Vincent Lenaerts : peint avec son cœur et ces doigts
Salut, moi c’est Vincent Lenaerts connu sous le pseudonyme “neptco art” encore jeune mais un parcours de vie très riche en rencontre, avec les gens, cultures, ressentis… J’ai toujours admiré ces richesses que nous croisons souvent, depuis très jeune (9 ans) j’aime la créativité, c’est l’âge de mes premiers dessins, du simple personnage de BD à des portraits de femmes. Mais ce fut bref. J’ai arrêté l’école tôt et découvert le monde du travail à l’âge de 15 ans.
C’est vers 17 ans avec l’arrivée de internet dans nos foyer que je me suis procuré un ordinateur et que j’ai découvert la musique d’une manière plus large. J’étais déjà sensible à beaucoup de petites choses mais internet m’a permis de élargir ma curiosité. Je passais mes soirées après le travail à surfer sur la toile et déjà à faire des créations avec un petit programme de dessin.
C’est à l’âge de 24 ans que je suis parti vivre dans les Alpes, toujours actif dans le travail, ne prenant donc toujours pas plus de temps pour “me découvrir” C’est en 2009 que j’ai dépanné une personne pour la réalisation d’un gros chantier dans la décoration de théâtre sur Lyon. Un chantier sur le thème baroque. Nous étions que 5 personnes, j’ai accepté n’ayant aucunes formations dans le domaine du bois mais il fallait des bras. Cette personne (unique) d’où le pseudonyme “Neptco” que je porte.
. M’a mis face à une tâche énorme, celle d’imaginer la décoration et surtout de la créer. Cette personne m’a permis de enfin me “découvrir” avec une liberté immense, nous avons dessiné et fabriquer un labyrinthe, des gradins, pontons, scènes, chaises… En travaillant avec les musiciens, acteurs..
Une expérience et une approche sur l’art, la créativité et le bois où je me suis découvert sans le reconnaître. Après ce chantier je travaillais beaucoup dans une scierie, ne prenant que peu de temps pour moi. C’est dans mon garage que je bricolais un peu mais sans plus.
En 2016 je reviens en Belgique, toujours actif dans des projets job, à temps perdu je commence à fabriquer des petites choses décoratifs que je laisse de côté sans intérêt pour moi, je m’occupe dans un tout petit garage, je récupère des choses et fabrique des lampes aztèque, bac à fleurs, des décoration, espace de jeux pour chèvres, cabanes, meubles…
En 2019 je m’installe ailleurs, nous visitons une maison et je vois une pièce près du jardin abandonné, mal isolé avec des fuites d’eau partout. Et là j’y vois un atelier en une fraction de seconde je m’imagine en train de créer.
Directement nous prenons cette maison. C’est vers l’été 2020 avec des bois que je trouve par ci par là que je fabrique une décoration de plus pour passer mon temps, un éléphant en cadre.
Mais cette fois ci ma compagne m’interpelle un soir et me demande de partager l’éléphant sur les réseaux. Je refuse au début, je n’y vois pas l’intérêt, après avoir insisté j’accepte et partage donc l’éléphant. Et là je reçois des retours de personnes, elles me disent de partager sur les groupes. N’étant pas très motivé je le fais quand même.
Beaucoup de félicitations, je me prête au jeu et continue donc à réaliser des objets en bois. Je ne me rends pas compte tout de suite de l’ampleur, en fait je m’amuse et bricole, je me laisse m’exprimer, j’ai mon atelier de fortune avec mes sceaux pour les fuites d’eau. Mais je m’y sens bien, j’ose me lâcher, laisser parler mes tripes et laisser la vie me raconter les choses que je ressens.
Et là j’ose de plus en plus, expriment mes idées faisant paraître ce qui a en moi au travers des musiques et vidéos, je regarde une photo, si elle me parle je vois déjà le projet terminé avant de le commencer. C’est les gens qui me motive, même si je n’accepte pas le mot artiste à ce moment-là. En quelque mois j’avais pris goût à laisser s’exprimer mes idées mais toujours assez timide. Hiver 2021, j’ai envie de me lâcher un peu plus et fabrique une girafe pop art me laissant aller un peu plus à l’écran. Qu’elle bonheur, oser être sois même et libérer toutes ces idées qui déborde.
Mais je commence aussi à fatiguer, les projets bois sont long à faire, l’hiver dans ma pièce de fortune n’est pas facile du tout. Je cumule les demandes de projets et je ralentis de plus en plus, même si les idées sont toujours là.
C’est pendant l’été 2021 que à la suite de la mort de Dayo (un gorille) je ressens une tristesse en moi, je ne sais pas trop expliquer, je ressens souvent des choses pendant mes projets bois mais cette fois si c’est fort.
Et j’ai envie de peintre Dayo, mais je veux le ressentir, j’ai toujours eu cette envie de connexion au toucher, c’est plus fort que moi, chaque projet j’avais un besoin de toucher le bois, et ici je ne voulais pas mettre quelque chose entre moi et Dayo je voulais un contacte.
Sans réfléchir je regarde une photo longuement et puis je vais dans ma fameuse pièce (atelier) et je peins avec mes mains et là je ressens un soulagement immense, je me libère de cette tristesse que j’avais pour le gorille.
Après plusieurs réactions sur les réseaux sociaux, je reste pensif, je m’écoute le soir, pendant plusieurs jours même…
Et la toile s’avère être un besoin, je prends donc plaisir à peintre avec mes mains, vivre, ressentir, laisser la vie, exprimer toutes ces choses que je n’osais faire sortir. Une photo qui me parle, j’associe à une musique qui me traduit et puis un projet prend forme. Aujourd’hui le projet qui me touche le plus, c’est le don pour la maman du petit Maoro atteins de la maladie FOXG1.
Ça maman voulait un portrait de son fils se tenant droit à l’aide d’un kiné, j’ai commencé à peintre et puis. J’ai effacé le kiné sans trop réfléchir, laissant apparaître Maoro debout seul. J’étais heureux, épanouis.
Maintenant j’aime exprimer les choses en travers mes toiles, je réalise des portraits, des projets animaliers, et je mélange mes envies et aussi réalise des projets sur demandes.
Vous pouvez me retrouver sur FACEBOOK, Juste découvrir mon univers, mes vidéos et pourquoi pas un projet ensemble ?
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