Les « Coralpins Gaumais ». |
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Poème « Alphorn » (Le cor des Alpes) de Justinus Kerner 1786-1862)
Le son du cor des Alpes
M’appelle au loin
Vient il du fond de la forêt
Ou de l’aube naissante ?
Vient-il du sommet des monts
Ou d’un vallon fleuri ?
Où que j’aille, où que je sois,
Sa mélodie obsédante est en moi.
Le cor des Alpes……..qu’à mou bin ! (En patois gaumais : le cor des Alpes …..comme c’est bien !)
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Jean –François Claisse ( tromboniste), Depienne Didier (clarinettiste, Hubert Daniel (tubiste) , trois copains musiciens gaumais pasionnés par le cor des Alpes ont décidé de créer le trio « Les Coralpins Gaumais » afin de faire connaître ce bel et mystérieux instrument dans leur région.
Le cor des Alpes est un instrument à vent, naturel, en bois, connu depuis très longtemps dans les pays montagneux et que l’on entend de loin. Mesurant jusqu’à 4 m, il est de forme allongée et sa partie inférieure est courbée, terminée par un « entonnoir » peu évasé.
On trouve déjà des témoignages sur le cor des Alpes dans les écrits anciens.
Ainsi, en 1555, le naturaliste Conrad Gessner écrit à propos d’un « Litum alpinum » entendu au Pilate. Il s’agissait probablement d’un cor de berger, émettant peu de sons, et utilisé pour l’appel du troupeau. Il nous décrit le cor comme 2 pièces de bois légèrement incurvées, longues de 11 pieds, évidées puis remises ensemble et entourées de saule.
On connaît mieux le cor des Alpes de berger de 1800. A la fête des bergers d’Unspunnen, en 1805, un concours de cor des Alpes avait déjà lieu. On créa à cette occasion, une médaille qui montre la forme des instruments de cette époque. Malheureusement, il ne se présenta que deux concurrents.
En 1826, le patricien et bailli bernois Niklaus von Mülinen demanda au compositeur Ferdinand Fürchtegott Huber, directeur de musique de l’Institut Fellenberg à Hofwil, de se procurer quelques cors des Alpes et de donner des cours à Grindelwald. D’après une illustration de l’époque, il s’agissait de cors minces, plutôt droits, semblables à celui connu en Gruyère en 1818.
A la fin du 19ème siècle et au début du 20ème, on commence à voir des cors des Alpes ressemblant aux instruments d’aujourd’hui. Ces anciens cors n’étaient alors pas démontables, donc peu destinés à changer d’endroit.
On peut admettre que le cor des Alpes, connu comme le plus célèbre instrument Suisse pour la musique folklorique, n’était pas typiquement un instrument suisse, tant qu’on le considère dans sa forme ancienne. De tels instruments étaient en effet utilisés dans la plupart des peuplades de bergers habitant les montagnes d’Europe ou d’Asie, mais sous sa forme « trompette en bois ». Par contre, le forme actuelle du cor des Alpes s’est développée en Autriche et, par la Bavière, jusque Suisse. En considérant son développement actuel, on peut parler avec certitude d’un instrument suisse de musique folklorique.
Ces dernières années, le cor des Alpes a fait son entrée dans la musique classique grâce à la construction d’instruments de grande qualité.
Ce développement est tout à l’honneur du cor des Alpes et la qualité de sa construction, mais pourrait très facilement détourner notre « instrument de la nature » de sa spécifité d’origine. Son nom dit bien que sa place est dans les Alpes, sur les monts et dans les vallées. Là, dans le calme, le son qu’il émet est vraiment mis en valeur. Nous nous réjouissons qu’il soit aussi joué en plaine et dans les villes. Mais tout jouer devrait se souvenir de l’origine de son instrument et le prendre avec lui dans ses balades en montagne.
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« Les coralpins Gaumais »
Email : [email protected]
Site internet : http://www.les-coralpins-gaumais.be/
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