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Juil 16, 2024 | Thémes | 0 commentaires

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Une 30e édition magique

Ce dimanche clôture définitivement cette 30e édition des Décibulles. Une édition qui aura fait découvrir de nombreux artistes aux alsaciens, elle aura également fait lever beaucoup de bras, chanter beaucoup de voix et sourire beaucoup d’oreilles. Retour en mots et en images sur la dernière journée d’un anniversaire festif et merveilleux.

Rosaly : Envoûter les cœurs

Rosaly est le troisième et dernier groupe issu du tremplin à jouer sur les scènes des Décibulles 2024. Avec leur rock progressif, le groupe Strasbourgeois à offert aux fan d’Archive une certaine continuité avec la journée précédente. Accompagné par une somptueuse voix, les accords de guitare et de violoncelle ont rendus toute la plaine de Villé folle de Rosaly. Ce troisième jour commence en beauté mais surtout en musique comme il se doit.

Keziah Jones : Chapeau l’artiste

Keziah Jones, légende mêlant blues et funk, a offert aux festivaliers une performance dingue mais surtout sincère. Proche de son public et armé de sa guitare et de son groove mythique, il a livré une performance vibrante, mêlant son blues, sa funk et une énergie rock débordante. Son charisme et sa virtuosité ont offert un moment magique en Alsace.

Luther : 30 degrès cagoulés

Malgré la journée chaude de mi-juillet, Luther arrivé sur scène cagoulé, masqué et vêtu d’une grosse doudoune. Si les amateurs du ski vosgiens étaient présent, ces festivaliers n’étaient pas aussi chaudement habillés pour profiter du show monochrome du rappeur Avignonnais. Ses textes bruts et sincères ont su séduire un public qui n’a cessé de se demander qui se cachait derrière ses tissus.

Morcheeba : l’élégance musicale

Morcheeba a offert un moment suspendu lors de son passage ce dimanche. Dès les premières notes, la voix envoûtante de Skye Edwards a enveloppé le public, transporté par les sonorités envoûtantes du trip-hop et du downtempo. Le groupe britannique a revisité ses classiques, mêlant mélodies planantes et rythmes hypnotiques, créant une atmosphère à la fois douce et immersive. Entre nostalgie et modernité, Morcheeba a captivé les festivaliers, prouvant que leur musique intemporelle continue de séduire toutes les générations. Un concert délicat et raffiné, parfait pour clôturer en beauté cette édition du festival alsacien.

Matmatah : Que des classiques

Matmatah a enflammé la scène des Décibulles avec son rock breton légendaire. Dès les premières notes, l’énergie du groupe a électrisé la foule, ravivant la flamme de ses hymnes intemporels. Entre classiques incontournables comme Lambé An Dro et nouveaux morceaux, les musiciens ont su mêler nostalgie et modernité avec brio. Porté par la voix puissante de Tristan Nihouarn, le public a repris en chœur chaque refrain, créant une communion vibrante. Avec une performance intense et festive, Matmatah a prouvé qu’il reste une valeur sûre du rock français, offrant aux festivaliers un moment inoubliable.

Josman : Derniers coups de projecteurs

Le dernier spectacle de cette splendide 30e édition à été offert au rappeur Josman. Venu avec une forte scénographie et une setlist remplie de hit, il a transporté les coeurs et les âmes présents dans la vallée de Villé vers une dernière balade rythmée avant d’éteindre les lumières pour 1 année. Goal, J’aime bien, XS, Intro, et même son morceau “My Love” avec Tayc, tous ses plus gros tubes ont été joués dans ce show flamboyant où les festivaliers ont pu arracher leurs cordes vocales pour la dernière fois. Un dernier concert mémorable, qui laisse place à l’héritage d’une édition 2025 que le public attend déjà avec impatience.

34’000 sourires cache une larme

Pour cette trentième édition des Décibulles, c’est une poignée de 34’000 personnes qui ont envahis les champs de la vallée de Villé pour fêter la musique le temps d’un week-end. Décibulles et son coeur associatif prouvent encore une fois que les vallées pour faire battre les cœurs aux rythmes des instruments, réunir les corps et créer des souvenirs. Plus de 10’000 personnes quittent les lieux du festival au milieu de cette fraiche nuit de juillet. Quelques larmes de festivaliers qui souhaitaient continuer la fête viennent vite s’effacer pour laisser place aux sourires des souvenirs encore frais et intenses.

L’année 2025 promet déjà d’être belle, et la nouvelle édition des Décibulles, déjà en tête pour certains, permettra de l’embellir d’autant plus.

Photographe : Florian Ruspini

Journaliste : Florian Ruspini