Cyprien en concert avec l’Héritage Goldman
Lors de sa venue pour le concert avec l’Héritage Goldman, Cyprien a pris le temps de répondre à nos questions.
Si vous deviez décrire Jean-Jacques Goldman en un mot, quel serait-il et pourquoi ?
Je dirais « porteur » parce qu’il a été porteur de magnifiques et profonds messages. Des messages très clairs et très distincts, de par les mots qu’il a choisis dans ses textes. Les mélodies qu’il a choisies aussi, dans toutes ses chansons, c’est clair, c’est net, c’est simple, c’est efficace. Cela me parle énormément et cela résonne même en chacun de nous, notamment là, dans le groupe l’ « Héritage Goldman ». Mais cela résonne aussi dans toute la France et toute la francophonie, dans le monde. Et c’est très important pour nous qui sommes héritiers de toute cette culture musicale francophone. C’est très important de pouvoir cultiver cet héritage et de porter ces messages. Jean-Jacques Goldman nous a laissé tellement de beaux messages, de beaux textes, de belles chansons.
Aujourd’hui, selon vous, quel artiste pourrait être le successeur de Goldman ?
Honnêtement, je ne pense pas qu’il y ait un seul artiste qui soit son héritier, parce qu’il n’a pas légué ses chansons à un artiste, mais à tout ce vivier de talents, d’auteurs. On s’est forcément un peu tous inspiré de lui à un moment donné, dans notre vie, dans notre musique, dans la manière de la faire et de construire les textes. Je pense que l’on est tous un peu ses héritiers. Moi, je n’ai pas de préférence en tout cas !
Pourquoi, est-ce que cela vous tient à cœur de participer à ce projet l’ « Héritage Goldman » ?
Quand on m’a appelé pour le faire, je n’ai eu aucune hésitation pour un projet de cette ampleur et de cette envergure avec une mission importante. Jean-Jacques n’est peut-être plus là sur la scène, mais sa musique est empreinte de valeurs et de messages. Transmettre aux générations futures et réunir sur scène les personnes qui l’ont connu dans les années où il était en plein essor dans un mouvement de nostalgie et de fête autour de cet héritage là est important. Ces musiques nous on fait pleurer, rire, sauter, bondir. Elles nous donnent de la rage, de la haine, de l’envie, de l’amour : c’est un vecteur d’émotions incroyable. L’importance du message et du projet fait que j’ai eu envie directement d’y participer.
Comment avez-vous vécu votre passage dans « The Voice » ?
C’était incroyable pour moi. J’ai vécu en regardant à la télévision tous ces télé-crochets, évidemment en commençant par la Star Academy, puis Nouvelle Star, Popstar, Rising star, X Factor… J’ai toujours eu envie de faire ces émissions-là. Cela m’a toujours fait rêver. Et puis faire « The Voice » pour moi, cela a été un rêve qui s’est réalisé. Arriver jusqu’en finale et vivre cela, je n’y pensais pas. Et je l’ai vécu et j’en suis vraiment reconnaissant et tellement heureux. C’est en faisant cette aventure que j’ai été repéré par Michel Boulanger, Eric Benzy et toute l’équipe de l’ « Héritage Goldman ». C’est donc incroyable. Moi, je me laisse porter, tout en regardant un peu ce qui se passe et en étant acteur. Là, c’est juste incroyable et j’en suis très heureux.
Quels sont vos projets artistiques pour les mois à venir ?
Je suis en pleine construction et développement : j’écris, je co-écris, je compose et puis je vois où cela me mène.
Journaliste : Laura CAVELIUS
Photographes : Audrey 2 la X Photographie, Sandrine Klein, Axelle , Stéph’Anie Fotografy, Axelle ASTOU BARETH
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