ALIBI2.COM

ATTENTION AUX ZYGOMATIQUES

La bande à Philippe Lacheau ne nous avait pas épargné avec « Alibi.com ». Avec ce second opus, il va encore plus loin dans la dérision et l’humour potache. Thibaut Demeyer.

Il y a dix ans, on découvrait le petit monde absurde mais original de Philippe Lacheau avec « Babysitting ». Un carton au box-office et très vite la suite a fait son apparition sur nos grands écrans. A partir de là, la réputation de Philippe Lacheau n’était plus à faire.

Le succès de « Alibi.com » confirme l’engouement des spectateurs pour ce genre de long métrage où les gags aussi potaches et parfois même vulgaires s’enchaînent à une vitesse effrénée. Un genre qui ne vole pas très haut mais que le réalisateur assume sans honte parce que malgré ce nivellement par le bas, il y a quelques idées qui changent la donne du cinéma comique.

Après avoir fermé son agence Alibi.com et promis à Flo qu’il ne lui mentirait plus jamais, la nouvelle vie de Greg est devenue tranquille, trop tranquille… Plus pour longtemps ! Lorsqu’il décide de demander Flo en mariage, Greg est au pied du mur et doit se résoudre à présenter sa famille. Mais entre son père escroc et sa mère ex-actrice de films de charme, ça risque fort de ruiner sa future union. Il n’a donc pas d’autre choix que de réouvrir son agence avec ses anciens complices pour un ultime Alibi et de se trouver des faux parents plus présentables…

Copyright Enlil Albanna

S’il fallait résumer « Alibi2.com » en un mot, ce serait « rire ». Oui, dans ce second opus, on rigole souvent et de bon cœur. De plus, et ce n’est pas toujours le cas dans une comédie, Philippe Lacheau a réussi à maintenir ce rythme fou de gags et situations rocambolesques pendant toute la durée du film.  Le réalisateur de « Babysitting » est une vraie machine à gags qui fera le bonheur des spectateurs friands de pop-corn, qui n’aiment pas réfléchir au cinéma et qui ont envie de se détendre, peu importe le niveau de l’œuvre bien servie par des acteurs qui n’ont pas hésité à se prendre en dérision tels que Nathalie Baye, Didier Bourdon, Arielle Dombasle et Gérard Jugnot. Et n’oublions pas non plus Tarek Boudali, Julien Arruti et Elodie Fontan qui forment la bande à « fifi ».