Charlie Boisseau est un talentueux chanteur, auteur et compositeur français âgé de 35 ans (né le 10 décembre 1987) originaire d’Alès, une charmante ville située dans le sud-est de la France. Bien qu’il soit infirmier de profession, sa passion pour la musique l’a conduit à prendre des cours de piano dès son plus jeune âge et à se produire maintenant avec sa guitare lors de ses représentations.
De “The Voice” à la comédie musicale “La Légende du Roi Arthur”
Charlie s’est fait remarquer par les équipes de l’émission de télévision française à succès, The Voice, grâce à ses reprises postées sur internet et a réussi à se démarquer lors de cette compétition, atteignant les quarts de finale. Cet artiste ingénieux a impressionné les juges dès son audition. Il a commencé par chanter une reprise de la chanson “Que je t’aime” de Johnny Hallyday. Seul Garou s’est retourné, conquis par l’interprétation légère et originale de Charlie. Jenifer et Mika ont admis qu’ils s’étaient peut-être trompés de ne pas s’être retournés. Pour montrer sa polyvalence, Garou a demandé à Charlie s’il avait une autre chanson à chanter, et il a choisi “Falling In Love” d’Elvis Presley. Mika a exprimé son désir d’appuyer sur le bouton rouge pour le choisir, mais cela n’était pas possible. Ainsi, Charlie est devenu membre de l’équipe Garou pour la suite de l’aventure dans The Voice.
Depuis, Charlie a donné de nombreux concerts où il a pu rencontrer ses admirateurs.
En été 2014, il a eu l’honneur de faire la première partie de Michel Fugain lors d’un concert donné dans sa ville natale. Charlie a également été choisi pour jouer le rôle de Lancelot dans la comédie musicale “La légende du roi Arthur” produite par Dove Attia. Il a partagé la scène avec d’autres artistes talentueux tels que Florent Mothe, Camille Lou, Zaho et Fabien Incardona.
Depuis “La Légende du roi Arthur”, Charlie a sorti son premier album “Acte 1” ainsi que de nombreux singles tels que :
“J’en ai des tas” (2017), “Pourquoi tu t’en vas ?” (2017), “Tellement belle” (2018), “On se fait la gueule” (2018), “Balivernes” (2019), “Erreur” (2019) et “Confiné avec toi” (2020).
Charlie Boisseau est de retour cette année avec un nouveau single “La Java”.
Après une pause pour profiter de sa famille, il est de retour avec un nouveau single intitulé “La Java”. Nous sommes impatients de voir ce que l’avenir réserve à cet artiste prometteur.
Merci Charlie pour cette belle interview et ta disponibilité.
Sandrine KLEIN
Journaliste : Sandrine Klein / NPR’ Event / New Photos Rushs https://www.newphotosrushs.com/ https://www.facebook.com/newphotosrushsevent https://www.instagram.com/new_photos_rushs/
Charlie se confie
Comment es-tu devenu passionné de musique et quand as-tu commencé à écrire tes propres chansons ?
J’ai commencé à jouer du piano au conservatoire à l’âge de 7 ans (principalement du Chopin, du Beethoven) et cela pendant 13 ans. J’avais un prof extraordinaire. A côté de cela, mon père a toujours écrit et fredonné des chansons et il les jouait sur sa guitare. Il a toujours été l’artiste de la famille. Mon grand-père aussi chantait avec ma grand-mère. J’étais entouré d’une famille de mélomanes. Peut-être que c’était inévitable pour moi…
Je crois que c’est à « The Voice » que je me suis vraiment découvert la passion du chant. J’ai tellement pris de plaisir à le faire.
Il y avait aussi tout un contexte très favorable. J’avais toute la stabilité nécessaire. J’avais mon boulot en CDI, la maison, ma compagne, etc. Tout ça a fait que c’était parfait pour pouvoir m’aventurer vers l’inconnu. Sinon, je ne l’aurais pas fait . Je ne suis pas un téméraire. (rires) J’ai besoin d’assurer mes arrières. J’essaie d’enseigner ça à mes enfants aussi.
