PROGRAMME CINEMA DU GRAND-DUCHÉ DE Luxembourg

Déc 14, 2021 | Cinema, Cinémas, Luxembourg

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Du 15 au 22 DÉCEMBRE 2021

SPIDER-MAN…MAIS PAS QUE !

On sent l’approche des fêtes de fin d’année avec une programmation pour toute la famille avec en tête « Mystère » et son message écologique prônant la défense des loups. Bien entendu, le grand public n’est pas oublié avec, enfin, la sortie de « Spider-Man » qui sera confronté au drame de Maggie Gyllenhaal intitulé « The lost daughter » couronné à la Mostra de Venise au travers du prix du scénario. Thibaut Demeyer

« Mystère » comédie, aventure, famille de Denis Imbert avec Vincent Elbaz, Shanna Keil, Marie Gillain.

Le Pitch : Stéphane décide d’emménager dans les belles montagnes du Cantal afin de renouer avec sa fille de 8 ans, Victoria, mutique depuis la disparition de sa maman. Lors d’une promenade en forêt, un berger confie à Victoria un chiot nommé « Mystère » qui va petit-à-petit lui redonner goût à la vie. Mais très vite, Stéphane découvre que l’animal est en réalité un loup… Malgré les mises en garde et le danger de cette situation, il ne peut se résoudre à séparer sa fille de cette boule de poils d’apparence inoffensive.

Commentaires : Denis Imbert doit en connaître un bout sur les loups. Il a été l’assistant réalisateur de Nicolas Varnier sur « Loup » et le voilà maintenant réalisateur à part entière pour un film dont le loup fait partie du casting. Et, à propos du casting, c’est Vincent Elbaz qui interprète le rôle de Stéphane, le papa de la petite Victoria interprétée par Shanna Keil. Marie Gillain fait également partie de la distribution ainsi qu’Eric Elmosnino qui fût le Gainsbourg de Joann Sfar.

Cote : 3/5

Copyright RADAR FILMS – SOLAR ENTERTAINEMENT – GAUMONT – AUVERGNE-RHÔNE-ALPES CINÉMA

« La pièce rapportée » comédie de Antonin Peretjatko avec Anaïs Demoustier, Josiane Balasko, Philippe Katerine.

Le pitch : Paul Château-Têtard, vieux garçon de 45 ans et pur produit du 16e arrondissement de Paris, prend le métro pour la première fois de sa vie et tombe amoureux d’une jeune guichetière, Ava.
Leur mariage n’est pas du goût de « maman », Adélaïde Château-Têtard, qu’on appelle aussi la Reine Mère. Pourtant cette dernière s’en accommode : un héritier serait le bienvenu. Mais le bébé tarde à venir… 
Une guerre sans pitié s’engage entre les deux femmes, la Reine-mère étant persuadée qu’Ava trompe son fils. Il doit bien y avoir un amant quelque part…

Commentaires : pour son troisième film, Antonin Peretjatko a adapté une nouvelle de Noëlle Renaude. En 2013, son film « La fille du 14 juillet » avait été présenté en sélection officielle au Festival de Cannes. Antonin Peretjatko fait partie de ces réalisateurs prometteurs. Malheureusement, « La pièce rapportée » tourne beaucoup en rond, Ava (alias Anaïs Demoustier) s’ennuie dans sa cage dorée et nous aussi car, en définitive, rien ne se passe. Le film manque de piquant, d’humour, de passion et d’intérêt tout simplement.

Cote : 1/5

Copyright : Copyright 2020_ATELIER DE PRODUCTION_ORANGE STUDIO_AUVERGNE RHÔNE ALPES CINÉMA

« Spencer » biopic, drame de Pablo Larrain avec Kristen Stewart, Timothy Spall, Jack Farthing

Le pitch : le mariage de la princesse Diana et du prince Charles s’est terni depuis longtemps. Bien que les rumeurs de liaisons et de divorce abondent, la paix est ordonnée pour les festivités de Noël au domaine de la Reine à Sandringham. Il y a à manger et à boire, à tirer et à chasser. Diana connaît le jeu. Mais cette année, les choses seront bien différentes. Spencer est une illustration de ce qu’il aurait pu se passer pendant ces quelques jours fatidiques.

Commentaires : « Spencer » a fait partie de la sélection de la dernière Mostra de Venise. Il s’agit d’un biopic mais avec toutefois beaucoup de spéculation sur ce qui aurait pu se passer. L’œuvre n’est pas tout à faite à la gloire de la Princesse Diana bien souvent passée pour folle. Quant à Kristen Stewart dans le rôle de la princesse, elle tire bien son épingle du jeu.

