Photos du Motor Show Luxembourg 2017

On n’a pas tous les ans… 20 éditions Photos reportage à Luxembourg

 

 

Photos de Arnaud Witt

International Motor Show Luxembourg : deux décennies de passion !

Vingt ans que ça dure ! En fait, plus que ça… Avant d’envahir les halles de la Foire Internationale de Luxembourg, l’International Motor Show, né Euro Racing Show, avait planté ses tréteaux du côté d’Arlon. L’occasion pour l’équipe organisatrice de se faire les dents, de monter en puissance, et d’un jour se rendre compte que les mètres carrés venaient à manquer. En 1998, la transhumance était concrétisée, et l’Euro Racing Show débarquait en terre grand-ducale, sur le Plateau du Kirchberg, dans les entrailles de la FIL !

Pour le visiteur poussant les portes de ce qui est plus que jamais un incontournable rendez-vous de fin de saison, qu’est-ce qui a changé en deux décennies ? A la fois plein de choses… et pas grand-chose, si on considère que l’exposition repose toujours sur l’auto et la moto, concepts abordés au sens le plus large de ces termes…

La principale évolution est illustrée par le changement d’appellation de la manifestation. Naguère, il était question d’un Racing Show, avec une mise en exergue des bolides de compétition ayant marqué la saison sportive écoulée. C’était l’époque où les constructeurs exhibaient fièrement leurs engins de course, où la superficie des stands pouvait être très impressionnante, où les champions du monde se pressaient au portillon et sur le podium de l’Euro Racing Show, afin de communier avec le public de la Grande Région. Pilotes de rallye, stars de la Formule 1 et des Grands Prix Moto, lauréats des 24 Heures du Mans, ils ont tous défilé, à un moment ou à un autre, dans les halles luxembourgeoises.

La société évoluant et les sports mécaniques étant de moins en moins l’apanage des marques, l’événement orchestré par Pole Position a muté, devenant l’International Motor Show. La différence ? La partie compétition occupait moins de place, alors qu’on assistait à une montée en puissance des Supercars et Hypercars, des voitures de route préparées, enjolivées et boostées, des automobiles anciennes et du tuning. Un joyeux mix allant comme un gant au public de l’IMS, passionné autant que curieux, se bousculant au gré des éditions afin de découvrir les nouveautés des uns et des autres, les dernières réalisations de préparateurs toujours plus délirants, les joyaux du passé ressurgis comme par magie, ou encore les ultimes tendances du monde des tuners…

Ajoutez à cela des expositions thématiques de très grande qualité permettant de mettre chaque année l’univers des deux roues en exergue, et vous obtenez un cocktail qui n’a peut-être rien de révolutionnaire, mais qui plait, tout simplement. L’IMS, c’est la bonne habitude de fin d’année pour des dizaines de milliers de visiteurs fuyant quelques heures durant la frénésie du shopping en vue des Fêtes, pour cultiver la passion de l’auto et de la moto…

Ce qui distingue depuis longtemps l’International Motor Show Luxembourg des autres manifestations du genre, c’est son côté dynamique ! Depuis toujours, le spectacle est roi au Grand-Duché ! Car admirer des bolides, des engins toujours plus fous, des machines rutilantes, c’est bien, mais entendre hurler les moteurs, humer l’odeur de gomme brûlée, c’est mieux ! Grâce à ses démonstrations de Drift dans la cour intérieure de la Foire Internationale de Luxembourg, l’IMS entretient une sorte de communion avec son public. Quelle que soit la météo, ils sont là, les fans, trépignant d’impatience, guettant l’horloge officielle et se réjouissant de l’arrivée de ces gladiateurs des temps modernes, dont les équipages flirtent parfois avec les 1000 chevaux ! Et lorsque tombe la nuit sur Luxembourg, le show entre dans une autre dimension, avec un ballet de phares, de feux, de fumée et d’étincelles. Magique…

Pour toutes ces bonnes raisons, l’International Motor Show Luxembourg va encore faire le plein de visiteurs à l’occasion de cette 20ème édition pas tout à fait comme les autres… Que le public et les partenaires se rassurent : on ne change pas une formule qui gagne. A dans deux décennies pour un nouveau bilan…