Bureau des forges
À la fois sculpteur, architecte, cinéaste, musicien et théoricien, Nicolas Schöffer est une figure essentielle de l’art de la seconde moitié du XXe siècle.
Pionnier de l’art cybernétique, on lui doit une oeuvre majeure mais quelque peu méconnue, la «Tour spatiodynamique, cybernétique et sonore» édifiée en 1961 à Liège, en bord de Meuse. Restaurée depuis peu, elle constitue la synthèse de ses recherches concernant l’alliance entre la sculpture, l’espace, la lumière et le mouvement, soit le «spatiodynamisme». La série des sculptures «Lux» se présentent comme des «constructions métalliques constituées de différents plans géométriques rythmés par une alternance de surfaces planes et de parties ajourées». Ces structures peuvent être mobiles ou statiques, accompagnées de projections ou non. Le métal chromé capte la lumière, réfléchit son environnement, alors que les parties ajourées viennent scander l’espace de leurs différents plans. Nicolas Schöffer est né en Hongrie en 1912. En 1936, il s’établit à Paris, où il décède en 1992. Son oeuvre est présente dans de nombreux musées.
Nicolas Schöffer, « Lux XII », 1969. Multiple en métal chromé, 40 x 55 x 50 cm. Édition de 75 exemplaires.
Éditions Denise René, Paris. Collection privée, Bruxelles. Droits réservés © ADAGP, Paris, 2017
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Long. 5° 35’ 27’’ E – Lat. 49° 37’ 54’’ N
Horaires d’ouverture :
Exposition accessible du 1er juillet au 3 septembre 2017
Du mardi au dimanche de 14h30 à 18h00 et sur rendez-vous
Entrée libre
