Programme cinema du 25 aout au 1ER septembre

Août 24, 2021 |  Bastogne, ACTUALITES, Arlon, Cinema, Cinémas, Habay-la-Vielle, Virton

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PAS GRAND-CHOSE A SE METTRE SOUS LA DENT !

“Un Triomphe” avec Kad Merad
Thibaut Demeyer

Un peu maigres les sorties cette semaine en province de Luxembourg. En revanche, le grand-duché de Luxembourg reste fidèle à lui-même en proposant à son public pas moins de 5 nouveautés, oscillant entre l’épouvante-horreur, le drame, le thriller, l’action et la science-fiction.

Programmation Province de Luxembourg :

  • « Un Triomphe » comédie de Emmanuel Courcol avec Kad Merad, David Ayala, Lamine Cissokho.

Le Pitch : un acteur en galère accepte, pour boucler ses fins de mois, d’animer un atelier théâtre en prison. Surpris par les talents de comédien des détenus, il se met en tête de monter avec eux une pièce sur la scène d’un vrai théâtre. Commence alors une formidable aventure humaine. Inspiré d’une histoire vraie.

Commentaires : cette comédie a été présentée au Festival du Film francophone de Namur en 2020 et a fait partie de la sélection Cannes 2020. Cette histoire est inspirée de faits réels, celle d’un comédien suédois qui a monté une pièce de théâtre avec des détenus d’une prison de haute sécurité. A noter que le film a été tourné dans une vraie prison.

Copyright : Carole Bethuel

  • « Attention au départ » comédie de Benjamin Euvrard avec André Dussollier, Jérôme Commandeur, Jonathan Lambert.

Le Pitch : rater le train, c’est moche. Alors le voir partir avec vos enfants et ceux de vos amis dont vous avez la charge, c’est une autre histoire… Celle de la folle course-poursuite de Benjamin, papa poule un peu dépassé et Antoine, grand-père fantasque, qui doivent trouver une solution avant qu’on apprenne… qu’ils ont perdu les gosses ! Rattraper le train est leur seule chance de se rattraper…

Commentaires : cette comédie a fait partie de la sélection officielle du Festival du film de comédie à l’Alpe d’Huez. Il s’agit du premier film de Benjamin Euvrard qui a eu l’idée de cette comédie suite à une histoire qui aurait pu très mal se passer. En effet, des moniteurs de colonie de vacances avaient laissé partir les enfants en train sans eux. L’histoire s’est bien terminée puisque la SNCF a été avertie très rapidement et les moniteurs ont pu récupérer les enfants. Au générique, nous avons un très beau duo en la personne de Jérôme Commandeur, vu récemment dans « Mystère à St Tropez » et l’excellent André Dussollier que l’on retrouvera prochainement à l’affiche dans « Tout s’est bien passé » de François Ozon, film présenté en compétition lors du dernier Festival de Cannes.

Copyright : SND

Programmation au Grand-Duché de Luxembourg :

  • « Candyman » Epouvante-horreur de Nia Dacosta avec Yahya Abdul-Mateen, Teyonah Parris, Nathan Stewart-Jarrett

Le Pitch : d’aussi loin qu’ils s’en souviennent, les habitants de Cabrini Green, une des cités les plus insalubres en plein cœur de Chicago, ont toujours été terrorisés par une effroyable histoire de fantôme, passant de bouche à oreille, où il est question d’un tueur tout droit sorti de l’enfer, avec un crochet en guise de main, qui pourrait apparemment être convoqué très facilement par qui l’oserait, rien qu’en répétant son nom 5 fois devant un miroir.
Dix ans après que la dernière des tours de la cité ait été détruite, l’artiste peintre Anthony McCoy et sa petite amie Cartwright, directrice de galerie d’art, emménagent dans un appartement luxueux, sur le site de l’ancienne cité, aujourd’hui complètement nettoyé et reconverti en résidence réservée à une classe sociale jeune et aisée. Alors que la carrière d’Anthony est au point mort, il rencontre par hasard un ancien habitant de la cité d’avant sa rénovation qui lui raconte ce qui se cache réellement derrière la légende du CANDYMAN. Désireux de relancer sa carrière, le jeune artiste commence à se servir des détails de cette macabre histoire comme source d’inspiration pour ses tableaux, sans se rendre compte qu’il rouvre la porte d’un passé trouble qui va mettre en danger son équilibre mental et déclencher une vague de violence qui, en se propageant, va le forcer à faire face à son destin.

Commentaires : il s’agit du remake de « Candyman » sorti en 1992. En 1995, il y a eu un second opus puis un troisième en 1999. Sachant que la version 2021 est le remake de la première version, il y a tout lieu de croire que les autres opus auront droit à leur remake, pour autant que la version 2021 soit un succès. Le défi sera d’ailleurs de taille puisque la version de 1992 avait rapporté dans le monde entier la bagatelle de 28 millions de dollars.

