Que peut-on faire à part sa part ???
Dans une telle situation, il n’y a pas de petits ou de grands gestes mais il y a à faire sa part…
Un don, du temps, des kilomètres, un mot, un sourire, un repas, un relais, une intention…
C’est ce que nous faisons. Après avoir parcouru les rues avec nos torchons et nos raclettes, avoir découvert la situation réelle sur place et non derrière nos écrans, avoir partagé quelques mots tout d’abord timides mais tellement touchants, nous nous sommes rendus compte de l’ampleur de ce qu’il y avait à faire. Nous avons donc pris la décision que notre part serait de récolter des fonds pour préparer des repas et les distribuer. Et que notre challenge serait de tenir sur la longueur. L’équipe s’active pour tenir les promesses faites de revenir le lendemain et les jours d’après…
De sinistrés il y a 10 jours, toutes ces personnes deviennent pour nous des êtres humains avec des prénoms, des histoires, des choses à dire et une dose inimaginable de courage et de gratitude.
Nous sommes touchés, émus, bousculés et lorsque nous revenons dans nos maisons intactes, nous prenons en pleine figure la chance que nous avons. Et ça fait du bien d’ouvrir les yeux ! De se dire que notre part est importante, bien sûr mais ni plus ni moins que les actions de milliers d’autres bénévoles, associations et membres officiels présents.
Pour tenir notre promesse, dans les prochaines semaines, faire peut-être un autre choix d’aide quand les besoins changeront, nous avons besoin que vos dons continuent.
L’argent qui restera sera évidemment reversé dans une action similaire… mais nous n’en sommes pas encore là…
Certains repas se préparent sur place à Petit Vaux, d’autres à Fauvillers. Si vous voulez nous aider, voici les personnes de contact.
Mélissa Wagener 0495/10.05.65 ou Christophe Mary 0470/32.02.95 ou par mp sur Facebook.
Sinon, cherchez votre part… elle existe… et elle ne consiste pas à ne rien faire… même ce qui vous semble être le plus petit geste compte…
Nous parlons beaucoup de solidarité et elle est bien présente mais elle ne doit pas s’essouffler trop vite au vu de l’ampleur des dégâts autant matériels qu’humains.
Photos Christophe Mary et texte de Mélissa Wagener
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