Les barrières en province de Luxembourg sont un souvenir de l’époque romaine et médiévale, mais elles existèrent jusque la fin des années 1940.
Je devrais parler tout bas pour ne pas donner de mauvaises idées à certaines personnes qui nous écoutent, mais il y a déjà quelques barrières en province du Luxembourg, comme la Barrière Hinck, à Amberloup et la Barrière de Champlon.
À une époque, la Belgique avaient de très bonnes routes, la période romaine, mais ce fut le cas jusque la chute de Napoléon, quand chaque commune avait ce qu’on appelle une barrière d’octroi.
Quand on arrivait sur la portion de route qui était située sur le territoire de la commune, il y avait une barrière en bois ou des grilles de fer, avec une petite maison.
Parfois, on y voyait aussi un entrepôt, quelques cellules et une petite étable pour les animaux confisqués pour le bien (des ventres des préposés de) l’État, et quelques gendarmes, comme une douane.
L’argent prélevé sur la valeur des marchandises qui transitaient par cette barrière était utilisé pour l’entretien de la portion de route qui traversait cette commune, comme les fameux péages en France.
Contrairement à ce pays de routes non-éclairées mais parfaitement entretenues, en Belgique on paye l’entretien des routes pas souvent éclairées mais les trous sont plus profonds chaque année sans qu’on y puisse voir de réparation.
Simultanément, nous apprenons que les divans du Parlement Wallon coûtent 18000 euros et que leurs employés partent à Dubaï en vacances aux frais du peuple.
Sous Napoléon, l’argent était destiné à reboucher les trous dans la chaussée et à y développer d’autres infrastructures, comme un abreuvoir pour les chevaux ou un puits pour les hommes, voire une hostellerie pour les voyageurs.
Ces ressources permettaient de construire plus de routes, pour y faire plus de douanes, pour augmenter les importations, afin d’augmenter les fonds afin de développer les communes.
Des bornes, qui situaient la limitation du territoire soumis à l’octroi, jalonnaient les routes, afin de prévenir les importateurs de se préparer psychologiquement à payer leur dû, ou de les faire dévier vers des villages plus reculés, afin de tenter d’éviter de payer la redevance.
C’est naturellement dans ces villages que les patrouilles de gendarmerie patrouillaient, afin de piéger ceux qui tentaient d’éviter de payer l’octroi : l’État a toujours été vicieux avec les taxes.
Des plaques, apposées sur le bâtiment de la barrière d’octroi, annonçaient les marchandises soumises à la taxe.
C’était l’époque où les élus s’intéressaient au développement économique et social de leur commune, et pas seulement à celui de leurs pavillons privés en Brabant Wallon où à Andorre.
Parfois, les communes plantaient également des arbres le long de la route, afin de protéger les voyageurs du vent ou d’y faire des zones d’ombre.
Bertrix, ce joyau des Ardennes, n’avait pas énormément d’importance jusqu’à il y a environ 300 ans, quand l’industrie ardoisière a explosé par chez nous.
La commune avait besoin de bois pour soutenir son industrie minière, et de céréales pour les ouvriers, et de briques pour construire les habitations et les entrepôts.
La barrière d’octroi permettait d’assurer un revenu continu sur les denrées importées par les négociants qui voulaient venir y profiter de l’essor ardoisier.
C’est une chose oubliée, en Belgique, qu’il faut encourager les entreprises à se développer, sans les saigner à blanc de taxes, si on veut qu’elles fassent du profit, et pour pouvoir taxer correctement leur richesse.
Avant, les entrepreneurs contribuaient au bon développement de la commune, en plus de contribuer au développement de l’économie locale et à la lutte contre le chômage… mais ça, c’était avant.
De nos jours, le fameux signal des travaux sur la route semble plus vite représenter un type qui creuse un trou dans la route afin qu’on y place un radar, plutôt qu’un ouvrier qui la répare.
En Belgique, le gouvernement devrait mettre le panneau de signalisation de fin de chantier pour signaler qu’ils n’ont pas envie de réparer les routes, mais alors, il faudrait en mettre quasiment partout.
Comme les automobilistes rouleraient doucement pour les éviter, le gouvernement ne pourrait plus mettre de radars nulle part… et il serait obligé d’acheter des canapés à 175 euros ou de partir en vacances trois jours à la côte belge, comme la majorité de ceux qu’il spolie.
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