AUREL : Chanteur auto-biographique

Aurel a toujours fait partie d’un groupe.
Toujours voulu se fondre et se planquer dans la masse.
Prise de risque minimum et retour sur investissement inexistant.
Quelque soit le groupe, ça n’a jamais marché comme il le rêvait –
Ça a marché-eke comme on dit à Bruxelles, d’où il vient.
Quand il était jeune, il allait sonner à la porte du chanteur de Girls
in Hawaii, juste en fan. Il a souvent copié, trop souvent suivi.
Beaucoup d’espoir, quelques bonnes chansons, puis voilà.
Puis un jour, marre de suivre, marre d’attendre des choses d’un
groupe, des gens, l’approche de la trentaine, schéma classique, il
est temps : « Je vais faire mes chansons et tout donner. Tout
seul »…


Quelques concerts en support de Eddy De Pretto, Her, Odezenne, Juliette Armanet…

Les chansons de son premier EP « AH OUAIS EP » sorti en Juin 2021 sont écrites sur 5 ans, entre l’arrivée de 2 enfants, de nombreuses insomnies et enregistrées entre 2 vagues d’un virus inattendu.


Aurel est à la croisée des chemins, celui d’un Voyou (avec qui il entretient une relation épistolaire 2.0), d’un Odezenne et d’un Flavien Berger, en plus chanté, plus posé.
Il signe chez ALTER K (French 79, Kid Francescoli, Awir Leon…) un jour de neige, à Paris.
Le Label a craqué pour ses titres bourrés de subtilités, et qui permettent de voir « à travers lui ».


Ce Label lui envoie du matériel en avril 2020 (claviers, micros…), sentant que venir enregistrer à Paris serait compliqué. Home-working pour tout le monde !


Aurel renvoie les pistes chez Perceval Carré, producteur pour l’Impératrice et Isaac Delusion, entre autre. Et quand il faut un batteur c’est justement Cédric, batteur d’Isaac Delusion qui s’y colle, toujours en respectant bien la distanciation sociale nécessaire (1h30 de Thalys).


Dans la vie, Aurel s’appelle en réalité Aurélio, mais s’affirmer en tant qu’empereur ne fait jamais de mal. Aurel est enfin fier de lui et ne s’en cache plus. Ses chansons sont forcément auto-biographiques.

Celles d’un tentenaire pépère, perdu, et en même temps décidé à aller au bout de sa démarche. Il parle de tourbus qu’il n’aura jamais. Il chante les couples qui se lassent. Il somatise, traite du deuil parfois et de l’insomnie, souvent.

Il arrive que l’inspiration découle comme de l’eau dans une oasis, en plein désert… 

Cette nouvelle chanson d’Aurel  s’écoute comme elle s’est écrite, d’une traite, presqu’au hasard. Faussement triste, délibérément nonchalante, avec une nostalgie plaisante. On s’y attarde autant en hiver qu’en été.  Un tempo comme un train de banlieue en marche, des paroles qui touchent tout le monde.

Après un premier EP sorti en juin dernier, Aurel continue à semer sa french pop pleine de subtilité avec ce nouveau titre, qui en appèle d’autres. Un artiste à suivre de près, assurément ! 

AUREL EN CONCERT


09/12/21 – Rockhal | Esch-sur-Alzette (support Tim Dup)
19/12/21 – Cirque Royal | Bruxelles (support Feu Chatterton)
24/03/22 – Le Manège | Mons (support Feu Chatterton)
25/03/22 – Le Delta | Namur (festival Namur is a joke)