Copyright : Metro-Goldwyn-Mayer Pictures Inc. and Bron Creative MG1, LLC.ALL
  • « Bloody Milshake » Action, Thriller de Navot Papushado avec Karen Gillan, Lena Headey, Chloe Coleman.

Le Pitch :  Sam n’est encore qu’une petite fille lorsque sa mère Scarlet, tueuse à gages, est contrainte de l’abandonner pour la protéger. Bien des années plus tard, Sam a suivi les traces de sa mère disparue et est elle-même devenue une tueuse à gages hors pair, travaillant pour la Firme. Un soir, lors d’une mission à haut risque, Sam se retrouve face à un dilemme : rester loyale à la Firme, ou sauver la vie d’une petite fille de huit ans. Commence alors une cavale survoltée qui conduira Sam à retrouver sa mère et ses anciennes associées. Mère et fille unies de nouveau, Sam et Scarlet se lanceront alors dans une lutte sans merci contre un ennemi commun redoutable.

Commentaires : le réalisateur israélien Navot Papushado signe ici son premier film en « solitaire » mais en plus, c’est sa première œuvre réalisée aux Etats-Unis. Quant à Karen Gillan, nous la retrouverons prochainement dans « Jumanji 4 » de Jake Kasdan (fils de Lawrence Kasdan) avec Dwayne Johnson.

Copyright : Studiocanal SAS

  • « The assistant » Drame de Kitty Green avec Julia Garner, Matthew Macfadyen, Makenzie Leigh

Le Pitch : Jane, une jeune diplômée qui rêve de devenir productrice, vient d’être engagée comme assistante d’un puissant dirigeant, nabab du divertissement. Sa journée type ressemble à celle de toutes les autres assistantes : faire du café, remettre du papier dans le photocopieur, commander à déjeuner, organiser des voyages, prendre les messages. Mais au fil de cette journée, Jane se rend progressivement compte des abus insidieux qui découlent de tous les aspects de sa position et qu’elle n’avait pas anticipés…

Commentaires : présenté au Festival du Film américain de Deauville et à Sundance en 2020, « The Assistant » est le premier film de la réalisatrice australienne Kitty Green qui, auparavant, avait réalisé deux documentaires, le premier étant « L’Ukraine n’est pas loin ».

Copyright : Forensic Films
  • « Tides » Science-fiction, drame de Tim Fehlbaum avec Nora Arnezeder, Iain Arnezeder, Iain Glen, Sarah-Sofie Boussnina 

Le Pitch : dans un avenir pas si lointain. Après qu’une catastrophe mondiale ait anéanti presque toute l’humanité, l’astronaute Blake est renvoyé sur Terre depuis la colonie spatiale Kepler et doit prendre une décision qui scellera le sort de la population sur les deux planètes.

Commentaires : « Tides » a été présenté au dernier Festival de Berlin. Il s’agit du second long métrage de Tim Fehlbaum, le premier était un épouvante-horreur-science-fiction-thriller intitulé « Hell » et sortie en 2012 uniquement en DVD.

Copyright : Constantin Film Verleih Gmbh
  • « Rouge » Thriller de Farid Bentoumi avec Sami Bouajila, Olivier Gourmet, Zita Hanrot, Céline Sallette.

Voir rubrique ci-dessous : A l’affiche et déjà vu pour vous

A l’affiche et déjà vu pour vous

  • « Rouge » thriller de Farid Bentoumi avec Sami Bouajila, Olivier Gourmet, Zita Hanrot, Céline Sallette.

Le Pitch : Nour vient d’être embauchée comme infirmière dans l’usine chimique où travaille son père, délégué syndical et pivot de l’entreprise depuis toujours.
Alors que l’usine est en plein contrôle sanitaire, une journaliste mène l’enquête sur la gestion des déchets. Les deux jeunes femmes vont peu à peu découvrir que cette usine, pilier de l’économie locale, cache bien des secrets. Entre mensonges sur les rejets polluants, dossiers médicaux trafiqués ou accidents dissimulés, Nour va devoir choisir : se taire ou trahir son père pour faire éclater la vérité.

Avis : le sujet de « Rouge » n’est pas nouveau dans le paysage cinématographique. Il pose la question de la sauvegarde de l’emploi et celui de l’environnement en ce compris la préservation de la santé. Un choix cornélien pour les uns, une évidence pour les autres. Un combat entre la puissance industrielle, politique et le peuple. Bien sûr, nous ne sommes pas dupes, les usines chimiques polluent, Farid Bentoumi ne nous apprend rien en présentant son œuvre comme s’il allait révolutionner le monde. L’œuvre est fade, sans réelle consistance et profondeur. Quant à la relation père/fille, elle manque malgré tout d’émotion. C’est bien simple, « Rouge » donne une seule envie, c’est de revoir « Le Syndrome chinois » de James Bridges ou « Dark Waters » de Todd Haynes.  

Copyright : Les films Velvet – Les films du fleuve

Note : 2/5

Copyright photo : Les films VELVET-Les films du FLEUVE

Textes : Thibaut Demeyer

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