- par Fabrice De Backer
- J’ai appris que …
Les aviateurs belges de la Première Guerre Mondiale ont pu profiter des avancées qui ont suivi le sacrifice du Lieutenant Liedel, dont le monument se trouve à Arlon.
Deux mois après sa mort, le 4 septembre 1914, le Sergent belge Maurice Benselin largue une bombe sur un hangar de l’armée allemande à Etterbeek depuis un Farman biplace, dont on peut voir un modèle au Musée de l’Armée, piloté par le Sous-Lieutenant russe Aleksandr de Petrowsky.
Trois mois plus tard, le même duo descend un avion Taube allemand en plein vol, au – dessus de Berchem Saint Agathe, avec un fusil à répétition Winchester qui avait atteint le pilote ennemi quatre fois.
Ce n’était que les prémices d’une longue fournée d’as de l’aviation belge, dont la première victoire homologuée avec mitrailleuse appartient au Capitaine-Commandant Fernand Jacquet et de son observateur Henri Vindevoghel, à bord d’un avion baptisé “La Sale Geule”, qui descendirent un Aviatik le 7 avril 1915 au-dessus de Beerst.
Il faut dire que le Commandant Jacquet avait de l’entraînement, puisque myope comme une taupe mais d’une grande audace, il parcourait les routes, à bord d’une voiture munie d’une mitrailleuse, pour tenter de decendre les avions ennemis quand le sien ne fonctionnait pas.
D’autres pilotes belges firent la gloire de notre drapeau, à bord d’avions de chasse plus perfectionnés, comme le Chevalier Willy Coppens sur son Hanriot HD 1, que les Allemands appelaient le “Diable Bleu”, mais cela, comme dirait l’autre, c’est une autre histoire.
Retrouvez cette chronique sur la page de Vivacité Luxembourg, sur le site d’Info-Lux et sur ma page Fabrice D-E B-A-C-K-E-R, pour plus d’informations.
- Je vous dis : “À bientôt !“
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