Une auteur de Libramont Jennifer de Théleny

Jan 17, 2017 | Libramont-Chevigny

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Une auteur de Libramont Jennifer de Théleny

  Jennifer De Théleny est criminologue et écrivain.

Avec ‘Qu’on me coupe la têêêêêête’, elle signe son premier roman dont l’empreinte surréaliste rend hommage aux grands maîtres belges.

 

En deux mots : L’auteur maîtrise les mots comme son héro ses victimes : avec passion et perfectionnisme, et cette volonté viscérale de célébrer la beauté.

Son ouvrage, haletant, fait partie de ces livres rares difficiles à refermer tant la tension est palpable, le lecteur sous pression.

 

©Maddy Christina

   Ce n’est pas tant la fin que celui-ci veut connaître que ce qui lui arrive à lui, la mise en lumière qu’il provoque en lui. Véritable thriller psychologique rythmé autant par les mots que les méandres des réflexions de la victime, l’histoire entraîne le lecteur dans les tréfonds de ses propres pulsions avec, en filigrane, une ambiguïté saisissante et sans compromis. Peut-être parce qu’elle est particulièrement créative et pleine de poésie, elle favorise tous les parallèles, toutes les identifications. Une lecture que l’on n’oublie pas.

 

L’histoire en bref : Aífe Shaw, tailleur en Ecosse, fait une étrange rencontre. L’homme adulé dans toute la région pour son charisme et sa richesse entre dans sa boutique pour lui demander d’imaginer les uniformes de tous ses employés. Un contrat qu’elle ne peut se permettre de refuser. Pourtant ce n’est pas cela qui la pousse à accepter l’offre de cet homme énigmatique : comme un piège qui se referme lentement sur elle, c’est avec délice et dans une conscience semi-hypnotique qu’elle s’abandonnera petit à petit à sa domination. Pour le meilleur ou pour le pire ? Le lecteur jugera.

 
jennifer de theleny auteur belge

 ©Anthony Dehez

Extraits : L’esprit humain nous conduit d’emblée à emprunter des chemins de scepticisme et de méfiance, alors que la connaissance de notre ego ne peut être précisément évaluée qu’en situation différentielle. Esquiver l’inconnu c’est renoncer à la connaissance de soi. (…) c’est s’abîmer sans pitié. (…)

 

Le pouvoir suprême est cette possession de l’autre s’abandonnant corps et âme. Oter la vie est une forme d’emprise mais reste cependant éphémère. Cette prise-là est circonscrite au laps de temps que durera le dernier souffle de la victime. Le pouvoir, camouflet de cette possession, est une audace à poser l’acte qui consiste à tuer. Rendre l’alter ego amoureux. Cette capacité est l’art d’emprisonner le cœur d’autrui à ses bonnes fortunes, à enchaîner ses émotions et à poursuivre cette thésaurisation émotionnelle jusqu’à ce que la dernière goutte de jus d’amour en soit tirée.

Si le pouvoir est à la mesure de la souffrance engendrée, alors se faire aimer pour détruire ensuite le cœur de celui qui aime est l’une des plus terrassantes ; de souffrance.

 

Infos et contacts :

Jennifer de Théleny – Auteur et créateur

http://www.herosmodernes.com/

 

 

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