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Rencontre avec Jessy Elsa Palma, en concert avec l’Héritage Goldman

Rencontre et interview avec Jessy Elsa Palma, du choeur Gospel de Paris, lors de son concert avec l’Héritage Goldman.

Si vous deviez décrire Jean-Jacques Goldman en un mot, quel serait-il et pourquoi ?

Je dirais «  légende  ». C’est vraiment une légende de la musique française parce qu’il a su briller par toutes ses compositions magnifiques. Il les a lui-même interprétées, mais il a aussi fait des compositions en duo avec d’autres artistes et  il a composé, dans l’ombre, pour d’autres . C’est juste magnifique, toutes ces musiques qu’il nous laisse et qui nous font du bien !

Quel est votre titre favori de Jean-Jacques Goldman et pourquoi ?

Il y en a pas mal… J’avoue que, par rapport au message, le titre « Comme toi », que d’ailleurs j’interprète sur scène, me touche particulièrement. Il y a « Famille » aussi  qui est un titre super. « Envole-moi », enfin des titres mythiques, quoi ! 

Mais j’ai envie de dire que c’est quand même un compositeur qui a fait pas mal de tubes ! Donc le choix est vraiment difficile. 

Comment avez-vous réagi quand on vous a proposé de participer à ce projet : « L’Héritage Goldman » ? 

Je suis tombée un peu des nues, parce que c’est quand même Jean-Jacques Goldman ! C’est une légende ! Et j’apprécie aussi le fait de pouvoir  participer à ce projet avec Michael Jones et des musiciens qui l’accompagnaient, comme Jacky, au piano. En plus de chanter, on échange  aussi mutuellement. Il y a cet esprit d’héritage et de partage. L’esprit de « comment il travaillait avec ses musiciens », le côté familial : ce n’était pas juste la super star et puis le reste. C’était vraiment une équipe, une famille. Et cela se retranscrit là, dans l’Héritage Goldman. Donc je suis juste ravie et super contente. 

Vous puisez vos influences dans le Gospel et le Jazz. Comment utilisez-vous ces influences dans les tires de Jean-Jacques Goldman que vous interprétez ? 

J’ai envie de dire que c’est un peu facile, dans le sens où Jean-Jacques Goldman, quand on étudie un peu son parcours, a fait aussi du gospel pendant un temps. Il était dans un groupe justement et participait. C’est marrant d’ailleurs parce que Jacky me disait : « Mais tu sais, moi aussi, j’ai chanté dans une chorale Gospel et j’étais même leader dans ma chorale Gospel ». Finalement, j’ai envie de dire que tous les styles musicaux s’imbriquent un peu les uns dans les autres. C’est vrai que le jazz est un mélange de plein d’influences. Le gospel est finalement un peu aussi issu du jazz. Donc ce sont des univers qui se rapprochent. Et puis le côté  « variété française », c’est un peu ma langue aussi. Donc forcément, le fait de l’exprimer là, c’est juste magnifique de voir tout cet assemblage, ce mixage ! C’est un peu ce qu’a prôné Jean-Jacques Goldman parce qu’il était aussi bien capable d’écrire un morceau comme « J’irai où tu iras » qui est juste rock – blues et puis en même temps composer par exemple « Aïcha ». Ce sont des univers où l’on pourrait penser qu’il n’y a pas de lien. Mais lui, il arrivait à trouver ce lien. On est un peu rentré dans ce flux, dans ce chemin, donc c’est aussi cet héritage qu’il nous a laissé.  

Quels sont vos projets personnels artistiques à venir ? 

J’ai un projet qui va arriver prochainement : un EP. J’avais déjà réalisé un premier EP qui s’appelle « Afropolitain ». Et puis, je suis  toujours dans la composition et en écriture. Participer à ce projet-là  m’a encore plus inspirée dans ma démarche artistique. Cela m’a encore plus encouragée à continuer. Parce que, dans ses débuts, pour Jean-Jacques Goldman, cela n’a pas été  tout de suite hyper facile. Il voulait écrire des chansons pour les artistes, mais ces derniers ne voulaient pas spécialement les chanter. Donc, il les a chantés lui-même et après cela il a composé pour énormément d’artistes. Cela donne de l’espoir à tous les artistes qui peut-être se disent : « Je ne sais pas comment faire ma place ou je ne sais pas si cela va marcher .» J’ai eu des moments de découragement sur mon chemin, mais c’est possible en tout cas d’y arriver si on s’accroche aussi. 

Journaliste : Laura CAVELIUS

Photographes :

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