Je me suis donc découvert la passion du chant à « The Voice » et du coup l’envie d’en faire mon métier. J’ai commencé à composer à la sortie de « The Voice ».
Je me disais :« Quand même, tu as bien des choses à dire ! », en tout cas mélodiquement. Je n’écrivais pas les textes. Je ne faisais que composer les mélos, mais c’était déjà une sorte de purge. C’était probablement un besoin. Avec le temps, c’est devenu constant et c’est tous les jours que je bosse dans mon studio.
Depuis le COVID et depuis que j’ai mon studio, je travaille beaucoup de manière « analogique, synthétique ». Je joue beaucoup moins de live et j’appréhende donc un peu la reprise. Mais je n’ai pas tout oublié quand même 😉
Même en termes de composition, c’est tellement plus riche, je ne suis pas cantonné à un seul instrument : zéro limite, c’est inspirant.
Je compose encore plus depuis la crise du Covid. J’ai vécu tellement d’événements aux antipodes ; que ce soit la naissance de mon second enfant en plein Covid, ou le COVID en lui-même avec tellement d’émotions opposées. C’était juste vital de l’extérioriser en chanson.
Quels sont les artistes qui t’ont le plus inspiré dans ton parcours musical ?
Chopin : c’est là que tout a commencé musicalement et c’est mon compositeur préféré. Une richesse mélodique sans pareille !
Jason Mraz : un jour, un gars m’a dit : « Ecoute ça, ça pourrait te plaire.» Et ça m’a fait démarrer la guitare et commencer à fredonner chez moi.
En fait, tout ce que j’entends au quotidien m’influence quand je compose. Je suis influencé par le rap et la pop. Il n’y a pas de frontières, pas de limites.
Quelle a été ton expérience sur The Voice et comment cela a-t-il influencé ta carrière musicale ?
Je compare « The Voice » à un saut à l’élastique. (Rires) Pourquoi ? J’ai fait un saut à l’élastique, il y a 6 mois. Jamais de ma vie, je n’aurais pu faire ça avant. Un saut en parachute, j’ai toujours dit que ce serait cool, mais à l’élastique, jamais ! (Rires).
Eh bien, je l’ai fait au mois de septembre pour l’enterrement de vie de garçon de mon meilleur ami. J’avais très peur et quand j’ai sauté, j’ai ressenti un kiff extraordinairement grand et du coup, je vais le refaire. Je crois que c’est comme une drogue dure (ATTENTION, MÉTAPHORE). Le problème des gars qui y touchent c’est qu’ils sont toujours à la recherche de cette première fois extraordinaire. Pour en revenir à « The Voice », c’était extraordinaire, c’était magique, ça m’a fait ressentir de nouvelles choses, de nouvelles émotions, de nouvelles sensations qui étaient uniques et qui étaient en plus décuplées. L’émission et la saison étaient énormes. Il y avait Kendji, Amir, les frérots Delavega, etc. Je crois que j’ai continué parce que je suis (et on l’est tous) en quête permanente de ce genre d’émotions. Je les ai vécues et je les veux à nouveau. Voilà, fin de la métaphore. (rires)
Comment as-tu été choisi pour jouer le rôle de Lancelot dans la comédie musicale la légende du roi Arthur ?
C’était six mois après l’émission. Il y avait pas mal de petits concerts après « The Voice ». On était donc visibles et on était pas mal sollicités. L’hiver arrivé, il y avait moins de concerts. Un jour, un numéro inconnu m’appelle. Je décroche et un homme se présente et me dit : « Bonjour Charlie, je suis Dove Attia, J’ai adoré ce que tu as fait dans The Voice. J’aimerais beaucoup te proposer un rôle dans une comédie musicale. »
Je ne savais pas de quelle comédie musicale il s’agissait. Je me suis renseigné sur le net pour voir ce qui se préparait. C’était la comédie du roi Arthur. Je ne savais cependant pas pour quel rôle j’allais être auditionné.