Copyright Pablo Larrain, DCM

« The lost daughter » drame de Maggie Gyllenhaal avec Olivia Colman, Dakota Johnson, Peter Sarsgaard.

Le Pitch : lors de vacances à la mer en solitaire, Leda est fascinée par une jeune mère et sa fille qu’elle observe sur la plage. Bouleversée par leur relation fusionnelle (ainsi que par leur grande famille bruyante et intimidante), Leda est submergée par la terreur, la confusion et l’intensité de ses souvenirs de maternité précoce. Un acte impulsif la replonge dans les méandres étranges et inquiétants de son esprit, l’obligeant à affronter les choix peu conventionnels qui ont été les seins en tant que jeune mère et leurs conséquences.

Commentaires : c’est le prix du meilleur scénario que Maggie Gyllenhaal a remporté lors de la dernière Mostra de Venise. Plus connue en tant qu’actrice notamment « Dark Night : le chevalier noir » ou « World trade Center » d’Oliver Stone pour ne citer que ceux-là, Maggie Gyllenhaal s’est lancée dans la réalisation en 2020 en signant la première saison de la série « Homemade ». Dès lors, on peut dire que « The Lost Daughter » est sa première réalisation d’un long métrage.

Copyright Yannis Drakoulidis/Netflix

 « Between heaven and hearth » drame de Najwa Najjar avec Mouna Hawa, Firas Nassar, Louise Heem

Le Pitch : en 1974, trois dirigeants palestiniens ont été assassinés à Beyrouth, laissant leurs enfants orphelins. En 1949, des centaines de bébés juifs yéménites ramenés en Israël ont disparu. Ces événements se retrouvent finalement intimement liés à une histoire d’amour sur fond de divorce en 2019. Le film aborde le divorce de Salma, une femme originaire de Nazareth, et Tamer, fils d’un célèbre révolutionnaire intellectuel palestinien tué à Beyrouth. Il met en avant les difficultés liées au fait qu’ils vivent tous deux de part et d’autre de la Ligne verte.

Commentaires : cette œuvre produite en 2019 a également été coproduite par le Luxembourg. Quant à la réalisatrice Najwa Najjar, « Between heaven and hearth » est son troisième long métrage. Les deux autres, « Eyes of a thief » et « Grenades et myrrhe » sont visibles sur Netflix.

Copyright DR

« Haute couture » comédie dramatique de Sylvie Ohayon avec Nathalie Baye, Pascale Arbillot, Lyna Khoudri

Le Pitch : première d’atelier au sein de la Maison Dior, Esther participe à sa dernière collection de Haute Couture avant de prendre sa retraite. Un jour, elle se fait voler son sac dans le métro par Jade, 20 ans. Mais celle-ci, prise de remords, décide de lui restituer son bien. Séduite malgré elle par l’audace de la jeune fille et convaincue qu’elle a un don, Esther lui offre la chance d’intégrer les ateliers de la Maison Dior comme apprentie. L’occasion de transmettre à Jade un métier exercé depuis toujours pour la beauté du geste…

Commentaires : tout comme pour son premier film « Papa is not a Rolling Stone », la réalisatrice Sylvie Ohayon présente une œuvre à l’arrière-goût autobiographique même si celle-ci est moins prononcée que pour sa première œuvre. La partie dite autobiographique se repose sur la relation que le personnage de Nathalie Baye entretien avec celui interprété par Lyna Khoudri que nous avons pu voir dans « Gagarine », « The French Dispatch » de Wes Andersen et présenté en compétition au dernier Festival de Cannes, « Hors Norme » d’Eric Toladeno et Olivier Nakache. Lyna Khoudri n’est dès lors pas une nouvelle venue dans le monde du 7è Art. 

Copyright Roger DO MINH – LES FILMS DU 24.

« Spider-Man : No way home » action, aventure, fantastique de Jon Watts avec Tom Holland, Zendaya, Benedict Cumberbatch

Le Pitch : pour la première fois dans son histoire cinématographique, Spider-Man, le héros sympa du quartier, est démasqué et ne peut désormais plus séparer sa vie normale de ses lourdes responsabilités de super-héros. Quand il demande de l’aide à Doctor Strange, les enjeux deviennent encore plus dangereux, le forçant à découvrir ce qu’être Spider-Man signifie véritablement.

Commentaires : faut-il rappeler que la série de Spider-Man est un blockbuster hyper rentable ? Pas la peine quand on voit que c’est le 7e film sur l’homme araignée, on a tout compris. Quant à Tom Holland, c’est la sixième fois qu’il incarne un personnage Marvel. Personnellement, je retiens sa présence dans « The Lost City of Z » de James Gray. A chacun ses références cinématographiques !

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