Les prisonniers soviétiques, en province de Luxembourg, sont une gloire inconnue de notre histoire nationale.

Il faut savoir que ce nous appelons “Les Russes”, représente en fait le nom d’un groupe de Slaves qui s’est emparé de toute une série d’autres pays d’autres nations, juives, arméniennes, musulmanes, comme les Tchétchènes ou les Ingouches, orthodoxes, comme les Ukrainiens, ou Mongoles ou Ouighours et c…

Toutes ces populations aux cultures très riches sont réunies sous le joug de l’empire des Rus, régit par un empereur, un César, un CZAR (TSAR), autoritaire et tout puissant.

Durant la Première Guerre Mondiale, les armées russes tsaristes étaient nos alliées contre les troupes allemandes au service des empires prussien et austro-hongrois.

Mal commandées, mal équipées suite aux spéculations de leurs ministres qui préféraient se payer des villas sur la Volga que de fournir du matériel fiable à leurs soldats, ce qui me fait penser à VDB et à ses hélicoptères Agusta ou à ses vaccins, ces armées se firent, malgré tout leur courage, souvent défoncer.



Suite aux mauvaises conditions de vie, et au développement d’une idéologie relativement égalitaire, le Tsar est renversé par une révolution qui installe un nouveau gouvernement communiste.
Ce nouveau gouvernement de Lénine se hâte de faire la paix avec les Germains afin de massacrer ce qui reste de populations fidèles au Tsar à la maison, en toute quiétude.

Pendant ce temps-là, après la Bataille des Frontières de 1914, les Belges et les Français se battaient autour de Dixmude et dans les tranchées, tandis qu’une grande partie de leurs territoires nationaux était occupée par le petit Caporal Adolf et ses nombreux cousins germains.

Pour profiter de cette industrie, notamment du charbon en Limbourg et en Alsace, et dans certains territoires du Centre de la Belgique, il fallait des hommes.
On ne ne pouvait pas y mettre les soldats belges et français capturés qui travaillaient dans les camps de travail en Allemagne afin d’y remplacer les soldats allemands non-capturés qui combattaient à Dixmude et dans les tranchées contre les soldats belges non-capturés et les soldats français non-capturés.


Par contre, les armées allemandes avaient beaucoup de prisonniers “russes” comme on peut être “romain” sous l’empire romain, donc des Ingouches, des Géorgiens, des Moscovites, des Tchétchènes, des Ukrainiens et c…
Tous ces braves gens furent chargés dans des trains et, comme dans cette célèbre chanson des Pet Shop Boys, ils partirent vers l’Ouest afin de travailler dans les charbonnages d’Alsace et du Limbourg, et dans les bassins sidérurgiques, comme en province de Luxembourg.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, on reprit les mêmes pour recommencer, tant la Société des Nations a été incapable de faire quoi que ce soit pour remplir les objectifs qu’on lui avait fixés, un peu comme l’Europe actuelle d’Ursula II.

L’armée russe n’était plus russe, elle était devenue “soviétique”, comme on peut être “romain” sous l’empire romain, avec cette seule différence qu’il y avait un peu moins d’incapables au commandement militaire et que plusieurs mecs se goinfraient au sommet à la place d’un seul…ça me fait penser au pays dans lequel je vis…


La même problématique se posa lorsque la Belgique et une grande partie de la France furent envahies, il fallait des hommes pour les mêmes industries aux mêmes endroits pour les mêmes raisons.

On reprit donc les mêmes prisonniers qui furent entassés dans des wagons et envoyés …à l’Ouest…rien de nouveau

Quand ces prisonniers de guerre “russes” et soviétiques parvenaient à s’évader des charbonnages de Houthalen, des camps de Cologne ou de France, des usines sidérurgiques, des gares et des exploitations forestières de chez nous…


Ils pouvaient tenter de rentrer chez eux, afin de retrouver leurs familles, ou de poursuivre le combat pour la libération de leur sol natal envahi.
Ils pouvaient aussi essayer de gagner un autre pays, neutre ou lointain.

Mais beaucoup choisirent de rejoindre les maquis belges qui combattaient l’occupant dans la région où ils avaient été envoyés, voire dans la périphérie, souvent sans même pouvoir parler notre langue.
Beaucoup de ces hommes, dont les prénoms, les noms ou juste la mention “un soldat russe” ont été oubliés, ont souffert, combattu, tué et été tués pour la victoire et la libération de notre territoire.
Beaucoup sont toujours là…

Quel dommage qu’avec la conjecture actuelle qui entoure tout ce qui touche à la “Russie”, on ne puisse toujours pas leur rendre hommage lors des fêtes de l’Armistice ou du Te Deum dans notre province.

Ils n’ont rien à voir avec les deux gugusses qui s’affrontent devant les caméras pour l’Ukraine, et si nous pouvons nous permettre de commenter le comportement de ces deux-là de façon libre et démocratique, c’est parce qu’ils ont donné leur vie afin que nous puissions le faire.
Je ne fais pas de politique, mais j’ai une pensée pour toutes ces personnes, inconnues ou non, Ivan, Pavel, Feodor et c…, qui dorment dans notre sol et dont nous ne parlons jamais.
Dormez bien, fils de la Russie. Merci pour votre sacrifice : Спи хорошо, сын России. Спасибо за твою жертву
https://belgium.mid.ru/fr/voinskie_zakhoroneniya/zakhoron_2mir
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