« Par le trou de la serrure »
Exceptionnelle exposition individuelle de Jean-Luc Curabet à la Galerie du Comble (Virton, BE).
Du 18 au 26 avril prochain, la Galerie du Comble consacrera une seconde exposition à l’artiste français Jean-Luc Curabet, donc juste après la présentation, jusqu’au 12 avril, de ses derniers travaux. L’engouement et l’étonnement suscités par ceux-ci justifient que leur auteur, « enfant terrible de l’art contemporain » soit dévoilé dans ce qu’il a de plus secret. Intitulée « Par le trou de la serrure », l’exposition bis rassemblera une sélection de pièces que l’artiste a choisies parmi ses plus curieuses créations des dix dernières années et qu’une sorte de pudeur l’avait jusqu’à présent retenu de rendre publiques.
Puisant son inspiration directement dans l’actualité et dans les visages qu’elle fait se transcender, Curabet réalise, à partir d’objets quelconques, parfois quelque peu insolites, des créations curieuses. Curieuses tout d’abord d’un point de vue formel et matériel, elles le sont également parce qu’elles impliquent chez le spectateur une réflexion inhabituelle sur le monde et sur l’individu lui-même. Pour regarder ces œuvres, le spectateur doit mettre son âme à nu. Il doit accepter d’oublier pendant un instant ses certitudes et ses croyances. Il doit admettre l’hypothèse d’une autre réalité. Les œuvres choisies feront voyager le visiteur dans un univers propre à l’artiste, mêlant le réel et l’imaginaire, le temporel et l’éternel, l’humoristique et le sinistre. A certains, cet univers rappellera celui des cabinets de curiosités. D’autres, s’ils sont inaptes à prendre du recul, pourront se sentir provoqués, peut-être même offensés. Une minorité criera au blasphème. Mais chacun sait que depuis Félicien Rops, le public wallon est le moins sectaire de toute la planète et le plus ouvert à la liberté artistique.
Artiste confirmé sur le marché de l’art, classé par la critique parmi les peintres de l’agonie et dans l’expressionisme contemporain, Jean-Luc Curabet est avant tout un touche à tout. A Longwy, les arts décoratifs sont son métier. Par le dessin qui est sa passion, il est venu à la peinture, et de là il a investi tout le champ de la création plastique. Autodidacte dans de multiples disciplines, il a réalisé des sculptures, des installations et des performances. Il était légitime de mettre à l’honneur cet artiste multidisciplinaire. Pour en savoir un peu plus sur lui, on lira la notice biographique que Julie Roland, étudiante en histoire de l’art à l’UCL lui a consacrée à l’occasion de son stage à la Galerie du Comble (www.fac-contemporary-art.com).
Pour toute information complémentaire sur l’exposition ou sur la galerie, on recherchera « Galerie du Comble » sur Google.
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