Concert de Jean-Baptiste Guégan à Ludres
Jean-Baptiste Guégan, le sosie vocal de Johnny Hallyday, s’est produit sur la scène de l’espace Chaudeau de Ludres ce vendredi 14 mars 2023 devant une salle comble.
Jean-Baptiste Guégan a allumé le feu sur la scène de Ludres
La soirée s’est ouverte avec le titre « Les frères de Rock’n’roll » qui prône la tolérance. Entouré de ses 6 musiciens et de ses 2 choristes, Jean-Baptiste Guégan a proposé un show dynamique et très rock’n’roll pendant 1h40.
Dans cette tournée, intitulée « Johnny, vous et moi », il alterne ses propres chansons et celles du Taulier.
En effet, pour lui, il est hors de question d’oublier Johnny Hallyday.
La soirée est donc un bel équilibre entre les répertoires de ces deux artistes, mais aussi entre les versions électroniques et acoustiques.
Les plus grands titres de Johnny Hallyday ont été interprétés pour le plus grand plaisir des fans. Ainsi, le public a pu reprendre en chœur le refrain de « Marie », a pu vibrer au son de « Diego, libre dans sa tête » et se déchaîner au son de « Gabrielle ».
Le chanteur s’est montré très proche de son public.
Il a notamment déambulé au travers de la foule lors de son interprétation de « L’envie ».
Jean-Baptiste a proposé des titres de son nouvel album
Pour Jean-Baptiste Guégan, chanter est une véritable thérapie. Il a eu la chance et le plaisir de collaborer avec Michel Mallory, ami et parolier de Johnny Hallyday. Celui-ci lui a composé de nombreux titres et a notamment participé à son 3ème album, sorti en décembre dernier.
Jean-Baptiste Guégan a emmené son public sur ses terres natales bretonnes avec son titre « Mon pays d’Armor » aux sonorités celtiques. Avec les chansons « Oh chérie » et « Toujours envie de toi », Jean-Baptiste s’est fait plus tendre pour interpréter ces titres destinés à la femme de sa vie.
C’est avec un public debout et une standing-ovation que la fin du concert s’est déroulée. La soirée s’est conclue avec cette belle phrase : « Tant que je serai là, le rock’n’roll sera là ».
L’artiste a chaleureusement remercié son public pour toutes ces années de soutien.
Interview de Jean-Baptiste Guégan
Avant son passage sur scène, nous avons pu assister à l’interview de l’un de nos confrères où différents éléments de sa carrière ont été évoqués.
Comment Michel Mallaury a-t-il rencontré Jean-Baptiste Guégan ?
Avec Michel, je dirais que cela s’est fait assez difficilement. C’est quelqu’un de très sauvage, Michel. On est un peu pareils tous les deux, car je suis quelqu’un d’assez réservé et lui est sur la retenue. Il a connu Johnny Hallyday pendant une cinquantaine d’années, ce n’est pas rien !
Cela a été assez compliqué entre lui et moi d’acquérir la confiance, qu’elle soit musicale ou humaine. On a laissé le temps au temps et cela a bien fait les choses.
On a appris à se connaître à travers la musique, et à travers Johnny Hallyday aussi, bien sûr. Après, la vie a fait son œuvre et le chemin a continué. Une alchimie s’est passée, parce qu’il a vu que je n’étais pas un usurpateur et ça, c’était important de le souligner.
Quelles musiques américaines aimez-vous écouter ?
J’aime beaucoup de choses dans la culture musicale américaine. Moi, j’aime bien écouter du Johnny Cash. J’ai toujours aimé sa musique et j’aime beaucoup la country. Je l’ai découvert bien avant que j’aille à Nashville. J’avais des vinyles grâce à mes parents, qui en avaient gardé chez eux. Je les ai récupérés et j’ai vu, noté dessus, Johnny Cash. Je regardais aussi les Colombo à la télévision avec ma mère et, dans un des épisodes, il joue un personnage. C’est comme cela que j’ai appris à le connaître. J’ai alors écouté ses vinyles et je suis tombé amoureux de sa musique.
Quelles autres artistes appréciez-vous ?
J’aime bien le groupe des Scorpions : j’aime beaucoup leur musique. Il y en a plein d’autres que j’apprécie : Les Stones, The Beatles, The Who et The Doors. Je reste quand même assez rock dans l’âme ! J’aime aussi le blues. D’ailleurs, en France, il y a Eddy Mitchell qui chante très bien le blues. Je suis allé le voir plus souvent que Johnny Hallyday en spectacle. Je crois que c’est lui que je suis allé voir le plus. Mais ce que j’aime bien chez Eddy Mitchell, c’est que tous les spectacles qu’il faisait, qu’il soit en tournée en province ou qu’il fasse un Olympia à Paris, c’était toujours le même spectacle.
Pourquoi avoir choisi d’aller enregistrer votre album à Nashville ?
Moi, je ne connaissais pas du tout Nashville. J’en ai entendu parler, bien sûr. Jamais, dans ma tête, je ne me suis dit : « Tiens, pourquoi est-ce que je n’irais pas à Nashville un jour pour enregistrer un album ?». Cela s’est fait car Johnny Hallyday et Michel Mallory devaient retourner à Nashville pour enregistrer un album ensemble, comme ils le faisaient dans les années 70. Moi, pour rendre hommage à Johnny, qui n’a pas pu le faire, je me devais d’aller avec Michel à Nashville pour faire comme il voulait.
Journaliste : Laura CAVELIUS
Photographies : 2 la X Photographie & Sandrine Klein : NPR – New Photos Rushs
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