Bertrix : Hooverphonic au Baudet’stival |
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20 ans de carrière pour Hooverphonic, groupe belge mythique faisant partie de la très bonne sélection du Baudet’stival de cette année. Car il faut le rappeler, le festival de Bertrix en était à sa 5e édition, le tout à l’initiative de Mathieu Rossignol. Bon sang qu’il avait raison de lancer ce projet un peu fou, et bon sang que les programmations sont bien faites. Profitons d’ailleurs au passage pour faire un énorme clin d’œil aux 300 bénévoles qui encadrent ces jours de bonheur musical au sein de notre belle province. Revenons à nos moutons, euh pardon à Hooverphonic ! |
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Les deux fondateurs, Alex et Raymond, se sont depuis peu entourés de 3 voix, nous y reviendrons. Sur la scène, hier soir, nous avions la chance de découvrir un ensemble de violons présent avec eux pour les accompagner. Bref une sacrée bande, 17 musiciens et chanteurs au total, de quoi ravir et surprendre le public nombreux sous un soleil au rendez vous, ce qui était nouveau pour Hooverphonic, plutôt adepte des salles calfeutrées et des univers plus tamisés.
Voilà, le décor est planté, nous assistons à un concert magnifique, le changement de voix d’une chanson à l’autre se fait en douceur, nous emmenant dans les anciens tubes et les derniers succès que le dernier album ‘Wonderland’ nous avait livré il y a quelques mois. Maintenant de manière subtile et magistrale à la fois, l’univers charmeur et séduisant de leurs sonorités connues, il faut admettre que leur pari est largement gagné. Cette fois, c’est un after-concert qui nous permet de les approcher pour deux questions sélectionnées par le manager alors que, les voir sur scène en à générer tout d’un coup une flopée (excusez l’expression, mais nous sommes entre nous)!
Soit, les artistes sont souvent mis à contribution, les démarches pour obtenir un précieux moment sont là, notre compréhension aussi, donc respect et go pour quelques minutes de conversation intime avec un des fondateurs.
– – Comment choisissez-vous vos interprètes ? Cette fois, nous avons eu l’honneur de découvrir trois voix sur scène, chacune parfaitement à son poste.
– – Pour nous, la voix c’est le plus important. Une belle voix sur une belle chanson est la clé de la réussite. A nos débuts, nous avons fonctionné 3 ans avec Lise, qui avait une voix angélique et aérienne. Cela collait parfaitement à notre composition musicale du moent. Puis pendant 11 ans, nous avons travaillé avec Noémie. Sa voix est plus forte et plus puissante, c’était différent mais aussi bien avec l’une et l’autre. Il y a peu nous avons décidé de travailler avec différents chanteurs et différentes chanteuses. Cette recherche a été longue, il fallait des voix complémentaires sans se couvrir l’une l’autre. Dans notre démarche, nous avons tenu compter des besoins pour maintenir l’atmosphère féerique d’ Hooverphonic. Nous avons trouvé en gardant l’esprit d’un film réaliste des sixties, j’ai probablement dû être sage dans une autre vie ! – – Quel est votre secret pour rester toujours dans l’actualité musicale après 20 ans ? Nous savons que le monde artistique est particulièrement difficile. – – Je pense que nous n’avons jamais eu peur d’évoluer et c’est certainement cela le secret. La capacité à se déplacer et surprendre, avancer toujours plus loin. Je pense que c’est notre force. Ne pas regarder en arrière mais plutôt en avant. Etre innovant, créatif. Nous avons chanté nos anciens tubes qui ont fait plaisir au public de notre génération, ceux qui nous suivent depuis le début et qui ont évolué avec nous. Mais Badaboum a fait bouger les anciens fans et aussi tous les jeunes présents ce soir. Il faut que la musique permet de regarder au delà, ce n’est pas juste un don ou un talent, c’est une dynamique de vie.
Le temps d’un ou deux clichés pris par notre photographe Véronique Mergaux, une traditionnelle demande d’autographe… et voilà, y’a pas à dire, mais Hooverphonic ‘s got a strange effect on me… And I like it !
Photos Véronique Mergaux
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