DOMINIQUE BESNEHARD, PARRAIN D’HONNEUR
Le Festival du Film Arabe de Fameck, du 6 au 17 octobre 2021, c’est 40 longs métrages et 15 courts métrages dont 10 avant-premières toutes catégories confondues. Le comédien et producteur Dominique Besnehard sera le parrain d’honneur de cette 32è édition du Festival qui mettra à l’honneur cette année la Tunisie.
La particularité de ce Festival ô combien sympathique et riche en qualité cinématographique, est de montrer la diversité et la richesse qui caractérisent les cinémas du monde arabe à travers une sélection qui compte plusieurs catégories.
Il y a d’abord les films en compétition soit 7 films dont 5 avant-premières. Parmi cette sélection, nous retiendrons « Burning Casablanca » qui est une coproduction belge racontant l’histoire d’une star de rock déchue qui revient dans sa ville natale où il rencontrera Rajae, une fille de la rue à la voix d’or. « La Femme du fossoyeur » présenté à Cannes cette année tout comme « Feathers » lauréat du Grand Prix Nespresso et « Memory box » venu en droite ligne du dernier Festival de Berlin. Le jury décernera parmi ces 7 films, le Grand Prix du Festival dont le président est le compositeur Amine Bouhafa qui a notamment signé la musique originale du merveilleux film « Timbuktu » d’Abderrahmane Sissako.
Le jury presse devra se prononcer parmi les 6 films qui lui seront présentés dont « Streams » une coproduction luxembourgeoise déjà sortie sur les écrans du Grand-Duché ; « Notturno » un documentaire qui a fait les beaux jours du dernier Festival de Berlin ; « Mes frères et moi », présenté dans la catégorie « Un Certain Regard » au dernier Festival de Cannes, ou l’histoire de Nour qui a 14 ans. Il vit dans un quartier populaire de Sète, au bord de la mer. Il s’apprête à passer un été rythmé par les mésaventures de ses grands frères, la maladie de sa mère et des travaux d’intérêt général. Alors qu’il doit repeindre un couloir de son collège, il rencontre Sarah, une chanteuse lyrique qui anime un cours d’été. Une rencontre qui va lui ouvrir de nouveaux horizons.
Le Festival de Fameck, c’est aussi des documentaires, des courts-métrages, un prix du public avec une catégorie que leur est réservée, une sélection hors compétition, avec notamment « Lingui, les liens sacrés » de Mahamat-Saleh Haroun et « Un fils » pour lequel Sami Bouajila a obtenu le César du meilleur acteur ainsi que le prix Lumières de la presse étrangère, sans oublier une catégorie « compétition jury jeune » avec 4 longs métrages dont « Haut et fort » de Nabil Ayouch qui avait été présenté en compétition officielle lors du dernier Festival de Cannes.
En marge des films présentés, plusieurs temps forts autour du cinéma sont à souligner telle que la rencontre sur le thème « Tous les films sont-ils politiques ? ». Les journalistes Edwy Plenel et Nathalie Chifflet et le cinéaste Rachid Bouchareb tenteront d’y apporter une réponse ou du moins en débattront avec, comme modérateur, le journaliste cinéma Jean-Philippe Guerand.
Pour plus de renseignements rendez-vous à l’adresse suivante : www.festival-fameck.com