Jacky Mascarel, musicien au concert de l'”Héritage Goldman”
Si vous deviez décrire Jean-Jacques Goldman en un mot, quel serait-il et pourquoi ?
Je le qualifierais de « patron ». Je le respecte énormément. C’est un grand musicien, grand auteur, très bon chanteur, sachant manier son équipe et facilitant toutes les choses telles que la musique et le talent. Il faut un certain talent pour exercer ce métier et de l’humilité.
Pourquoi était-ce important pour vous de participer à ce projet l’ “Héritage Goldman” ?
Disons que c’est dans la suite des choses. Nous formons une équipe avec Michael Jones depuis à peu près 40 ans. Nous avons joué ensemble chez Jean-Jacques. Je suis musicien depuis longtemps et j’ai travaillé avec pas mal d’artistes. Je me suis retrouvé toujours dans ce milieu. Les choses ont fait que je me suis retrouvé à travailler avec Jean-Jacques Goldman après avoir été avec Voulzy, Souchon, Lenorman, Nicoletta… Et un beau jour, Jean-Jacques cherchait un clavier. On m’a proposé parce que j’avais des amis sur la place : Claude Le Péron, Philippe Grandvoinet, Jeff Gautier que je connaissais depuis longtemps. J’avais déjà un petit peu travaillé avec eux. Ils m’ont proposé à Jean-Jacques et après avoir fait un essai chez lui, cela a marché. Ma première tournée avec lui était en Afrique. Nous sommes partis environ un mois et demi, puis on a continué sur la tournée française avec notamment toutes les salles parisiennes.
Quel est votre meilleur souvenir sur scène ?
Il y en a tellement… En fait, Jean-Jacques nous a fait découvrir beaucoup de choses. Etant un artiste « premier », surtout en France, mais aussi en Europe, il nous a emmenés en tournée aussi en Belgique, en Suisse, en Allemagne où nous sommes allés jouer à Berlin, puis on a fini en Angleterre, à Londres. Après, avec Jean-Jacques, on a pratiquement fait le tour du monde. On a joué à New York, Los Angeles, Bali, Jakarta, au Vietman, Cambodge… Cela nous a beaucoup donné le goût du voyage. L’histoire a continué ensuite, avec des enchaînements, pour ma part. Voulzy a aussi tourné en même temps. Nous avons d’abord fait la tournée « Sur scène » en 1991. En 1992, nous avons enchaîné avec la tournée de Voulzy qui s’appelait « Le Voulzy tour ». Revenu de cette tournée, j’ai enchaîné avec la tournée « Rouge », puis
« En passant » et enfin « Un tour ensemble ».
Quel titre de Jean-Jacques Goldman préférez-vous jouer sur scène ?
Il y en a tellement… En fait, moi, dans mon jeu, j’ai besoin de chanter aussi. Cela m’aide beaucoup. Je suis donc pianiste et chanteur. J’ai beaucoup aimé la chanson « Là-bas », ainsi que « Né en 17 à Leidenstadt ». C’est une très bonne chanson. Après, j’aime tous les titres rapides que tout le monde connaît. « Il suffira d’un signe » est un titre que j’avais entendu en Belgique, lors d’une tournée avec Souchon. On avait mis le disque sur une platine, à l’époque. Le producteur belge nous avait passé ce titre lors d’un after, quand on était allé boire un verre chez lui. A ce moment, je ne connaissais pas encore Jean-Jacques Goldman ; il commençait seulement à passer à la radio. Je me suis dit : « Ca le fait » ! Cette chanson est donc un peu le déclenchement de la connaissance avec Jean-Jacques. Et j’ai totalement craqué avec la chanson : « Je te donne ». Cette chanson m’a donné envie de la chanter, de la jouer. C’est un titre extraordinaire, car c’est un message, un morceau-phare. Après, il y a tellement de chansons que l’on joue, c’est énorme !
Journaliste : Laura CAVELIUS
Photographes : Sandrine Klein et 2 la X Photographie
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