Wayne Williams : bouc émissaire ou tueur en série ?
Ce 22 mai 1981, des policiers en service de nuit, près d’un pont surplombant la rivière Chattahoochee arrêtent une voiture pour en interroger le conducteur, suspecté d’avoir jeté quelque chose dans l’eau. Celui qui est ébloui par le rayonnement aveuglant de la lampe torche, caché derrière la monture argentée de ses lunettes, c’est Wayne B. Williams, un jeune photographe afro-américain de 22 ans, bientôt connu de tous. Rétrospective d’une enquête qui a marqué les esprits. Celle du supposé tueur d’enfants qui a terrifié Atlanta, au début des 80’s et qui interroge toujours, quarante ans après.
UNE VILLE EN DEUIL
Au cours de l’été 1979, la capitale de la Géorgie est touchée par une vague de meurtres notamment dans les quartiers défavorisés où la communauté noire est très présente. Le 28 juillet, c’est le corps d’Alfred Evans, 14 ans, qui est retrouvé sur Niksey Lake Road, au sud-ouest de la ville. Il est décédé d’asphyxie et avait disparu trois jours plus tôt. Près de lui repose Edward Hope Smith, 13 ans, abattu avec un 22 long rifle. Il était porté disparu depuis le 21 alors qu’ il n’était pas rentré de la patinoire où il avait passé un moment avec sa petite amie. Ces deux homicides marquent le commencement d’une liste qui ne cesse de s’allonger jusqu’à l’été 1981. On découvre entre autres, le 27 avril,
le corps de Jimmy Payn, 21 ans, mort d’asphyxie. On l’avait jeté dans la rivière Chattahoochee.
En réalité c’est plus d’une trentaine de victimes qu’on dénombre au cours de ces deux années. Un profil précis revient presque systématiquement : des enfants ou des adolescents afro-américains, souvent des garçons, tués par asphyxie et issus de la même zone géographique, en somme des quartiers pauvres de la ville. Concernant les victimes majeures on sait qu’elles avaient toutes une petite stature ce qui a pu, au premier abord, tromper le meurtrier.
Les forces de l’ordre nient alors l’existence d’un tueur en série à Atlanta. En réaction, la révolte des familles se fait entendre. La communauté afro-américaine dénonce l’indifférence généralisée qui discrimine tout un pan de la société et condamne les jeunes victimes à l’oubli.
PROFILAGE
Face à la gravité de la situation, les autorités municipales finissent par instaurer un couvre-feu dans toute la ville pour les habitants de moins de 17 ans, de 19 heures à 6 heures du matin. Plus de deux douzaines d’agents sont mis sur l’affaire à plein temps et le FBI est saisi. Des agents fédéraux rejoignent donc les forces de l’ordre locales et leur unité des sciences du comportement envoie un expert sur place.
Le célèbre profiler John Douglas dresse le profil de celui que tout le monde recherche. L’auteur présumé est un homme afro-américain, qui doit avoir accès à ces enfants sans susciter de suspicion. Il est donc intégré la communauté noire d’Atlanta. Doté d’une intelligence moyenne ou supérieure, il s’exprime clairement, et se présente probablement comme une figure d’autorité. Enfin, il suit très certainement de près la couverture médiatique des meurtres et aurait probablement changé fréquemment d’emploi ou serait à son compte.
LE « TUEUR D’ATLANTA » ?
Dans l’espoir de tomber sur le tueur et de l’identifier, la police met en place un système de surveillance nocturne des ponts autour de la ville. Après quatre semaines de dispositif, le 21 mai 1981 au soir, une équipe d’agents est en service au niveau de James Jackson Parkway, pont qui enjambe la rivière Chattahoochee, lieu de découverte d’un certain nombre de victimes. Un « splash » sourd retentit dans le silence de la nuit. Quelque chose vient d’être jeté dans l’eau.
Quelques minutes plus tard, vers 2h50 du matin, l’un des agents voit les phares d’une voiture s’approcher, sciant l’obscurité. On fait stopper le véhicule, une Chevrolet blanche de 1970. Au volant :un jeune homme de 23 ans qui déclare s’appeler Wayne Bertram Williams. Ambitieux, rêvant de se faire un nom en tant que dénicheur de talents et producteur de musique pop, il gagne sa vie en travaillant comme photographe indépendant et reporter pour la télé. Peu enclin au respect de la déontologie mais investi, il a toujours de bons clichés, qu’il revend ensuite, grâce à une radio de police qui lui sert à obtenir des informations exclusives pour se rendre sur les lieux de différents accidents ou incendies, avant ses concurrents et parfois même avant les forces de l’ordre.
