Comprendre le sens de sa maladie
► Préambule
La maladie est souvent la réponse du cerveau à un choc externe. Elle s’inscrit dans un « programme de survie » mis en place par le corps pour organiser sa survie.
Pour s’en défaire, il suffit parfois de déprogrammer le cerveau. Ce processus de guérison nécessitera parfois un long travail de réflexion sur nos peurs, nos émotions et sur certaines résistances instinctives que nous avons développées pour ne pas affronter nos blocages psychologiques. Le chemin est ardu et de nombreuses impasses nous attendent, mais la guérison est au bout.

En 1978, le docteur Hamer, médecin allemand, a vécu un drame pendant ses vacances lorsqu’un fou furieux tua à bout portant, sans la moindre raison, son fils, qui dormait sur un bateau. Ce fut pour lui un choc imprévu qui le prit totalement au dépourvu et contre lequel il fut impuissant à réagir.
Quelques mois plus tard, le docteur Hamer développa un cancer des testicules. Jouissant jusque-là d’une très bonne santé, il s’est posé la question de savoir si son cancer était en rapport avec la mort accidentelle de son fils. Étant chef de service dans une clinique du cancer à Munich, il décida alors d’analyser de nombreux dossiers de patients cancéreux, médicaux et découvrit qu’un choc conflictuel avait toujours précédé l’apparition de la maladie.
Cette découverte était tellement contraire aux thèses officielles de la médecine universitaire, que le docteur Hamer fut éjecté de la clinique. Mais il continua ses recherches et publia ensuite la loi d’airain du cancer qui se formule comme suit : « Tous les cancers sont provoqués et déclenchés par des conflits intenses et brutaux vécus dans l’isolement. C’est la nature du conflit qui déterminera la zone du cerveau qui sera touchée et l’organe où se localisera la maladie ». Par nature du conflit, il faut comprendre la manière dont le conflit est ressenti.
Un médecin français, le Dr Sabbah s’est depuis attaché à affiner les travaux du Dr Hamer. Il enseigne depuis de nombreuses années la biologie totale des êtres vivants où il démontre que la maladie est la réponse du cerveau à un choc externe, et s’inscrit dans le cadre d’un programme de survie de l’espèce « que l’homme a perfectionné au fil du temps et gravé dans son cerveau ».
Le docteur Sabbah s’insurge contre le fait que la médecine officielle continue de considérer la maladie comme une fatalité touchant le corps physique en oubliant que l’homme ne se résume pas à des cellules ou des organes mais qu’il se compose d’une triade indissociable : mental-cerveau-corps. Aussi longtemps que les médecins continueront à ne soigner que le corps, oubliant que l’homme vit aussi des émotions, ils persisteront dans une médecine de symptômes sans jamais comprendre l’origine et le sens de la maladie.

► Prévenir la maladie et la guérir
Si la maladie est un programme biologique de survie déclenché par le cerveau, il est possible d’effacer ce programme en suivant une thérapie en biologie totale. On peut aussi prévenir l’apparition des maladies par la connaissance et l’application de règles de vie merveilleusement décrites par Jean-Jacques Crèvecoeur dans son livre : « Le langage de la guérison ».
► Formuler ses besoins
Beaucoup de frustrations et de stress proviennent du fait que d’une part, rares sont les êtres humains conscients de leurs véritables besoins et d’autre part, encore plus rares sont ceux capables de les exprimer de manière adaptée. Par conséquent, nous accumulons des rancœurs, des ressentiments, nous restons bloqués dans des impasses, sentant bien que quelque chose ne nous convient pas, mais sans savoir comment en sortir. Les choses qui nous arrivent sont souvent inacceptables, mais nous les acceptons quand même, parce que nous ne connaissons même pas les limites de ce que nous sommes prêts à vivre ou pas.
Réapprendre à identifier nos besoins et les limites de ce que nous ne voulons plus, être capable de les formuler à nos interlocuteurs, sans avoir peur des conséquences est une des voies possibles pour prévenir et pour guérir les maladies provoquées par les conflits et les frustrations.

