Portrait de l’Arlonais Michaël Erpelding

  

 Portrait de l’Arlonais Michaël Erpelding 

Son année 2015 a été dense à souhait et 2016 s’annonce bien. L’Arlonais Michaël Erpelding jongle au gré de son agenda entre ses trois pied-à-terre de Toernich, Bruxelles et Paris, semaine après semaine, entre vie de famille et plateaux de tournage. L’histoire d’une passion révélée à l’athénée d’Arlon, lors des cours de théâtre distillés par Fabrice Schillaci, qui a lui aussi pris un fameux envol depuis lors.
  Caracature réalisé par Jean-Denis Lichtfus
illustrateur / artiste digital / caricaturiste

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Blog de dessins : http://lichtfus.skyblog.com

 C’est ce dernier qui a poussé le jeune Toernichois à aller vers ce métier, en lui disant : « Il n’y a pas de petits rôles, mais de petits acteurs. » Ensuite, direction le conservatoire de Namur, d’où il sort avec brio, puis Paris, dans la classe libre du réputé Cours Florent, de 18 à 22 ans. A 23 ans, il effectue son premier tournage cinéma tout en jouant pendant deux ans avec l’Attrape Théâtre. « Ce fut génial car j’ai appris le métier de comédien. On apprend d’ailleurs tous les jours car, pour mon premier casting, j’étais à côté de la plaque. Théâtre et cinéma, ce n’est pas la même chose ! »

 

Les tournages de séries télé se succèdent. Docteur Dassin, généralisteAvocats et associésCentral nuitAlice Nevers, le juge est une femme, entre autres. En 2009, c’est son premier film. Il tourne avec Michel D’Ornano Qu’un seul tienne et les autres suivront, un film nominé aux Césars.« J’avais alors rencontré Patrick Hella, directeur de casting, qui m’est toujours très attaché. C’est lui qui m’a permis de jouer dans Louis la Brocante, puis dans la série pour la BBC The Missing.  »

 

Les séries s’enchaînent

 

Les séries télé s’enchaînent d’ailleurs, puisqu’il a aussi joué dans Une chance de trop, diffusée l’an passé et qui a séduit 8 millions de téléspectateurs sur TF1. Il y tenait un gros rôle, avec notamment Alexandra Lamy. Sans oublier la série Plus belle la vie, à laquelle tant de téléspectateurs sont littéralement accrochés. Michaël Erpelding y est apparu il y a six ans, puis voici quatre ans et l’an passé, où il disparaissait à jamais avec son rôle de Vivien. « Mon nouvel agent, Bertrand Davasse, m’avait dit que je devais arrêter dans cette série puisque j’allais apparaître, cette année, dans la série Section zéro, d’Olivier Marchal avec qui le courant passe à merveille. Il fallait que mes choix soient cohérents. Ceci dit, je ne cache pas que j’ai beaucoup apprécié cette série. C’est, l’air de rien, une fameuse école. On y travaille à fond, on reçoit nos textes parfois le jour même du tournage ou quatre scènes la veille, c’est du sport. On tourne, on bosse, ça pousse au vrai travail, pour être au maximum. »

 

Avec un tel agenda, d’autant plus qu’il revient une semaine sur deux à Toernich pour s’occuper de son fils, « une priorité », Michaël Erpelding a dû faire des choix. « Le théâtre, ce n’est plus possible depuis des années. Sauf quand je reviens ici, je m’amuse avec mon atelier que je développe depuis sept ans à la maison psychiatrique d’Athus. J’y ai monté quatre pièces avec des patients, et la 5e est en cours. Ce sont des créations collectives où on travaille à partir de leur vécu. C’est un formidable outil de théâtre-thérapie. Cela a redonné confiance à certains d’entre eux. C’est important pour eux et pour moi, on forme une petite famille. »

 Michaël Erpelding

 

Source : Lesoir.be

Michaël Erpelding