est Wayne B. Williams, un jeune photographe afro-américain de 22 ans, bientôt connu de tous. Rétrospective d’une enquête qui a marqué les esprits. Celle du supposé tueur d’enfants qui a terrifié Atlanta, au début des 80’s et qui interroge toujours,… Lire la suite : PORTRAITS CRIMINELS > SWEN > WAYNE WILLIAMS
- PORTRAITS CRIMINELS > SWEN > TAMARA SAMSONOVATamara Samsonova : Elle mangeait les organes de ses victimes (Baba Yaga / Granny Ripper) Le 28 juillet 2015, les forces de l’ordre de Saint-Pétersbourg se rendent à l’étage d’un immeuble du quartier Dimitrov, après avoir découvert un tronc humain dans un sac poubelle aux alentours. On leur ouvre la porte. Dans l’appartement de la victime présumée, une femme, Tamara Samsonova. Les policiers ignorent à cet instant que la grand-mère de 68 ans qui les accueille est en réalité une tueuse en série et cannibale présumée, le corps retrouvé étant le dernier d’une longue liste. MARI DISPARU Tamara Mitrofanovna Samsonova… Lire la suite : PORTRAITS CRIMINELS > SWEN > TAMARA SAMSONOVA
- PORTRAITS CRIMINELS > SWEN > JOHN FAMALAROJohn Famalaro : il conservait sa victime dans son congélateur (Cold Storage Killer / Ice Box Killer) OÙ EST DENISE ? Les Huber sont surpris à leur réveil, ce 3 juin 1991, quand ils constatent que le lit de leur fille n’est pas défait et qu’elle n’est, semble-t-il, jamais rentrée. Dennis et Ione supposent alors qu’elle a découché chez une amie et collègue de travail. Mais leur inquiétude se renforce le soir venu, lorsqu’ils prennent conscience que leur fille n’a donné aucun signe de vie de la journée. Denise Huber est une jolie jeune femme de 23 ans, passionnée de littérature… Lire la suite : PORTRAITS CRIMINELS > SWEN > JOHN FAMALARO
- PORTRAITS CRIMINELS > SWEN > LETHAL LOVERSLethal Lovers, une liaison destructrice : quand le meurtre devient pacte d’amour (Gwen Graham et Cathy Wood) DES MEURTRES QUI PASSENT INAPERÇUS Au milieu de la nuit ce 18 janvier 1987 s’endorment les pensionnaires de l’Alpine Manor, une maison de retraite du Michigan. Deux aides-soignantes, amantes depuis quelques mois, se faufilent discrètement dans la chambre 614. Y séjourne Marguerite Chambers, une patiente âgée de 60 ans. Gwen Graham et Cathy Wood, qui bénéficient de rapports exemplaires de la part de leurs supérieurs, s’approchent silencieusement du lit. Là, elles se jettent sur la vieille dame puis l’étouffent en lui serrant le nez… Lire la suite : PORTRAITS CRIMINELS > SWEN > LETHAL LOVERS
- Portraits Criminels > SWEN > Histoire vraie d’AmityvilleL’histoire vraie d’Amityville : une famille massacrée, genèse d’un mythe Six corps découverts dans leur lit 18h30 ce 13 novembre 1974, Ronald Defeo Jr, 23 ans pousse violemment les portes du Henry’s Bar sur Merrick Rd, à Amityville, Long Island. A peine a-t-il passé la porte que celui que tout le monde surnomme Butch, crie : “Vous devez m’aider ! Je crois que ma mère et mon père sont morts”. Un petit groupe d’habitués ainsi que le gérant des lieux répondent à ses supplications et s’entassent dans sa Buick Electra 225 pour se rendre au 112 Ocean Avenue. La maison familiale… Lire la suite : Portraits Criminels > SWEN > Histoire vraie d’Amityville
- Swen > Documentaires Criminels > VidéoDes arts visuels à la vidéo sur YouTube : Swen, une artiste polymorphe Dès son enfance, la vidéaste semble intéressée par l’humain. Jeune adolescente, elle se passionne pour les faits divers et l’étude des profils de criminels « Je me revois à mes 11, 12 ou 13 ans, passer des heures à me renseigner sur des affaires […] Je crois que très jeune j’ai compris que c’étaient des personnes souvent malades et qui avaient dans la majorité des cas elles-mêmes été abusées, été victimes avant de devenir auteurs, sans que cela ne légitime quoi que ce soit bien sûr». Après un baccalauréat… Lire la suite : Swen > Documentaires Criminels > Vidéo
Your blog is a testament to your dedication to your craft. Your commitment to excellence is evident in every aspect of your writing. Thank you for being such a positive influence in the online community.
Un très bon article qui relate l’horreur absolue… Difficile de s’exprimer sur un tel sujet…