Aujourd’hui, nous nous rendons au Franklin pour rencontrer Cédric Michaux, chef restaurateur de Virton.
Bonjour, pourriez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Cédric Michaux, je suis chef restaurateur. J’ai fait un apprentissage aux Forges du Pont d’Oye. Après cela, j’ai travaillé un an chez Bruno quand il avait trois étoiles et depuis 26 ans, je suis indépendant ; 9 ans à « La terrasse » et là c’est notre 17e année au « Franklin ».
Comment vous est venu ce goût pour la cuisine ?
Alors, le goût m’est venu de mes grands-parents qui avaient un hôtel-restaurant à Rouvroy et ils faisaient des traiteurs aussi. Depuis tout petit, j’étais dans les jupes de ma grand-mère à mélanger les sauces, à faire les croquettes, etc.
Comment est née cette envie de faire ce métier ?
C’est arrivé comme ça, à partir de l’âge de six ans quoi (rires).
Ce qui vous motive au quotidien ?
Faire plaisir aux gens, savoir se remettre en question, pouvoir faire des menus différents, etc. Avoir toujours de nouveaux projets.
Ce qui vous fait rêver ?
J’ai ce qu’il me faut en fait, franchement, je ne saurais pas dire… Peut-être la réouverture complète des restaurants !
Ce qui vous différencie des autres ?
Disons que ce qui nous différencie des autres, c’est qu’on a la salle de banquet à l’étage, la véranda, une grande capacité de 100 personnes en salle et plus de 200 a l’étage. Et puis… c’est un ancien cinéma donc c’est assez atypique.
Faites-nous rêver, mettez en valeur votre restaurant de Virton :
C’est un restaurant où on travaille les produits du terroir, de la cuisine française et italienne. Le restaurant dispose d’une salle de concert et de diners-spectacles à l’étage. Et puis, notre dernière nouveauté bien sûr, c’est le chalet à thèmes que l’on a mis dans la véranda, pour faire voyager les gens.
Les qualités d’un restaurateur, selon vous ?
Il faut être rigoureux, concentré, intransigeant et un peu psychologue aussi (envers l’équipe).
Parlez-moi d’une fois où vous avez dû travailler sous beaucoup de pression, comment avez-vous géré cela ?
Le dernier stress que l’on a eu, c’était les Sosson, le 45e chapitre. Nous avions 300 plats à emporter, ce qui fait beaucoup de plats à faire, de paquetage. Il faut que tout soit servi dans les temps et sans erreur. Mais dans ces moments-là, on fait confiance à son équipe, on débriefe et on se fait confiance.
ce que l’on doit faire, les ingrédients, etc. C’est à force de travailler en fait, on ne saurait pas l’expliquer.
Que diraient vos collègues à votre sujet ?
(Christine 🙂 Qu’il est gentil, que c’est quelqu’un de
Avez-vous des moyens mnémotechniques pour retenir les commandes ?
Non, c’est une habitude, ça devient un automatisme avec le temps. On voit quand on reçoit la commande ;
profondément gentil, de généreux, qu’il est juste aussi. Puis Cédric est quelqu’un qui sait montrer le métier aux autres, c’est un bon pédagogue.
Quelles sont vos passions ?
Je dirais le cinéma.
Avez-vous des attentes pour le futur ?
Que tout continue comme c’était avant, que tout marche encore bien.
Comment choisissez-vous vos produits pour vos menus ?
Alors, on prend pas mal de produits du terroir, on essaye de travailler avec les producteurs de la région et les produits de la région.
Un plat favori ?
Beaucoup de veau à la Milanaise
Votre spécialité ?
Les produits de terroirs, le magret de canard à l’Orval.
Pouvez-vous nous parler de l’ambiance de votre restaurant ?
Une ambiance familiale, toute l’équipe s’entend bien, une équipe assez jeune et dynamique.
Et de qui se compose cette équipe ?
Nous avons un second de cuisine ; Steve, un chef de partie ; Marjorie, et deux apprentis ; Dorian et Anaëlle. En salle, nous avons un chef de salle ; Mohamed, une serveuse ; Cassy, et quelques étudiants. Puis ma petite femme, Christine, cachée dans l’ombre, qui donnent les idées, la pub, les décorations.
Les avantages et inconvénients du métier ?
Alors, l’inconvénient, c’est que l’on travaille quand les autres s’amusent et l’avantage, c’est que l’on s’amuse quand les autres travaillent (rires). Sinon, nous avons l’avantage de faire plaisir aux gens, de faire de belles rencontres, etc.
Une anecdote à raconter ?
Grâce au concert qu’on a fait ici, on a bu un verre avec Beverly Jo Scott. C’était le dernier spectacle avant le confinement, mais il y en a eu d’autres.
Un dernier mot, quelque chose à nous communiquer ?
On a aménagé notre restaurant pour que tous les gens se sentent en sécurité, avec un chalet et des petites logettes et des vérandas. On a hâte de vous revoir.
Merci à tous les clients qui nous ont fait confiance, qui nous font et feront confiance ; merci pour leur confiance, fidélité et soutien.
Maureen Bertrand