Un événement pour tous
Un impact culturel et économique
Les Francofolies de Spa ont un impact significatif sur la ville et la région environnante. Sur le plan culturel, le festival contribue à dynamiser la scène musicale francophone et à renforcer la visibilité des artistes locaux. Il favorise également les échanges entre artistes et publics de différents horizons.
D’un point de vue économique, l’événement génère des retombées positives pour la ville de Spa. Les commerçants, hôteliers et restaurateurs bénéficient de l’afflux massif de visiteurs, ce qui booste l’économie locale pendant plusieurs jours. De plus, les Francofolies créent des emplois temporaires et impliquent de nombreux bénévoles, renforçant ainsi le tissu social de la communauté.
Le final de cette dernière journée
Sphères Sonores
Ce dernier jour commence avec un DJ pour commencer à réchauffer l’ambiance de ses tubes. Le DJ set de Sphères Sonores montre l’efficacité de la musique qui adoucit les mœurs des festivaliers après un concert d’anthologique de Gims la veille.
Morgan : un beatmaker bruxellois
C’est désormais en solo qu’il trace sa route. Sur la scène de la Baloise, il démontre toute son honnêteté et sa sincérité musicale tout en exposant ses failles et dévoile sa douceur. Cette sensualité est le maître mot de son projet artistique. De sa voix chuchotée et brumeuse, Morgan interprète «Doucement» et «L’autre soir». L’une évoque les sentiments complexes post-rupture et l’autre la recherche d’affection dans des moments de solitude. Une collection de belles influences multiples !
David Numwami : il sait tout faire
David Numwami est un auteur, compositeur et producteur. Sur cette scène Proximus, il démontre son sens du ténu et du retenu en se déplaçant tel un funambule aux confins de sa modernité. Sa carrière musicale lui vaut des collaborations de multi-instrumentaliste pour Charlotte Gainsbourg et Sébastien Tellier. Sur cette scène musicale, David Numwami touche à tous les styles : R’n’B et pop, synthétique et organique, de la guitare acoustique ou encore de claviers à la fois Kawaii.
Slamino : un mélange d’influence post-rock et électronica
Slamino est Pablo Fleury. C’est un guitariste et producteur. Il aime mélanger le rock et l’électronica, le loops de guitare, synthés et beats aériens et dansants. Aujourd’hui, c’est ceci qu’il nous propose comme DJ set afin de partir à la découverte de son univers musical singulier.
Zaoui : sa musique est viscérale
Zaoui nous fait découvrir les chansons de son premier album solo. Notamment, «Destin» qui intervient après un accident dans le clip de cette musique. Il a mis un long moment à retrouver l’inspiration avant de sortir cette chanson. De plus, le titre «Le piège» signifie qu’il veut relancer les dés pour tout recommencer. Les festivaliers suivent le rythme de sa musique pop assez rock qui donne une bonne énergie avec des accélérations vortex.
Noé Preszow : une vraie et belle confirmation musicale
Son premier album le mène jusqu’aux Victoires de la musique pour la catégorie révélations 2021 et le conduit direct aux Francofolies de Spa. Noé Preszow nous fait vibrer par sa sensibilité et l’ écriture viscérale des textes de ses chansons. Par exemple, le titre «L’intime & le monde» fait un résumé de ses réflexions qui l’ont traversé ces deux dernières années.
THDS : il réinvente la musique traditionnelle
THD fusionne la pop minimaliste et l’expérimentation sonore. C’est un multi-instrumentaliste accompli et un chanteur multilingue. Toutes ces qualités font déjà la renommée de cet artiste aux Francofolies de Spa. Il nous montre comment il transforme des sons acoustiques ou sa voix en textures organiques atypiques. On le reconnaît bien là pour ses tempos plus lents et qui favorisent l’introspection.
Pierre De Maere : une ascension fulgurante
Ce dimanche 21 juillet 2024, Pierre De Maere marque les esprits lors de son passage aux Francofolies de Spa sur la scène Pierre Rapsat. De milliers de festivaliers sont venus chanter avec lui sur son titre phare «Un jour je marierai un ange». C’est ce titre qui a donné le ton et l’énergie de ce début de soirée. Sa voix et sa personnalité musicale est reconnaissable entre mille. Il sait osciller entre puissance et douceur.
De plus, il crée une connexion palpable avec le public. De nombreux moments forts jalonnent la soirée, notamment lorsqu’il interpréte «Enfant de», une chanson particulièrement émouvante qui fait vibrer le cœur de la ville de Spa. Un grand moment pour l’artiste qui revient pour la troisième fois après la scène Reine et la scène Proximus l’année dernière.
Cette année, c’est sur la plus grande scène qu’il fait chauffer le public et qu’il passe un petit moment en PMR au plus proche des personnes. C’est un grand moment !
Glauque : un artiste en quête d’identité
Glauque, c’est Louis Lemage qui est étudiant en rupture de cursus et qui souhaite transposer ses textes écorchés en chansons. Dans la musique, il y en a pour tout le monde et tous les goûts.
Louis Lemage réalise des maquettes avec Aadriejan Montens. Quelques mois plus tard, Baptiste et Lucas les rejoignent et forment le groupe Glauque. Ils sont tous issus du conservatoire de Namur en Belgique. Glauque s’illustre donc sur cette scène Baloise afin de nous faire découvrir son univers musical.