Dès qu’il est interpellé, le jeune Atlantan demande si c’est au sujet des enfants. Sur le siège passager, une paire de gants épais et une corde de plus de 60 cm. Ces éléments ne sont pas sans rappeler aux policiers les marques de strangulation et de ligature sur les corps retrouvés. Deux jours plus tard, le 24 mai, au même endroit, on découvre la dépouille nue de Nathaniel Cater, un travailleur du sexe de 27 ans. Il avait disparu depuis quatre jours. Le médecin légiste a déterminé que le corps était dans la rivière depuis 36 à 48 heures au maximum et que la victime avait succombé à une asphyxie. Un témoin raconte que dans les jours qui ont suivi, Wayne et son père auraient fait un grand nettoyage de leur maison et se seraient débarrassés d’un certain nombre d’objets, notamment en brûlant des négatifs et des tirages photo.
Interrogé quant à sa présence sur le pont ce jour-là et à une heure aussi tardive, Williams répond qu’il était en repérage pour vérifier l’adresse d’une chanteuse qu’il devait interviewer le lendemain matin. Il s’avère rapidement que son alibi est inventé, le numéro de téléphone, l’adresse et même l’artiste étant totalement fictifs. Le suspect donnera, au fil du temps, pas moins de sept versions différentes de cette nuit-là. Aucune ne pourra être confirmée ou jugée crédible, la principale intéressée étant introuvable. Peu à peu, son récit s’effrite. Début juin, il tient une conférence de presse devant son domicile dans le but de proclamer son innocence alors qu’il est placé sous surveillance policière. Il passe des tests polygraphiques, auxquels il échoue.
DES ÉLÉMENTS ACCABLANTS MAIS CONTROVERSÉS
Une analyse à lumière polarisée a indiqué que les fibres trouvées sur le corps de Cater avaient la même structure que celles qu’on avait recueillies sur d’autres victimes. Une étude complémentaire au microscope a permis d’établir qu’elles provenaient de la même source, ce qui lie plusieurs des meurtres entre eux et implique un seul et même auteur. Au total, c’est pas moins de vingt-huit types de matériaux fibreux qui ont pu être identifiés et associés au principal suspect dans cette affaire. On a par exemple trouvé des correspondances avec un couvre-lit, des couvertures, la moquette du domicile familial, l’intérieur des véhicules des Williams, ou encore des poils de leur chien, Sheba.
Néanmoins, une controverse a émergé quand on a commencé à affirmer que ces fibres pouvaient aisément être relevées dans de nombreuses habitations, à cette période, dans la région d’Atlanta. Mais s’il est théoriquement envisageable de tomber sur ces matériaux ailleurs que chez les Williams, la combinaison de toutes ces fibres ne peut provenir que d’un environnement unique. En parallèle, des collègues de l’accusé rapportent avoir vu ce dernier, à plusieurs reprises, avec des marques de griffures sur le visage, les bras et les poignets.
Les doutes de certains concernant la culpabilité du suspect ont été renforcés quand il a été démontré que Williams ne pouvait pas avoir accès à son véhicule au moment de plusieurs crimes, son père ayant amené l’automobile au garage pour la faire réparer sur cette même période. Les opinions de la communauté scientifique divergent également sur la cause de la mort de certaines victimes ou encore sur le caractère « hautement improbable » que le corps de Cater ait été jeté du pont James Jackson Parkway, compte tenu de l’endroit où on l’a retrouvé.
Williams est tout de même arrêté le 21 juin 1981 pour les meurtres de Nathaniel Cater et de Jimmy Ray Payne. « Je n’ai pas peur pour ma vie, je mets ma foi en Dieu et crois que c’est le mieux que n’importe qui puisse faire » déclare celui qui correspond au profil établi par le profiler.
CAS D’ÉTUDE POUR LE FBI
Williams est un enfant tardif, fils unique, né de parents plutôt âgés, tous deux professeurs de carrière. Il grandit dans le quartier de Dixie Hills, au 1817 Penelope Rd, où il restera jusqu’à son arrestation. Enfant, il n’est pas le plus intégré mais, contrairement à la majorité des meurtriers multitrécidivistes, on ne lui connaît aucune expérience traumatique, aucun abus, aucune consommation d’une quelconque substance et aucun diagnostic psychiatrique réduisant sa responsabilité pénale. Ses professeurs décrivent un élève brillant, respectueux et calme qui obtiendra son diplôme du secondaire avec mention. Il s’inscrit à la Georgia State University mais abandonne moins de deux ans après.
En outre, le jeune photographe est décrit comme un homme dynamique, ambitieux, déterminé et doté d’une personnalité entreprenante. Mais le docteur Bayless, psychologue qui s’est entretenu avec lui au cours de l’instruction, parle d’un « enfant pourri gâté » avec une très forte tendance au mensonge. On sait notamment qu’il a été arrêté courant 1976 pour « usurpation d’identité d’un agent de police » après s’être fait passer pour un agent, étant allé jusqu’à se procurer un badge et avoir équipé sa voiture d’un gyrophare. Il se serait également inventé une carrière de pilote, profession que ses problèmes ophtalmologiques rendent inexerçable. Comme beaucoup de tueurs en série, il peut être très éloquent, donner l’impression d’avoir une certaine expertise dans des domaines dont il ignore tout et a soif de notoriété.