► Écouter ses émotions
Une émotion, c’est comme un symptôme. C’est l’indicateur de l’état de satisfaction et d’insatisfaction de nos besoins. Un besoin est frustré ? Nous en serons avertis par une émotion désagréable (colère, tristesse, peur…). Un besoin est satisfait ? C’est une émotion agréable qui nous avertira (joie, plaisir…).
Notre éducation nous a enseigné la même attitude à l’égard de nos émotions que la médecine à l’égard des symptômes : les nier, les rejeter, les supprimer. En agissant de la sorte, nous nous privons des meilleurs indicateurs à notre disposition pour connaître avec certitude ce qui est bon pour nous, et ce qui ne l’est pas. Et c’est cette ignorance qui nous précipite dans la frustration, puisque n’ayant plus de voyants lumineux sur notre tableau de bord, nous ne sommes même plus avertis qu’un ou plusieurs de nos besoins sont frustrés. Et c’est là que le cerveau est obligé de prendre le relais, pour inscrire dans la biologie des organes les mêmes renseignements dont nous disposons avec les émotions.
Réapprendre à écouter nos émotions, les reconnaître et les accepter, les remercier même pour le travail de vigilance qu’elles opèrent pour nous est une première étape pour sombrer moins souvent dans des conflits et des stress destructeurs. Si, en plus, nous pouvons exprimer nos émotions de manière adaptée, en prenant toute la responsabilité, sans en rendre les autres responsables, alors, très vite, nous pourrons retrouver notre équilibre.
► Oser les confrontations
Combien de fois, dans des situations difficiles, tendues, désagréables, nous n’osons pas dire les choses à l’autre, respectueusement, mais fermement ? Combien de fois ravalons-nous notre salive, de peur de créer un conflit ?
Nous craignons que les choses désagréables soient dites, parce que nous pensons qu’il est préférable de conserver la paix entre les êtres. Mais cette paix n’est qu’illusoire, puisqu’à l’intérieur peut sourdre une violence énorme. En voulant éviter le conflit, on ne dit pas ce qui devrait être dit. Mais en ne disant rien, on augmente notre frustration et notre rancœur, jusqu’à ce qu’elle devienne insupportable.
Alors, soit nous explosons contre l’autre, et c’est le conflit et la rupture qu’on avait justement tenté d’éviter ; soit nous implosons, et c’est le cancer ou la maladie fulgurante qui vient nous inviter à regarder de plus près le déséquilibre que nous avons créé.
Oser les confrontations, c’est apprendre à dire les choses qui nous dérangent, calmement, mais sans faux-fuyants. C’est se dire aussi que la meilleure façon de prendre soin de la relation que nous avons avec les autres est encore d’exprimer honnêtement ce qui se passe pour nous dans l’interaction avec l’autre.

► Reconnaître et accepter la réalité
Beaucoup de maladies se déclenchent quand nous refusons de voir une situation, lorsque nous y résistons, lorsque nous n’acceptons pas ce qui nous arrive. Ainsi, nous pouvons entrer dans des conflits de résistance, de répugnance, de dévalorisation, de perte d’image ou de territoire. Plus nous luttons contre la réalité, plus nous renforçons son emprise et sa force contre nous, jusqu’à en être épuisé.
Loin d’être fataliste (il ne s’agit pas d’être une loque humaine qui encaisse tout sans rien dire, au contraire), il faut oser regarder la réalité en face, objectivement, sans la juger. Il s’agit aussi de changer son regard sur les événements, en ne les considérant ni comme bons, ni comme mauvais mais plutôt de considérer tout ce qui nous arrive comme des opportunités offertes pour apprendre quelque chose de nouveau.
► Poser des actes adaptés à la réalité
Le philosophe Carl Gustav Jung insistait beaucoup sur ce point. Il n’y a, en effet, pas de guérison si nous ne posons pas des actes dans le Principe de Réalité. Souvent, nous restons bloqués dans des conflits ou dans des stress parce que nous n’osons pas poser un acte. Ou pire : parce que nous croyons qu’il suffit d’avoir pris conscience de l’origine de son cancer pour guérir. C’est faux, et tous ceux qui l’ont cru sont morts aujourd’hui.
L’acte est la seule manière de donner au cerveau l’information de fin de programme conflictuel sinon l’activation de la maladie ne s’arrêtera jamais.

► Boucler les affaires non terminées
Beaucoup de patients, en fin de vie, éprouvent le besoin absolu de faire la paix avec ceux avec qui ils avaient connu des ruptures qui s’étaient mal passées. Dès que les affaires non terminées sont bouclées, les patients meurent la nuit même, apaisés et sereins. Pour agir de la sorte, nous ne devons pas attendre la fin de notre vie, en phase terminale d’une maladie longue et douloureuse.
Boucler les affaires non terminées permet de maintenir son équilibre et de ne pas créer des sources de stress aussi inutiles que préjudiciables.

► Se pardonner
Non pas, pardonner l’autre pour le mal qu’il pourrait nous avoir fait, mais nous pardonner à nous-même pour la souffrance que nous avons accepté de vivre si longtemps avant de lâcher prise, avant d’avoir exprimé à l’autre nos besoins ou nos émotions, avant d’avoir osé les confrontations respectueuses, avant d’avoir enfin reconnu et accepté la réalité, avant d’avoir posé des actes dans la réalité, avant d’avoir bouclé les affaires non terminées.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce ne sont jamais les autres ni les événements qui sont responsables de nos chocs, de nos conflits, de nos stress. C’est toujours la manière dont nous avons reçu l’événement, dont nous l’avons perçu, interprété, filtré qui engendrera notre souffrance ou notre plaisir.
En fin de compte, avec beaucoup d’amour, d’humour et d’humilité, nous nous remercierons d’avoir été aussi stupides et nous nous pardonnerons tout ce mal que nous nous sommes faits.
► Le mal a dit
La maladie n’est donc pas une fatalité, encore moins un hasard. Il faut la décoder pour en comprendre le sens (maladie = le mal a dit), puis passer à l’acte et opérer les changements nécessaires dans notre vie afin de rendre la maladie inutile. Carl Gustav Jung disait déjà il y a 100 ans :
« Ce que nous évitons de reconnaître en nous-mêmes, nous le rencontrons plus tard sous la forme du destin »
Dr Thierry Schmitz

Auteure et rédactrice : Sylvie Marx, Psychothérapeute Enfants-Adultes-Couples et Médiation familale | Retrouvez moi sur mon site internet http://association-samta.fr, sur mes pages Facebook et LinkedIn,
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