Accueil » L’origine du carnaval

L’origine du carnaval se situe, en partie, dans les Saturnales romaines, qui célébraient le renouvellement de la vie et des cultures, auxquelles succédera la Fête des Fous, au Moyen-Âge (XIIème siècle).

La Fête des Fous était une récupération de ces Saturnales, et sans doute d’autres célébrations celtiques, afin de faciliter la transition de religions au début de l’ère chrétienne.

Une peinture romaine célébrant les danses pendant les Saturnales (Copyright http://romanpagan.blogspot.com/2013/12/io-saturnalia.html).

Pendant ces Saturnales, tout était inversé : l’esclave était honoré par le maître, le serviteur était servi par le patron, les électeurs entendaient la vérité, et le prix de l’essence, du diesel ou du mazout n’étaient pas arbitrairement augmentés par les gouvernements.

Une peinture romaine célébrant les banquets pendant les Saturnales (Copyright http://romanpagan.blogspot.com/2013/12/io-saturnalia.html).

Ces festivités étaient organisées par l’Église du 26 au 28 décembre, afin de laisser les membres du clergé pèter un câble avant le Carême.

Les gens élisaient un Pape des Fous, ou des Innocents, qu’ils allaient chercher chez lui, dans son lit, en le réveillant à coup de baquets d’eau froide sur la tête,

Comme on était fin décembre, que le réchauffement climatique n’était pas encore à la mode, et que le chauffage n’était pas encore centralisé, cela devait être un réveil difficile.

Un réveil frigorifiant (Copyright https://media.tenor.com/0pv69DwGwxkAAAAC/il-fait-froid.gif).

Le nouveau prélat se retrouvait bien vite affublé de vêtements religieux, qui imitaient ceux du vrai Pape, avec la Tiare, donc la triple couronne, et la marotte, donc le petit sceptre, puis il était juché sur un âne et promené en cortège et en musique à travers la ville.

Le Pape des Fous promené sur son âne au Moyen-Âge (Copyright https://histoiresdelombre.fr/la-fete-des-fous/).

Sur son chemin, les gens s’adonnaient à la plus grande des liesses, se déguisaient, se grimaient, buvaient, mangeaient, dansaient et faisaient tout un tas d’autres choses dans la rue que je ne peux pas citer ici, mais que vous imaginez fort bien.

La Fête des Fous sur un tableau de Pieter Brueghel (Copyright https://www.slate.fr/sites/default/files/styles/1060×523/public/pieter_bruegel_d._a._066.jpg).

La joie était telle que, plusieurs fois, ces fêtes furent interdites par les gouvernements successifs, et par l’Église elle-même, mais comme c’est aussi le cas pour les parachutes dorés en Belgique de nos jours, cela n’empêchait pas les gens de continuer cette pratique, au vu et au su de tous, sans que personne n’intervienne.

L’une des premières représentations du French Cancan sur un manuscrit médiéval représentant la Fête des Fous (Copyright https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_des_Fous).

Avec le temps, le côté pragmatique de nos ancêtres prit le dessus, et la Fête des Fous fut célébrée en même temps que le Carnaval, dont je parlerai la semaine prochaine, avant le Carême, ce jeûne religieux de quarante jours.

Finalement, nos Princes du Carnaval, Grands Mautchis, Grands Gediwis, Marquis, Feux Follets et autres notables carnavalesques ne sont pas si mal traités 🙂

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Fabrice De Backer
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