La Radio, en province de Luxembourg, jouit de sa journée mondiale le 13 février.
2024 est ma troisième année sur les ondes, et cela se fête. Je remercie VivaCité Luxembourg, ma radio complicité, et mes auditeurs, mes complices avertis, de me donner cette opportunité de vous parler de notre belle province de Luxembourg.
Grâce à des gens comme Jean-Marc, et à tous les collaborateurs qui oeuvrent à ce grand-oeuvre qu’est la radiophonie, comme sur Vivacité Luxembourg et sur Studio 30, les messages, la musique, les informations, les bonnes et les mauvaises, sont proposés à une vaste partie de la population internationale.
Cela permet au plus grand nombre de personnes que la vie de leur monde, ou du Monde, intéresse(nt) de rester informées, de se détendre, d’apprendre, de se réjouir ou de compatir.
Comme vous le savez, les télé-, pour “télè” en Grec ancien, qui signifie “de loin en loin”, “communications”, de “communicare” en Latin, qui signifie “partager”, ont commencé pendant la Préhistoire.
Je ne ferai pas de commentaire sur ce mélange contradictoire de langues et d’époques différentes…
L’inventeur de ce mot était sans doute un politicien de gauche, habitué à associer les opposés, comme ceux qui se refusent à taxer les plus riches en Belgique à partir d’un patrimoine équivalent à 1 million d’euros, sans doute parce qu’ils en font partie…et qu’ils veulent bien être élus par le peuple, mais pas être taxés pour l’aider…
Pendant cette époque très lointaine, les populations pouvaient, grâce à des signaux de fumée, mais cela fera peut-être l’objet d’une autre chronique, ou à des cris qui imitaient certains bruits du langage parlé, se signaler les mouvements de troupeaux pour la chasse ou l’arrivée de personnes.
Cela existe toujours sur certaines îles des Canaries ou en Libye, où certaines communautés communiquent encore avec un grand langage sifflé qui imite la voix, comme le Silbo sur l’ïle La Gomera, dans les Canaries, entre l’Espagne et l’Afrique.
C’est pour cela que vous avez des territoires, comme dans l’extrême sud de l’Amérique, qui s’appellent “La Terre du Feu”.
Les indigènes, quand ils voyaient croiser un bateau ou une baleine, allumaient de grands feux sur la plage, afin de prévenir les autres communautés qu’elles viennent et d’avoir du renfort pour pêcher la bestiole ou recevoir le voyageur.
En Europe, au XIXème siècle, on a inventé le télégraphe, pour “télè”, qui signifie “de loin en loin” en Grec ancien, et “graphê”, qui signifie “l’écriture”, dans la même langue. Ouf, sauvés ! Enfin une personne qui n’a pas oublié ses classes de Grec ancien à l’école.
Sous Napoléon Ier, le fameux télégraphe Chappe transmettait des signaux visuels de loin en loin grâce à un code spécifique basé sur des valeurs numériques indiquant l’emplacement de certains mots dans un recueil, avec l’indication de la page et de la ligne concernée.
Les valeurs étaient signalées par les différents positions que les soldats donnaient aux bras articulés placés sur le toit d’une station et peints en noir, afin d’être plus visibles sur le ciel bleu, blanc ou gris, selon la météo.
Ce génie de Napoléon avait ainsi trouvé une solution pour continuer à employer des militaires méritants et réformés, afin qu’ils puissent continuer à gagner dignement leur vie et à se sentir utiles à la société….
Cela est bien loin des préoccupations de nos députés actuels, comme ceux qui débloquent ou les princes wallons de Dubaï, quittant leurs postes avec des primes de 500 000 euros et un salaire mensuel de 148 000 euros à vie quand notre système de pensions est au plus mal…
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, comme dans Lucky Luke, on passe au télégraphe électrique filaire, utilisant donc la Fée Léctricité et avec des fils qui couraient dans tous les sens et qui transmettaient les impulsions électriques d’un circuit interrompu par un clavier monté sur une ressort.
C’est la fameuse époque du “Ta-ta-ti”, stop, “Ta-ta-ta”, stop, “Ta-ti-ta”, stop.
IL fallait éviter que le fil d’envoi et le fil de réception ne se touchent, ce qui créait des faux-contacts, des courts-circuits et nuisait aux communications, comme c’est encore le cas quand certains ont les fils qui se touchent…
Ce clavier qui rebondissait sur un ressort entre les connections sera aussi l’une des bases de l’invention du Code International Morse, toujours utilisé de nos jours pour les situations d’urgence.
En 1892, c’est un Hongrois, ayant travaillé avec Thomas Edison, qui a inventé le téléphone, donc le “télè”, que vous connaissez maintenant, et “phonê”, “la parole” en Grec ancien, et pas loin de sa parole, puisque nous sommes en période électorale…
En effet, Tivadar Pushkas, l’inventeur du téléphone, ne savait pas quoi dire à son collègue, qui était de l’autre côté du fil lors des tests de connexion, il lui a donc demandé “Tu m’entends ?”, en Hongrois, qui se dit “Allô ?”.
Le copain, qui avait entendu que Tivadar se demandait si il avait entendu sa question de savoir si il l’entendait, comme il l’entendait, et parce qu’il l’avait bien entendu, lui a répondu dans la même langue. Comme le dit le proverbe : “À bon entendeur, salut !”.
En Hongrois, le copain lui a répondu “Je t’entends”, “Allom” donc (elle est géniale cette langue), puis il lui a dit “Je t’écoute”, qui se dit “Allod”, en Hongrois.
Les étrangers non magyarophones, donc ceux qui ne parlaient pas le Hongrois, ont pris ces mots pour de simple onomatopées, comme “Aïe”, “Burp”, ou “Crac”, et se sont dit que c’était suffisant pour communiquer.
Un an plus tard, en 1880, Alexandre Popof invente l’antenne, donc fini les fils, c’est bien pour la télé c’est bien pour les téléphones c’est aussi quelque chose qui sauve des vies la radio.
En effet, c’est grâce à la Transmission Sans Fil, ou T. S. F., qu’en 1912, le Carpathia a pu secourir une partie des passagers du Titanic, ce qui a quand même sauvé presque 700 personnes.
En Belgique, le premier qui a eu un poste de TSF, pour “télécommunication sans fil”, c’était le roi Albert 1er, un homme à la pointe du progrès dans son château de Laeken.
Il diffusait de la musique et quand les Allemands se sont invités chez nous pour voir à quel point c’était mieux que chez eux, en 1914, il a fait sauter le poste radio pour être certain que cela ne tombe pas entre les mains l’ennemi qui aurait pu s’en servir pour communiquer avec Berlin plus facilement.
De nos jours, les politiques ne passent presque plus à la radio, parce qu’ils savent que personne ne les y écouterait, alors que tout le monde attend de les voir faire une bêtise, mentir ou faire semblant de disputer avec leurs copains de l’opposition sur les plateaux de télévision.
Eux, ils se croient populaires, tandis que la population, elle se sait au cirque ou au théâtre.
Après plusieurs pérégrinations, l’UNESCO a reconnu la radio comme un patrimoine exceptionnel et lui a donné cette journée mondiale de la radio le 13 février.
J’en profite pour saluer toutes les personnes qui, de près ou de loin, contribuent à l’aventure de la radio, les bénévoles et les auditeurs, car ils font partie d’un tout qui est reconnu comme un patrimoine immatériel de l’humanité, ce qui est quand même pas mal sur un cv 🙂
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