Charlotte Cardin : une compositrice et créatrice
Au fil du concert, Charlotte Cardin navigue entre les différents morceaux de ses albums, notamment son dernier opus «Phoenix», qui a largement dominé la setlist. Des titres tels que «Meaningless» et «Passive Agressive» mettent en lumière la diversité de son répertoire, qui oscille entre pop, jazz, électro, et influences R&B.
Chaque chanson est une démonstration de la polyvalence de l’artiste, capable de passer d’une ballade mélancolique à un morceau plus rythmé, tout en gardant une cohérence musicale remarquable. De plus, la reprise de «Wicked Game» de Chris Isaak, où la voix de Charlotte Cardin brille de mille feux, réinvente ce classique avec une sensibilité et une profondeur qui lui sont propres.
Hoshi : un style inimitable
Soudain, un faisceau lumineux illumine la scène Pierre Rapsat, révélant Hoshi, qui débute son concert avec «Amour censure». Des titres introspectifs comme «Ta marinière» ou «Je vous trouve un charme fou» alternent avec des morceaux plus rythmés, tels que «Et même après je t’aimerai». Le concert marque également des moments d’émotion intense.
Lorsqu’elle interprète «Enfants du danger», Hoshi dédie la chanson aux jeunes victimes de harcèlement scolaire, un sujet qui lui tient particulièrement à cœur. Les larmes aux yeux, de nombreux spectateurs sont touchés par cette performance poignante, témoignant de la capacité de l’artiste à aborder des thèmes forts avec une grande sensibilité. Hoshi rend ce 30ème anniversaire des Francofolies intense.
Eddy De Pretto : le cador de la chanson française
Eddy De Pretto ouvre le concert avec «Fête de trop», un morceau emblématique qui met immédiatement le feu aux poudres. La scène, minimaliste mais élégamment illuminée, permet de mettre en avant la présence scénique de l’artiste.
Eddy De Pretto capte rapidement l’attention du public avec sa voix puissante et ses mouvements dynamiques. Au fil des morceaux et avec des titres comme «Kid» et «À quoi bon», il explore des thèmes personnels et introspectifs, évoquant des moments de vulnérabilité et de réflexion.
L’artiste sait faire ressortir l’authenticité de ses paroles. Les silences entre les morceaux sont parfois aussi éloquents que la musique elle-même, permettant à chacun de ressentir la profondeur des émotions transmises.
Eddy De Pretto sera au Galaxie d’Amnéville le vendredi 29 novembre 2024.
Clara Ysé : la révélation féminine aux Victoires de la musique
Cette scène Baloise se conclut par Clara Ysé, elle pour qui le poème est une chanson. Sa particularité ce sont ses mots-cavalcades, ses vers-prophéties, sa voix qui s’arqueboute de l’ombre à la lumière.
Avec ses musiciens, la chanteuse nous fait un chemin dans une forêt aux symboles inclassables tant ils empruntent et synthétisent des rythmes mythiques variés. Elle avance avec un équilibre entre des mondes au bord des mots qui un impact puissant.
Louise attaque : un concert unique en Belgique cette année
Le groupe iconique de la scène rock française, Louise Attaque, fait un retour retentissant sur scène lors de son dernier concert, confirmant une fois de plus son statut de légende vivante. Une fin en beauté pour ce festival.
L’excitation est à son comble lorsque les lumières sont éteintes, laissant place à l’inoubliable mélodie de l’introduction. «J’t’emmène au vent», l’un des titres les plus emblématiques du groupe. La foule s’est enflammée !
La voix reconnaissable entre mille de Gaëtan Roussel résonne avec force et clarté, rappelant à tous pourquoi Louise Attaque reste un incontournable de la scène musicale française. Le groupe enchaîne avec «Léa», «Ton Invitation», et «Les Nuits Parisiennes», pour ne citer que quelques classiques, chacun accueilli par des acclamations frénétiques du public.
Les musiciens, fidèles à leur réputation, offrent une performance impeccable. Le violon de Arnaud Samuel, toujours aussi percutant, apporte cette touche singulière qui distingue Louise Attaque des autres groupes de rock.
Calumny : une fin de festival festive
Après le Baudet F’estival à Bertrix, c’est à Spa qu’il va conclure en beauté ce festival. Calumny devient une figure populaire de la scène belge francophone. Ses mélodies sont dansantes et ne se referment pas sur un seul genre de musique, mais se mélangent sur de multiples influences lors de cette performance en live. C’est l’explosion de joie des festivaliers.
Quatre jours de folie et des records de spectateurs battus
Les Francofolies de Spa continuent de s’affirmer comme un rendez-vous obligatoire pour tous les amateurs de musique francophone, offrant une expérience simple mêlant convivialité, diversité et découverte artistique.
Spa, le temps de quatre jours, devient le cœur battant de la musique francophone, un lieu où les frontières entre les genres musicaux s’effacent pour laisser place à une célébration commune de la culture et de la musique.
Les organisateurs se réjouissent déjà de l’édition 2024, promettant encore plus de surprises et de découvertes musicales pour l’édition 2025.
Rédacteur de l’article : Teddy CLAUSSE
Journaliste : Stéphanie Aubricé
Photographes : 2 la x photographie, Stéph’Anie Fotografy
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Stéph’Anie Fotografy
2 la x photographie
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