Cela fait vingt ans qu’au travers de huit albums aux couleurs chaque fois différentes, Hooverphonic nous surprend et nous séduit. Les tournées européennes ont beau se succéder, le groupe Belge fondé en 1995 par Alex Callier (basse, programmations et production) et Raymond Geerts (guitares), reste le secret le mieux gardé de Belgique… où il reste une des formations les plus populaires. Avec ce neuvième disque, In Wonderland, Hooverphonic innove une fois de plus.
Suite au départ de la chanteuse Geike Arnaert qui, durant dix ans (de 1998 à 2008), a personnifié le groupe au travers de tubes internationaux comme « Mad About You » ou « The World Is Mine », le duo s’est séparé de Noémie Wolfs qui lui a succédé (2010-2015). Plutôt de se mettre en quête d’une sixième chanteuse (en vingt ans !), Hooverphonic, à l’instar d’un Massive Attack avec qui il a tourné, en Allemagne et en Scandinavie, en 1998 en première partie du Mezzanine Tour, a choisi la liberté du collectif.
« Cela fait longtemps qu’on avait des morceaux à plusieurs voix pour lesquels on ne trouvait pas de place dans nos albums », reconnaît Alex Callier. L’occasion est trop belle. L’idée se précise : chaque chanteur et chanteuse héritera de deux chansons, une percutante, radio friendly, et une autre plus expérimentale. « Comme dans les années 60, avec une face A et une face B : les dix chansons du disque seront donc cinq 45-tours très éclectiques. » Et pour la cohérence de l’ensemble, on retrouve ces cordes, ce son très glamour et cinématographique d’ Hooverphonic. |
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