Découvrez notre rencontre avec Quentin Mosimann en juillet dernier ! |
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Cette année, le Baudet’stival c’était aussi Quentin Mosimann. Une très jolie rencontre pour vous fidèles lecteurs de notre web magazine.
En arrivant, Quentin dit pour bonjour à tout le monde en regardant l’ensemble des gens qui l’attendent pour ensuite établir la liste des priorités avec son manager, Maud, en fonction du temps. Il y a évidemment du retard, mais pas de panique, en faisant les choses dans l’ordre, tout est possible pour l’artiste. Il prend le temps de saluer chacun personnellement. Nous nous dirigeons vers sa loge, il prend place soucieux que l’endroit nous convienne, il est vraiment disponible pour nous, se prête au jeu des questions tout en jonglant et anticipant avec Véronique Mergaux, notre photographe, pour sa facilité à elle. |
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Son charisme me place dans une décontraction totale qui me permet d’entamer l’interview chrono en main, d’autres attendent.
La mise en bouche, tradition oblige, est un acrostiche personnalisé : – B, pour Bertrix, que vous évoque cette ville ? – Honnêtement le festival et rien d’autre, mais je sens que dès ce soir je pourrai y associer un mélange subtil de joie et de partage avec le public, une communion, cela sera donc un bon souvenir – A, pour l’Artiste que vous êtes ? -Oui, oui, c’est le but ultime de la vie, pour moi faire ce métier pendant 20 ans serait merveilleux – U, pour unique, qu’est ce qui est unique pour vous ? – Le public belge, il est dans mon top 3, je vais un peu partout en Europe et en Asie, mais la Belgique c’est différent. – D pour Dj ? – Oui, définitivement, réussir dans ce métier est vraiment incroyable, d’autant plus qu’aujourd’hui c’est reconnu comme un métier, David Guetta a passé 20 ans de sa carrière à défendre cette discipline comme un métier à part entière, et j’en bénéficie, une chance ! – E, pour épaté, qu’est ce qui vous épate ? – La nouvelle génération, je n’ai pas encore 30 ans, mais les jeunes m’épatent : les nouveaux talents que l’on découvre, cette émergence, la vitesse où les choses se déroulent mais cela me fait peur aussi, ils sont tous avec leur téléphone sans échange concret, ça, cela m’inquiète. – T pour tandem, de qui ne pourriez- vous pas vous séparer ? – De mon équipe, ils sont plus ou moins 10 autour de moi, et je suis vraiment bien entouré, on est vraiment soudé, il faudrait un très grand vélo… On monte d’un cran dans la difficulté de notre échange, en lui demandant une qualité et un défaut. Ce qui ne lui prend pas longtemps à répondre, l’impatience est probablement son plus gros défaut et est vraiment très marquée, nous confie-t-il, et sa générosité est elle aussi, très grande, ce qui équilibre probablement bien la personnalité de l’artiste. Sur une île déserte, son cœur balance, que prendre ? Une femme ou un piano ? Une femme permet de ne pas être seul, référence aussi à Adam et Eve, le début, le commencement, aussi de fonder une famille, une valeur importante pour Quentin, mais un piano est aussi indispensable…Il hésite donc. Petit échange aussi sur un sujet qui lui tient à cœur, ses compagnons canins qui le suivent partout en Europe, mais pas en Asie, ils vont bien et se reposent déjà à l’hôtel. Quelques minutes plus tard, nous retrouvons Quentin sur la scène, sa scène. Le compte à rebours est commencé, la structure métallique sur mesure permettant différentes positions (élévation et inclinaison) est en place, il arrive, le public nombreux le salue largement et c’est parti. Son, écran géant avec un graphisme étudié, des jets de fumée, quelques flammes, concert en direct sur le net, le Baudet’stival sera pour la province du Luxembourg ce soir la preuve d’une ambiance survoltée justifiée par un chef d’orchestre qui lance un show debout à plusieurs mètres du sol, sur des rythmes cadencés. Synthé à la main ou encore en train de lancer une chorégraphie, c’est toujours le sourire aux lèvres qu’il partage sa passion avec son public du soir… Il partage, ce qui lui plait le plus dans sa profession. Micro à la main, il établit aussi ce contact privilégié avec la foule en nous rappelant aussi que sa voix envoutante soutenue par sa composition musicale reste aujourd’hui encore un moyen de toucher un public averti directement. Entre échange et partage, il admet que l’échange est sympa mais que le partage l’emporte royalement, le rythme est plus important que le tempo, qui lui correspond plus à un réglage chiffré. Une chose est claire, ce soir, Quentin Mosimann a partagé avec son public un show de grande qualité aux rythmes parfaits et ce, avec une générosité qui a marqué l’esprit des Luxembourgeois présents. Photos Véronique Mergaux et Texte de Myriam Simon
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