C’est un homme narcissique, dans la maîtrise de son image et enfermé dans un mode de pensée égocentrique qui est dépeint. Bayless évoque sa condescendance envers ceux qu’il perçoit comme inférieurs. Durant le procès, les témoignages attestant de ses conduites méprisantes envers les enfants afro-américains issus de milieux défavorisés qu’il pouvait côtoyer, se multiplient. Le psychologue évoque une exigence exacerbée doublée d’une certaine irritabilité voire d’une dimension colérique et dominatrice face à la frustration.
John Douglas émet l’hypothèse que le meurtre ait un rôle de palliatif face aux non-réalisations de sa vie, lui inférant un sentiment de contrôle. On suppose également l’existence d’une motivation sexuelle.
LA CONDAMNATION TANT ATTENDUE
Le procès débute le 6 janvier 1982. Les huit jurés afro-américains et les quatre caucasiens ont été sélectionnés avec attention. Les témoins se succèdent : un jeune garçon de 15 ans vient déclarer à la barre que Williams lui aurait offert de l’argent pour caresser ses parties génitales. Une douzaine de témoins oculaires rapportent avoir aperçu Williams avec plusieurs des victimes avant leur disparition. A l’inverse, quatre autres affirment avoir vu Cater après la nuit du 21 au 22 mai 1981, remettant ainsi en cause la culpabilité de W.Williams pour ce meurtre. L’accusé desservira sa propre cause, se montrant très agité et colérique face aux magistrats.
Le 27 février 1982, suite à 12 heures de délibération, Williams est reconnu coupable des meurtres de Cater et Payne et est condamné à la réclusion à perpétuité. Après son incarcération, d’autres jeunes hommes afro-américains seront tués dans la région, mais les victimes d’asphyxie correspondant au profil, représentent une grande minorité et on n’a plus retrouvé de fibres similaires à celles qui avaient servi à identifier Williams.
« J’ÉTAIS PROBABLEMENT MON PIRE ENNEMI » : UN DOSSIER QUI NE FAIT PAS CONSENSUS
On attribue au condamné vingt-trois homicides commis entre 1979 et 1981, même s’il n’a été inculpé pour aucun des meurtres d’enfants, en raison de l’insuffisance de preuves. Sa responsabilité et la condamnation de Williams seront, cependant, contestées au fil des années. De nombreux membres de la communauté afro-américaine d’Atlanta ainsi que des parents de victimes ne croient pas en sa culpabilité. Les partisans de Wayne Williams soutiennent qu’il n’a été qu’un bouc émissaire pour les autorités qui subissaient une pression intense vis-à-vis de la résolution des meurtres d’enfants.
John Douglas lui-même, bien que lui attribuant une douzaine d’homicides, est persuadé que Williams n’est pas l’auteur de tous les meurtres d’enfants ou même de la plupart d’entre eux. Le débat est nourri par une étude du ministère de la Justice publiée en avril 2015 selon laquelle de nombreuses analyses effectuées par le FBI dans les années 1980 et 1990 « pourraient ne pas avoir respecté les normes en vigueur ».
« J’étais probablement mon pire ennemi, j’étais arrogant, idiot (…) le fait est que je n’ai tué personne » revendique le prisonnier. Le dossier de l’accusation présentait des failles flagrantes et Wayne Williams n’a jamais avoué aucun des meurtres pour lesquels il a été suspecté, pas même ceux pour lesquels il a été condamné. Il ne cessera de clamer son innocence au fil des années, affirmant avoir été piégé suite à une dissimulation de preuves. Il déclare même qu’il croit en l’implication du Ku Klux Klan et en la volonté de la part des forces de l’ordre d’avoir gardé cette donnée secrète afin d’éviter une « guerre raciale » dans la ville. Selon un rapport d’août 2005, Charles Sanders, un suprémaciste blanc affilié au Klan était l’un des premiers suspects dans cette affaire. Il aurait fait l’éloge des meurtres dans des conversations qui ont pu être enregistrées et s’en serait attribué la responsabilité. Sanders aurait également dit avoir de la chance que Williams et lui aient le même tapis et qu’ils possèdent tous deux un chien de la même race, un berger allemand. En dépit de ces éléments, l’affaire sera de nouveau classée en juillet 2006.
« Je suis tout à fait prêt et disposé à coopérer avec toute nouvelle enquête pour trouver la vérité sur ce qui s’est passé » avance le détenu décrit comme « modèle ». En 2007 et 2010, le FBI effectue des tests ADN sur deux cheveux humains trouvés sur l’une des victimes, la séquence correspond à l’ADN de Williams. Aujourd’hui âgé de 66 ans, il est toujours incarcéré à la prison d’état de Telfair et sera admissible à une demande de libération conditionnelle courant novembre 2027.
L’affaire connaît un retentissement médiatique tel, que W.Williams est représenté à l’écran par le comédien Christopher Livingston, dans la série Netflix MindHunter.
On se retrouve dans « Portraits Criminels par Swen » tous les premiers vendredis du mois pour une nouvelle affaire. En attendant, vous pouvez accéder à différents dossiers criminels, sous la forme de vidéos documentaires, sur la chaîne Youtube : Swen True Crime.
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