Les marais de Sampont, en province de Luxembourg.
Aujourd’hui, on va se marais… ah ah ah c’était nul comme introduction…Excusez-moi.
Vous savez qu’en de nombreux endroits d’Europe du Nord, Centrale, Occidentale et Orientale, on a trouvé des momies.
Tout le monde pense à Toutankhamon, en Égypte, voire éventuellement à Rascar Capac, mais l’Europe n’a pas à avoir honte de ses momies des marais et des tourbières.
Dans nos pays, il y en a même encore qui s’agitent au gouvernement et qu’on n’arrive pas à enfermer dans un musée, pour sortir un peu la Belgique de la crise, mais cela, c’est une autre histoire.
Tous nos amis écologistes vous le diront, le fond des marais se constitue de végétaux en décomposition, et l’absence d’oxygène ainsi que la forte présence de tanins, justement, ont permis de conserver des corps en très bon état et qui, parfois, ont plusieurs milliers d’années.
Cela va de l’Âge du Bronze, vers – 5000, jusque au Moyen-Âge, vers + 1300… c’est pas mal !
Souvent, les corps ont conservé leurs empreintes digitales, et on découvre parfois les restes de leur dernier repas dans leur estomac, ou des poils sur la peau.
Certains ont même encore leurs ongles !
Maintenant, vous allez me dire que c’est génial mais que vous vous demandez pourquoi ces gens faisaient de la plongée sans bouteille au fond d’une marre de boue.
En province de Luxembourg, ce n’était certainement pas des promeneurs qui se sont perdus autour des étangs de Tattert ou qui avaient quitté le chemin réservé autour des marais de Heinsch.
Il vaut peut-être mieux, d’ailleurs, que vous ne sortiez pas des chemins tracés quand vous y allez car ce sont des zones d’intérêt biologique important.
Par conséquent, préservez-les, et préservez-vous de devenir une momie d’un grand intérêt archéologique en vous y perdant.
Comme vous le savez, avant la conquête romaine, la population de la province du Luxembourg était essentiellement issue de Germains, donc de populations qui avaient migré depuis l’Autriche et la République tchèque, les fameux cavaliers de Halstatt, déjà vers 1000 avant Jésus-Christ.
Avant même le rattachement d’une partie de la province de Luxembourg à la Bohème pendant le Moyen-Âge, nos ancêtres étaient partis de derrière le Danube pour venir gagner leur pain et fonder leurs maisons vers la Moselle et vers la Sûre.
De nos jours, c’est l’inverse : les frontaliers partent de la Sûre ou de la Semois, et ils se dirigent vers le Rhin ou vers la Moselle pour aller travailler ou acheter une maison.
Ces momies sont en fait des gens qui ont été sacrifiés, et je vais vous en passer les détails parce que c’est un article ouvert à tout le monde.
Grâce aux auteurs romains qui ont visité la région dans ces périodes-là, nous savons que les lâches étaient pendus ou cloués aux arbres, et que les infirmes, les traîtres et les objecteurs de conscience étaient plongés face contre terre dans le marais.
Les sacrificateurs pressaient ensuite un panneau d’osier tressé sur leur dos, afin que les victimes puissent apprécier le grand intérêt biologique du marais, puis ils sautaient dessus jusqu’à ce que les sacrifiés soient biologiquement pénétrés par cette zone si intéressante.
En d’autres occasions, comme pour certains princes, ce sont des sacrifices rituels de membres sans doute issus de l’aristocratie ou choisis parmi certaines familles pour porter un message aux dieux.
Quand j’entends que les coursiers actuels se plaignent de leurs conditions de travail, je me demandent ce qu’ils diraient si ils avaient vécu dans ces périodes plus reculées….
En d’autres occasions encore, comme lors de la conquête romaine de nos régions, certains prisonniers de guerre furent sacrifiés aux dieux après une victoire, comme ce sera le cas de beaucoup de soldats romains après la défaite de Varus dans la forêt de Teutoburg, à Kalkriese.
Par conséquent, il y eut, et il y a sans doute encore, à Sampont, à Tattert, à Heinsch, voire dans d’autres zones de grand intérêt biologique, quelques momies qui font de l’apnée en boue profonde, ou qui furent découpées pendant l’exploitation des tourbières il y a cent ans, en province de Luxembourg.
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