Je suis monté sur Paris dès le lendemain et je suis allé avec mon producteur chez Dove. J’ai fait des essais sur des chansons et le soir même, il m’a appelé pour me dire : « Ecoute Charlie, j’ai l’honneur de te dire que tu vas interpréter Lancelot du lac. »
Comment as-tu vécu et géré la pandémie du COVID-19 en tant qu’artiste et comment cela a-t-il affecté tes projets musicaux ?
Tout s’est arrêté. La terre s’est arrêtée de tourner, du coup la musique aussi. Ma compagne est tombée enceinte alors … Je l’ai plutôt bien vécu. Je me disais : « Je suis chez moi, je suis enfermé avec ma famille, j’ai mon jardin, il fait beau… » Cependant, de savoir qu’il y avait tant de gens en souffrance, ça me peinait. Ma compagne et moi, on se suffisait à nous-mêmes.
En revanche, c’était obligatoire pour moi de reprendre la blouse. Il n’y avait plus de musique. Je n’allais pas rester là les bras ballants et puis ça me manquait aussi à ce moment-là. Alors, j’ai fait une mission intérim, puis 2, puis 3, puis 4 et j’ai adoré ça. J’y suis toujours et j’aime cet équilibre.
Franchement si demain ça explose atomiquement pour moi au niveau de la musique, j’arrêterai évidemment. On verra comment ça se passe. Je prends ça au jour le jour. Pour l’instant, j’y suis, je fais la musique aussi. Il y a « la Java »… un album en préparation… Je suis parfaitement entouré, donc tout est parfait.
Comment travailles-tu sur l’écriture et la composition de tes chansons et quelles sont les inspirations pour créer de nouveaux morceaux ?
Je pense que je suis influencé par ce que j’écoute, par ce que j’ai écouté en étant tout de même à la recherche de nouvelles sonorités. Je pense que tout le monde a peut-être essayé des choses qui ont marché ou pas et je me dis « Si la nouveauté venait de moi, ce serait le top ! ». Sinon, je fais surtout ça pour moi. Il faut que je prenne du plaisir et que j’aime la chanson finalement, que le label aime aussi.
Si c’est le cas, c’est top et on réfléchit à éventuellement la sortir. On se demande si elle pourrait rentrer dans l’album… J’ai environ 200 chansons prêtes, donc le tri sera très compliqué. Je suis très prolifique…
Comment gères-tu l’équilibre entre ton métier d’infirmier psy et ta carrière musicale ?
Jusqu’à la sortie de « la Java », je n’avais rien à gérer. J’écrivais mes chansons et c’était parfait. Maintenant, ça suit son chemin et en même temps, il se passe plein de choses et ça va très vite. C’est très bien et l’accueil est top !!! Aujourd’hui, je suis plus détendu, je ne me prends pas la tête. J’avise au jour le jour. Je vis dans un environnement sain, avec des gens sains. Je travaille avec une belle équipe à Paris, donc « Tout va bien ! ».
Tu nous reviens donc avec un nouveau single « la Java ». Quelles sont tes projets futurs ?
Eh bien déjà d’amener « la Java » à son max en termes de diffusion et d’écoute, pour que le plus grand nombre la découvre, l’aime ou la déteste. Peu importe.
Par la suite, des concerts éventuellement, des festivals, des plateaux radios.
Une fois que la Java aura fait le tour et ce sera peut-être dans trois mois, peut-être dans un an, je ne sais pas, on verra sa durée de vie… sans doute que je sortirai un autre single.
RETROUVEZ TOUTE SON ACTUALITE :
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/charlieboisseau_off/
FACEBOOK : https://www.facebook.com/charlieboisseauofficiel/
YOUTUBE : https://www.youtube.com/channel/UCof0YRMFLbAfK22VqK2SP-w
SPOTIFY : https://open.spotify.com/artist/3LXVL2L6r29aSz9s3MK5aP?autoplay=true
0 commentaires