DJ POPS > Tout d’un grand

Sep 13, 2022 | ACTUALITES, Actualités en province de Luxembourg, Artistes, Artistes, Belgique, chroniqueur, DJ, Jacques Fanny, Messancy, Musique, Pays, PORTRAITS, Province de Luxembourg, Rubriques, Sud Luxembourg, Thémes, Wallonie

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DJ POPS – Théo, 13 ans – a déjà tout d’un grand DJ

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Enchainer les festivals tous les weekends, passer des soirées entières à travailler sa musique ou trouver le bon matériel : ce n’est pas le planning de David Guetta.

Mais c’est bien celui de DJ POPS, un jeune garçon de Messancy, âgé de 13 ans. Théo Pijpops s’est lancé dans la musique depuis quelques mois et il connait déjà un certain succès.

Rencontre avec un talent en devenir et son papa, jean-Michel.

Comment est venue la passion pour la musique et le métier de DJ ?

Théo : Ça a commencé j’avais dix ans. Un jour j’étais chez ma mamie et mon oncle faisait du mixage et j’ai voulu essayer.

Il m’a appris les bases. Et puis, j’ai demandé à mes parents pour m’équiper en matériel.

Contre de bons résultats scolaires, j’ai pu en avoir. Au début, je faisais un peu semblant mais mon père m’a mis « un petit pied au cul » pour que je m’y mette.

Jean-Michel : Je sentais qu’il avait trouvé le truc. Il a préparé un jour un morceau qu’il pensait être vraiment bien mais j’étais sûr qu’il pouvait faire mieux, qu’il avait de plus grandes capacités. Donc je lui ai dit que ça n’allait pas. Il s’est remis en question, il l’a retravaillé. Il a représenté quelque chose qui lui plaisait et de bien meilleur niveau. Il a continué à travailler et il a fini par trouver sa voie. Il est très vite arrivé à la limite du matériel de base qu’il avait acquis et de lui-même, il a économisé pour pouvoir se payer du meilleur matériel. Il s’est équipé comme ça. Il donc pu passer encore une étape en plus, au niveau de son approche musicale.

Théo : j’aimerais bien m’acheter encore du matériel. On est obligé car on fait des festivals et on est confronté a du matériel déjà installé qui est professionnel donc nous devrons encore passer un niveau.

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Quel est ton objectif dans la musique, DJ Pops ?

Théo : Mon but c’est de commencer à créer de la musique et produire mes morceaux. Enchainer les festivals aussi et arriver le plus loin possible. Pour moi c’est Tomorrowland le rêve ultime.

Jean-Michel : autant viser haut. C’est un rêve d’enfant et je trouve ça chouette. Ca le tire vers le haut.

Au Summerlake de Neufchâteau, Ykons est venu encourager Théo sur scène. As-tu reçu d’autres marques d’encouragement d’artistes ?

Jean-Michel : l’histoire a commencé par un contact avec DJ A.R.T. au début, il y a plus de deux ans. On lui avait envoyé un mixage et ça l’avait touché. Pour Arthur c’est chouette aussi car ça rappelle son parcours à lui. Il a eu un œil bienveillant sur Théo. Il a pu aussi rencontrer Kid Noize, Daddy K qui a été très sympathique et lui a donné de bons conseils. Il y avait Calumny aussi. Ykons bien sûr. On a rencontré Lost Frequencies aussi.

Théo : Et mon idole James Hype que j’ai rencontré la semaine dernière.

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Jean-Michel : Il a un style d’animation très propre à lui mais dans le même style que Théo. Il a eu l’occasion de le rencontrer dimanche à Luxembourg. Au Baudet’stival on a aussi eu la chance de rencontrer Quentin Mosimann qui a donné du temps à Théo avant sa représentation et il lui a promis de venir voir Théo sur scène et il l’a fait. Il est resté tout le long du set de Théo et de l’attendre en bas pour le féliciter après sa prestation. Il l’a même mis sur sa story !

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C’est quoi la suite pour DJ Pops au niveau musical ?

Les prochaines dates :

le 16/09 au Club des jeunes de Hondelange.
Le 17/09 à l’Octoberfest à Sainte Marie Libramont.
Nous avons aussi quelques soirées privées.
Il sera aussi à la grande fête à Ethe le 15 octobre.

Par rapport à l’école ce n’est pas trop compliqué de tout concilier?

Jean-Michel : Si c’est compliqué. Ce n’est pas l’enchainement qui le fatigue, c’est plutôt qu’il a une âme d’artiste et le système scolaire actuel ne correspond plus à la vie actuelle de Théo. Il s’est retrouvé en décalage à l’école, ça a été difficile.

Je comprends très bien que son approche soit différente de la nôtre à l’époque. Quand on voit son intelligence auditive aujourd’hui, elle est inexploitée au niveau de l’école et ils sont désemparés par rapport à lui. Il aimerait faire de l’audiovisuel par la suite pour correspondre à sa passion mais dans le coin, ce n’est pas simple à trouver.

Si tu pouvais partager la scène ?

Théo : Avec James Hype, un anglais. Mon idole, sans hésiter !

Jean-Michel : Il peut aujourd’hui prendre un micro et discuter devant 2000 personnes sans souci. Il n’y a pas beaucoup d’enfants qui ont le courage de le faire. Il n’a pas de timidité. Il a le courage de le faire même avec les artistes.

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Et au niveau familial, comment ça se passe avec ta petite sœur ? Elle te suit sur scène ?

Théo : Elle écoute ce que je fais mais des fois elle me demande d’arrêter la musique car c’est trop fort. Mais si elle a l’occasion de monter sur scène et danser, elle le fera aussi.

Jean-Michel : Il faut qu’on arrive à trouver un équilibre familial. J’ai mon boulot de tous les jours et une activité complémentaire de photographe que j’ai mise de côté pour pouvoir suivre Théo car il faut faire la communication. On a sacrifié certaines choses mais c’est pour le bonheur des enfants.

Page Facebook officielle de DJ Pops

Entretien : Fanny Jacques

Crédit photos : CREAPIXX – Jean-michel Pijpops